Bien à toi connard

207 14 12
                                    

Hey les chaussettes !

Cet os contient du harcèlement, manipulation, chantage, il y a mention de TCA (Troubles du Comportement Alimentaire), présence d'un langage assez violent et enfin de suicide. 

Prenez soin de vous et si vous savez que un ou plusieurs sujets cités ci dessus ne vous fera pas de bien alors ne le lisez pas. 

Je vous souhaite une bonne lecture malgré ses sujets peu joyeux. 

L'archiduchesse.

________________________________________________________________________________

Connard,

Je ne comprends pas vraiment ce qui m'arrive mais je sais que c'est ta faute si je me noies. Du jour au lendemain je me suis rendu compte que tu m'avais emprisonné dans tes filets. Tu les as tissés autour de moi en me souriant de ton sourire doucereux, celui qui calme mes douleurs et mes maux. Je ne me suis rendu compte de ce que tu faisais que trop tard. Maintenant, je me perds dans l'ombre de ton aura malfaisante. Je ne peux plus t'échapper. Tu es fier n'est-ce pas ? Je ne suis plus qu'une bête aux abois qui attend que toi, le grand prédateur, la dévore.

Le pire dans tout ça c'est que je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça. Rien il me semble. Tu avais juste envie de t'amuser, ça te faisait rire je crois. Dans ce cas tu es un véritable connard, le roi des connards et un petit con de première qui aime la cruauté. Tu ne mérites pas d'être heureux dans ce cas. Je sais que je suis naïf. Je m'en veux de ne m'être rendu compte de rien, d'avoir fermé les yeux sur trop de choses. Mais même si j'ai des faiblesses, ce n'est pas une raison pour les exploiter. J'espère en tout cas que ça t'a plu car maintenant je te souhaite tout le malheur du monde, je veux que tu souffres comme moi j'ai souffert, que tu te rendes compte de tout ce que tu m'as infligé et que tu ne dormes plus la nuit en pensant à ce que tu m'as fait. Je voudrais que tu crèves à petit feu pour que je puisse enfin comprendre ce qui t'as procuré tant de plaisir à me faire du mal.

Mais je ne suis pas comme toi. Je ne suis pas un connard.

Est-ce que tu te souviens au moins comment ça a commencé ? Je suis sûr que non. T'en as rien à foutre de toutes façons. Tout ce qui te faisait plaisir c'était rabaisser le petit Thomas, l'utiliser pour le ridiculiser jusqu'à faire de lui ton esclave. Ça t'amuse de faire ça et tu te fiches bien de comment ça commence, tu as dû oublier. Alors laisse moi raviver tes souvenirs. Laisse moi te montrer à quel point tu es un connard, à quel point tu es un monstre, à quel point tu as perdu ton humanité. Si jeune et si beau, c'est tellement dommage ! Je veux qu'en lisant cette lettre, tu te sentes dégoutté de ton comportement, que tu vomisses tes tripes en pensant à tout ce que tu m'as fait et que tu aies trop honte pour continuer à vivre. Alors lis bien attentivement.

Ça a commencé il y a six mois ou peut- être bien plus longtemps que ça. Tu es un roi de la manipulation, un véritable serpent putride qui se faufile dans les plaies des gens et les exploitent. Tu es trop vicieux pour que je sache quand tout cela a vraiment commencé. Alors je vais reprendre depuis le tout début, quand on s'est rencontré, le pire jour de ma vie. Ça ne l'a pas toujours été non. Pendant longtemps, j'ai même chéri le hasard qui a permis notre rencontre. Quelle erreur !

Tu ne te souviens peut-être pas de ce jour où tu t'es assis à côté de moi. Non c'est tellement banal de faire ça pour toi. Tu t'assois toujours à côté de tes futures victimes. Tu prends les personnes comme moi, faibles, isolées. Nous sommes plus simples à embobiner n'est-ce pas ? Je n'ai pas beaucoup d'amis dans ma classe de physique. Alors la place à côté de moi était libre. Tu te souviens quand tu t'y es assis ? Ça te revient ? Non sûrement pas c'est encore trop vague. Alors laisse moi te dire qu'ensuite, tu m'as eu immédiatement. Tu as simplement discuté avec moi. Je ne suis pas fermé aux autres sans pour autant ressentir le besoin de me faire des amis dans cette classe. Alors discuter avec moi est plutôt facile. On a simplement fait connaissance. Enfin c'est ce que je pensais. Toi tu posais déjà tes pièges.

Les OS de l'archiduchesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant