Chapitre 17

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Je sens la main d'Hoseok se tendre dans mes cheveux, j'essuie le surplus de larme au coin de mes yeux alors que le garçon aux cheveux orange retire rapidement sa main de mon crâne à cause du regard insistant du patron.

-Taehyung tu as du travail va dans ton bureau.

-M-Mais patron je prenais simplement une pause, je vais terminer mes dossiers cette après-midi.

-Taehyung, je ne me ferai pas répéter.

Mais il veut quoi ce bougre ? J'ai l'impression de me faire engueuler par mes parents quand j'étais un ado plein d'hormones à craquer. Je serre la mâchoire pour ne pas sortir un mot déplacé de ma bouche qui pourrait froisser mon patron, ce n'est pas trop mon truc la rue.

Je me lève de mon siège mais avant d'aller rejoindre mon bureau bien gentiment je me tourne vers Hoseok qui n'a pas osé bouger un poil depuis le début de l'apparition du chef. Je lui tends mon téléphone avec un petit sourire timide qui veut tout dire, il me regarde choquer que je n'obéisse pas au patron de suite.

-Tu veux bien rentrer ton numéro de téléphone s'il te plait ? Je lui fais mes fameux yeux de chiot que personne ne peut résister, il se mord la lèvre en pensant le pour et le contre avant de prendre mon téléphone et mettre son numéro.

Je le récupère avec un grand sourire, je le salue avant de m'enfuir hors de la salle de pause. Mon but, rejoindre au plus vite l'ascenseur sans paraitre bizarre, si ce n'est déjà pas le cas, avant mon patron. Alors que je rentre dedans et qu'il n'y a personne je suis rejoint par la personne que je veux éviter de croiser.

Je me colle le plus à la paroi, c'est bien dans ce genre de moment vraiment gênant que tu as envie de disparaître de la surface de la terre. Comme quand ton professeur te faisait honte devant toute la classe et que tu voulais disparaitre, c'était vraiment des chiens.

-Taehyung.

Sa voix froide et rauque dire mon nom me fait deux sensations assez étranges, de une ma libido grimpe en flèche en l'imaginant au lit, un rêve, j'espère qu'il ne sait pas que je fais des rêves cochons avec lui, le malaise. S'il l'apprend c'est même plus disparaître qui va me suffire, là c'est déménagement à l'autre bout du monde dans la forêt Amazonienne. Et puis en deux c'est bien évidemment la peur, son visage froid et sans expression pourrait me faire croire que j'ai affaire à un tueur à gage.

-O-Oui... ?

Bordel mais quel con, je ne peux pas parler sans bégayer. Je me colle encore plus à la paroi, et c'est à ce moment-là, ou je suis le plus gêner du monde que le souvenir dans l'ascenseur me revient en tête comme un astéroïde qui rentre dans l'atmosphère. Instinctivement je pose ma main sur mon cou à l'endroit où l'homme m'avait sucé, en rentrant chez Jimin le soir même j'avais découvert une petite trace rougeâtre assez visible mais en me réveillant le lendemain il était pratiquement parti étant donné qu'elle était petite.

Monsieur Jeon me regarde intensément, je détourne le regard alors qu'il fait un pas vers moi.

-Efface ce numéro.

-J-Je refuse...

Je n'ose pas le défier du regard parce que je sais que je vais rapidement perdre. Mais bordel ! Pourquoi personne ne rentre ? On est quand même nombreux dans ce building, je me mords la lèvre de nervosité.

-Tu refuses Taehyung ?

J'hoche positivement la tête de haut en bas en tremblant, je sers mon téléphone dans ma main comme si c'est un objet précieux, pour le coup oui vu le prix exorbitant.

Tout se passe très vite et sans comprendre, je me retrouve le dos contre la paroi avec mon patron qui sert ma mâchoire dans sa main robuste et bien plus masculine que la mienne. Je rougis en me rendant compte de la situation, c'est quoi ce bordel ? J'essaye de me débattre mais la poigne forte de mon chef m'empêche de faire le moindre geste.

Est-ce que c'est une technique d'intimidation des chefs pour obtenir ce qu'ils veulent ? Dans une autre situation j'aurai adoré mais là c'est plutôt la peur qui me contrôle et non le plaisir qui semble d'ailleurs d'être parti bien loin.

-Je veux que tu supprimes ce numéro.

Mais pourquoi est-il si obstiné à ce que je supprime ce numéro ? Je n'ai rien fait de mal je me fais simplement un ami, Hoseok ne rigolait vraiment pas en me disant que le grand patron avait interdit aux autres employés de me parler.

-C-C'est mon ami...

La poigne devient plus sévère m'arrachant un couinement de douleur. J'ose enfin planter mes yeux dans ceux de Monsieur Jeon, ma respiration se bloque, ses yeux transpirent de couleur mais d'autre chose aussi, je ne sais pas quoi.

-M-Monsieur lâchait moi s'il v-vous plait.

Le visage de mon patron s'approche de mon oreille.

-Il n'est pas fait pour toi Taehyung.

Il finit par le lâcher sans me regarder et sort de l'ascenseur quand ce dernier s'ouvre quelques secondes après, je reprends ma respiration appuyée sur la paroi. Je me redresse en tremblant sur mes deux jambes et cette fois sans faire attention à la conne de secrétaire qui ne se gêne pas pour me regarder de haut en bas, je rejoins mon bureau en passant bien sûr devant le bureau de Monsieur Jeon.

Je souffle bruyamment en m'affalant sur mon fauteuil, je frotte mon visage avec mes mains. Tout est passé si vite que je n'ai rien compris à ma vie et pourquoi m'a-t-il dit ça sur Hoseok ?

Je prends mon téléphone pour regarder le contact de Hoseok et avec surprise je remarque qu'il s'est renommé « Hobie », mignon.

Je lui envoie un message en précisant que c'est mon numéro pour qu'il puisse me mettre dans ses contacts. Je souris en posant mon téléphone sur le côté pour reprendre mon travail, je ne veux pas me faire plus engueuler alors c'est mieux de faire profil bas.

Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi il a réagi comme ça ?

Hoseok a-t-il quelque chose à cacher ?



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Jeon Corporation • kvOù les histoires vivent. Découvrez maintenant