Un matin

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Le soleil matinal qui se glisse entre la fente des volets réveille doucement Newt. La caresse des premiers rayons du soleil est un délice. Ils réchauffent doucement la peau à leur portée, éclaire ses cheveux blonds posés sur l'oreille comme une auréole et plante la satisfaction dans son cœur. Il n'y a pas meilleure sensation pour se réveiller. Il sent déjà les rayons de soleil gorger sa peau de vitamines D et alors il se sent bien. Il n'a pourtant pas encore ouvert les yeux. Cependant il sait que cette journée sera bonne.

Son corps se réveille avec lenteur. Il se rend compte de la caresse des draps sur sa peau nue, de l'air frais qui se dépose sur sa jambe gauche hors des draps, de la douceur des tissus sous ses doigts... Il est si bien là. Il enfonce un peu plus la tête dans l'oreiller et sourit. Il prend conscience de la main de Thomas posée sans force sur son ventre, de la chaleur rassurante et apaisante de la paume contre sa peau et un sentiment de bonheur s'installe dans son bas ventre. Il laisse échapper un soupir heureux et écoute le souffle profond de son petit ami qui lui indique qu'il dort encore.

Il voudrait rester là toute sa vie. Il est si bien. Mais le sommeil l'a quitté alors il ouvre les yeux. Ses paupières papillonnent pour habituer ses yeux à la lumière du soleil matinal. Lorsqu'il parvient à les garder ouvert, il balaie la pièce du regard. Il sourit en apercevant leurs vêtements encore abandonnés au sol. Ses yeux se posent sur son réveil sur la table de chevet. Il est déjà plus de dix heures mais Newt s'en fiche. Il est si bien dans ses draps avec la paume de son amour sur le ventre qu'il compte bien en profiter encore un peu.

Pleinement réveillé après en, il repousse la couverture sur sa taille et se saisit des doigts de Thomas avec délicatesse. Sans le réveiller, il les porte à sa bouche et les embrasse avec précaution. Il garde sa paume contre lui pendant un moment et la caresse amoureusement en songeant à l'ampleur de son amour. Il l'aime tellement, d'un amour incommensurable. Il n'est même pas en mesure de dire jusqu'où va cet amour, il n'en a jamais vu les limites en cinq ans de couple.

Il se retourne doucement entre ses bras et se retrouve face à lui, un sourire attendri aux lèvres. D'une main délicate, il chasse les quelques cheveux bruns tombant sur le visage endormi de son amant et dépose un baiser sur son front. Newt aime ce genre de matin où il peut l'admirer. Il semble apaisé. Ses traits sont détendus, son nez mutin semble provoquer les mauvais rêves de venir le hanter et ses lèvres ainsi abandonnées appellent Newt avec force. De son pouce, il les caresse tendrement et il se rallonge plus confortablement, plus proche de lui.

Une jambe de Thomas se glisse entre les siennes alors que l'endormi bouge un peu dans son sommeil. Le contact de leurs peaux nues sous les draps donne des frissons à Newt. Il est si réactif aux contacts de Thomas... D'un geste rêveur, il vient tracer la ligne de l'épaule de son amour découverte par les draps. Ses doigts provoquent un frisson chez le brun et le fait grogner doucement. Newt sourit en voyant la chaire de poule se déposer sur la peau de Thomas. De la pulpe de ses doigts, il parcourt avec lenteur le chemin de son épaule à sa mâchoire, caressant au passage les quelques grains de beauté qu'il y rencontre.

Thomas finit par ouvrir doucement les yeux. Il les referme presque immédiatement et ses muscles se tendent un à un. Il s'étire dans un grognement et se replace contre son oreiller. Newt continue de lui caresser la peau. Il finit par poser sa paume sur la joue de Thomas et la caresse de son pouce. Il sourit en le regardant peiner à se réveiller. Il tente une nouvelle fois d'ouvrir les yeux et baille en cachant son visage dans l'oreiller. Les yeux à peine ouvert, il offre un sourire à Newt. Le blond agrandit le sien et suspend ses caresses. Il se perd une nouvelle fois dans la contemplation de son homme.

« Bonjour mon amour. Murmure-t-il. »

Thomas balaie le visage de Newt de ses yeux entrouverts et, dans un grognement incompréhensible, il attrape la taille du blond pour le ramener contre lui. La main de Thomas dans le creux de ses reins arrache un nouveau frisson à Newt. Il rit un peu alors que Thomas cale sa tête dans cou comme un chat en manque de caresse. Il sent ses lèvres fines lui embrasser le cou alors que lui plonge sa main dans les cheveux bruns. Ils restent de longues minutes enlacés ainsi, Thomas à toujours du mal à se réveiller. Il le sent tenter d'ouvrir les yeux, ses cils caressant son cou. Il faut dire qu'ils sont si bien là et que les caresses de Newt dans ses cheveux sont divines. Finalement, Thomas le repousse doucement pour pouvoir déposer un chaste baiser sur ses lèvres.

Les OS de l'archiduchesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant