Réveillon

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Hey les chaussettes !

Je vous souhaite une très belle année en retard ! Je ne reviendrai pas sur l'année que j'ai passé mais je voulais quand même vous remercier pour vos votes, vos petits mots gentils ou même ceux qui ne se manifestent pas mais qui sont bel et bien là. Vous faites de mes histoires ce qu'elles sont et pour ça je ne vous remercierai jamais assez. 

Me voici avec un petit (pas si petit que ça) OS pour l'occasion. C'est la suite de celui que j'avais écrit pour Noël. Il y a des passages que j'apprécie et d'autres moins, mon avis est mitigé, à vous de voir s'il vous plaira. 

Bonne lecture !

L'archiduchesse

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Thomas était anxieux. Il se tordait les mains dans tous les sens, se mordait la lèvre inférieure et agitait sa jambe droite dans un tic nerveux. Il n'avait qu'une envie, descendre de la voiture et inspirer un grande goulée d'air frais pour se calmer. Mais pour ça, il devrait attendre qu'ils soient arrivés. Et il n'était vraiment pas prêt à affronter ce qui les attendait à l'arrivée. Il avait à la fois hâte que le trajet se termine pour qu'il puisse enfin calmer son stress mais il aurait également voulu ne jamais arriver.

Newt conduisait à ses côtés, imperturbable, avec ce petit sourire aux lèvres, celui qu'il lui connaît bien. Le jour où le blond ne possédera plus cette lueur joueuse dans son regard et ce sourire plein de vie, il faudra s'inquiétait. Il était silencieux, concentré sur la route en apparence mais en réalité, Dieu seul connaît le véritable cours de ses pensées. Il jetait de temps en temps des coups d'œil à Thomas qui se tortillait sur le siège passager, en proie au malaise. Il souriait, moqueur avant de revenir à la route. Et le brun soupirait tout en se disant qu'il avait du soucis à se faire avec un petit ami pareil. Mais Newt était tout de même attentionné et il voulut qu'il cesse de se torturer. Il posa une main tendre sur son genou et chercha à le rassurer.

« Déstresse Tommy. Ils te connaissent déjà mes parents. Vous êtes tellement venu foutre le bordel dans la chambre de Sonya quand vous étiez au lycée qu'ils pourront pas t'oublier !

— Mais le contexte est différent ! désespéra Thomas. »

Newt rit, moqueur. Il coula un regard brûlant vers le brun et lui offrit un sourire pervers. Thomas roula des yeux, tout de même rougissant face au regard qu'il lui lançait. Il sentit la main de Newt se resserrer sur sa cuisse.

« Ne t'en fais pas Tommy, je suis sûr qu'ils seront ravis de savoir qui partage mon lit ces derniers temps. »

Immédiatement, Thomas se sentit rougir jusqu'à la racine des cheveux. Son cœur s'accéléra et il sentit ses intestins remuer doucement. Newt éclata de rire en le voyant prendre des couleurs. Thomas lui jeta un regard de biais avec une moue sur le visage. Il passait son temps à le taquiner de la sorte, c'était devenu son nouveau passe temps préféré. Mais cette fois il ne riait qu'à moitié et il le sentit bien. Il sentit très clairement sa main remonter sur sa cuisse alors qu'il lui jetait un rapide regard rempli de désir. Thomas déglutit. Ils ne sortaient ensemble que depuis six jours et il s'étonnait du nombre de fois où ils avaient déjà fait l'amour. Il se souvenait de la période des début dans un couple, il avait déjà vécu cela une ou deux fois. Cette fameuse période où il est difficile de se séparer de l'autre, d'arrêter de le toucher, cette période où l'on désire constamment. Il la vivait actuellement avec Newt mais en bien plus fort. Sa propre libido le surprenait. Elle transformait n'importe quelle réflexion comme celle que Newt venait de faire en une opportunité pour faire l'amour. Et visiblement il n'était pas le seul dans ce cas là.

Les OS de l'archiduchesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant