Le prix de la tranquillité

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Hey les chaussettes !

Ca commençait à faire longtemps n'est-ce pas ? J'ai l'habitude d'écrire pleins d'OS pendant les vacances et là, rien du tout ! C'est parce que j'ai préféré écrire tout plein de chapitres d'une histoire qui sortira dans pas longtemps ( j'espère ), une fois que je l'aurais terminé. Je vous en dis pas plus parce que je suis clairement pas sortie de l'auberge ! Je projette de terminer l'écriture pendant les vacances de Pâques mais je vais rester vague là dessus car même si ma trame est déjà bien formée, je n'ai absolument aucune idée sur le nombre de chapitre qu'il me reste à écrire. 

Tout ça pour dire que ce recueil va rester un peu entre parenthèse parce qu'en plus de ça, je passe mon bac cette année. Il faut donc que je prépare ce Grand Oral de mes deux et que je fiche mes cours de philo et que je remplisse parcoursup etc... Donc je n'ai clairement pas vraiment le temps d'écrire.

Donc cet OS sera peut-être le dernier avant un certain temps. C'est pour ça qu'il est tout doux pour changer XD. 

Enfin bref, je vous embête pas plus !

Bonne lecture mes chaussettes !

L'archiduchesse.

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L'air chaud et humide de la salle de bain est empli de l'odeur douce et réconfortante du savon. L'eau chaude qui s'écoule dans la baignoire remplie le silence d'un léger gargouillis. La mousse recouvre le niveau de l'eau évoluant lentement le long des parois blanches. Assis sur la banquette, Newt, une serviette sur les genoux, profite des derniers rayons de soleil traversant la fenêtre. Il se sent épuisé et las et attend les yeux fermés que son bain se remplisse. Il pourrait s'endormir dans cette atmosphère chaude et douce. Mais avant de passer une bonne nuit reposante, il veut profiter de ce bain. Il en a rêvé toute la journée. Il veut délasser ses muscles et sentir le bien-être envahir son corps. Il veut se sentir détendu et propre avant de se glisser entre ses draps. Alors il laisse tomber sa serviette sur la banquette et éteint le robinet. Il glisse précautionneusement un premier pied dans l'eau et la mousse, laissant la surface glisser le long de son membre et épouser ses formes. L'eau est chaude et la douceur de la mousse fait s'échapper un soupir d'entre ses lèvres. Il y glisse son deuxième pieds, appréciant l'onde glissant sur chaque parcelle de sa peau, puis, il s'accroupit afin de s'immerger avec lenteur, profitant de chaque instant de ce plaisir qu'il s'offre. Il finit par s'allonger totalement, laissant ses muscles se détendre un à un, l'eau chaude absorbant leur tension. Il se laisse flotter paisiblement, les yeux fermés. Un soupir de bonheur lui échappe. Il se sent au paradis.

« Newt ! »

Mais évidemment, il fallait que ça ne dure pas. La voix forte qui l'appelle fait éclater sa bulle de bien être et l'agacement se saisit aussitôt de lui. Il pousse un grognement réprobateur que son compagnon ne peut pas entendre et oublie aussitôt cette interruption. Il la chasse tout simplement de son esprit, préférant se concentrer sur la sensation de l'eau chaude autour de sa peau et de la mousse qui crépite dans ses oreilles. Il veut simplement se détendre après la journée qu'il vient de passer, Thomas peut bien se passer de lui quelque temps. Du moins il aimerait bien que tel soit le cas. Alors il ferme un peu plus les yeux et se laisse bercer par son bain. Les bruits étouffés de l'appartement lui parviennent à travers la porte de la salle de bain. Il y a des cris, des pleurs et Thomas qui l'appelle avec toujours plus d'agacement dans la voix. Mais si Newt est sûr d'une chose, c'est qu'il ne bougera pas. Cependant les appels répétés de son compagnon ne l'aide certainement pas à se détendre. Ils ne font que l'agacer un peu plus et il sert la mâchoire, essayant de contenir son agacement. Mais bientôt, Thomas n'est plus le seul à l'appeler. Une petite voix aiguë et criarde reprend les cris sur un ton malicieux et joueur. Mais Newt ne répond toujours pas. Il peut se débrouiller seul, il peut se passer de lui pour une fois. Ce n'est hélas pas ce qu'il comprend quand des pas déterminés et agacés s'approchent de la salle de bain. La porte s'ouvre d'un coup et un profond soupire s'échappe des poumons de Newt. Il ne veut pas qu'on vienne le déranger dans son bain avec des préoccupations qui ont déjà étaient siennes toutes la journée. Au tour de Thomas maintenant. Il peut se débrouiller se répète-t-il une fois de plus alors qu'il sait pertinemment que s'il vient le déranger, c'est qu'il n'y parvient pas. Thomas s'apprête à parler mais dès le premier son qui franchit ses lèvres, Newt inspire profondément et enfonce sa tête sous l'eau. Il ne veut pas l'entendre. Il ne veut entendre personne, seulement les remous de l'eau de son bain. Il se détend alors qu'il n'entend plus la voix de Thomas, couper par l'eau agitée contre ses oreilles. Debout près de la baignoire, son compagnon pousse un soupir légèrement agacé et s'accroupit, les bras appuyés sur l'acrylique blanche. Et alors que les sons étouffés de ses mouvements ne parviennent plus à Newt à travers l'eau, ce dernier le croit parti. Il sort alors la tête de l'eau, inspirant fortement, et se réinstalle dans le fond de la baignoire en dégageant ses cheveux de son visage. Il garde les yeux fermés et appuie sa tête contre le rebord, prêt à se détendre pour de bon.

Les OS de l'archiduchesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant