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Le lendemain j'arrive à mon travail assez stressé, de un pour mon téléphone je me demande si je vais le retrouver parce que vu son prix et sa sortie récente ça ne m'étonnerai même pas que quelqu'un en ai profiter pour me le piquer et de deux...je suis également stressé par rapport à ce qu'il s'est passé dans l'ascenseur hier soir, la personne sait qui je suis mais moi je ne sais pas qui s'est.
Je soupire lourdement en empruntant l'ascenseur, cette fois je ne suis pas seul et il est surtout bondé. Peut-être que l'homme est là, peut-être qu'il est dans l'ascenseur est qu'il me voit, je ne préfère pas y penser.
Je regarde les étages monter et les personnes sortirent de l'ascenseur, la plupart descende dans les premiers étages. Dés que nous dépassons la barre des cinquante étages il ne reste plus que trois personnes dans l'élévateur dont moi, je suppose que les étages qui sont au-dessus de cinquante contiennent les emplois les plus importants pour la firme New Yorkaise.
Le dernier employé descend aux 72èmes étages me laissant désormais seul, je soupire en m'appuyant contre la paroi du fond. Il faut que je trouve la salle de pause, je pense que je vais avoir besoin d'un bon café si j'ai la même tonne de travail que hier.
J'arrive quelques minutes plus tard au dernier étage le 100èmes. Je sors de l'ascenseur qui ne me ramène que des souvenirs de la veille que je n'arrive pas à classer entre mauvais souvenir ou bon souvenir, je pencherai plutôt pour la deuxième solution vue comment j'ai aimé mais ça jamais je l'admettrai, ressentir du plaisir pour un inconnu qui te touche n'importe quoi.
J'arrive devant mon bureau, je fronce les yeux en voyant que la porte est entre ouverte.
Bizarre...
Je rentre prudemment dans le bureau pour ne pas faire de bruit et me faire remarquer à la potentiel personne présente. J'arrive dans l'angle de la petite entrée et me fige instantanément quand je vois l'homme qui se trouve dos à moi et qui regarde à travers les vitres qui vont du sol au plafond.
-M-Monsieur Jeon ?
Ce dernier se tourne vers moi toujours avec son air impassible comme si rien ne le touche. Je me demande bien ce qu'il fait là, c'est vraiment étrange, n'a-t-il pas autre chose de plus importante à faire que de venir rendre visite à son assistant personnel ?
Il se met à marcher vers moi me figeant encore plus en sentant l'aura dominatrice que se dégage de lui. Il fouille dans sa poche de pantalon de costume qui doit certainement couter un rein et il en sort mon téléphone que j'avais perdu hier, mes yeux accompagnés de ma bouche s'ouvrent brusquement en voyant mon cellulaire.
Je pensais sincèrement qu'un petit con me l'avait piqué et que je ne le reverrai jamais de ma vie, c'est sans doute ma bonne étoile, pour une fois que je crois en elle. J'attrape avec la plus grand délicatesse mon téléphone qui se trouve dans la main de mon patron, grande délicatesse vu le prix exorbitant cet appareil je ne compte pas le perdre ou le casser, je tiens trop à ma vie.
Mais là me viens une question, comment cela se fait-il qu'il ait mon téléphone ? Est-ce que c'était lui dans l'ascenseur ? Non certainement pas il ne venait pas du 100ème étages, mais tout de même c'est étrange.
-Comment cela se fait-il que vous l'av-
-Un employé me l'a amené ce matin quand il m'a vue rentrer, il l'a apparemment trouvé sur le sol de l'ascenseur en le prenant pour partir. Fait attention ça coute chère.
-Il a certainement dû te reconnaitre avec le fond d'écran qui est une photo.
C'est surement cela mais du coup qui ça pourrais bien être ? Monsieur Jeon est éloigné, je ne vois pas pourquoi ça serais lui, je veux dire il ne pourra jamais s'intéresser à moi vu le nombre de femmes à ses pieds, juste à choisir et l'employé aussi, comment est-ce qu'il me connait ? C'est peut-être lui au final, je ne suis arrivé que hier et je n'ai vu personne, ça va me faire disjoncter punaise.
Je passe ma main dans mes cheveux en soupirant lourdement alors que mon patron quitte mon bureau sans un mot de plus que « finis les dossiers aujourd'hui » je vais surement devoir m'attendre à cette phrase désormais.
Je pose mes affaires puis m'affale sur mon bureau heureusement il n'y a que quelques dossiers, rien de trop long à première vue, je vais peut-être pouvoir finir à l'heure aujourd'hui.
Une petite enveloppe posée sur mon ordinateur attire mon attention, je l'attrape afin de pouvoir l'ouvrir.
Tiens ? Qui ça pourrais être ? Un admirateur secret ? Ou peut-être l'homme de l'ascenseur ? Frissonnant rien qu'en y pensant.
J'ouvre la lettre avec délicatesse pour éviter de la déchirer comme la brute épaisse que je suis si jamais c'est important, je regarde attentivement le contenu de la lettre avant de froncer des sourcils.
Un gala de charité ?
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