Les OS de l'archiduchesse

Poker

Hey les chaussettes !

Bon j'ai déjà fait dans ce style d'OS, ça peut paraître un peu redondant mais bon je l'aime bien alors je le poste quand même. 

Je pensais que ça allait être un truc court, je m'étais dit 2000 mots pas plus eeeeeettt j'en ai fait le double... Même quand je prends des situations toutes simples j'arrive pas à faire court -_-'

Bref, bonne lecture mes chaussettes !

L'archiduchesse

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Il se passait dans ce bar, plus précisément entre ses reins, un phénomène intense que Thomas parvenait difficilement à cacher. Là, dans le fond de l'établissement, à une table ronde où personne ne venait les déranger, une partie de poker se déroulait, éclairée d'une lueur qui rendait l'atmosphère mystérieuse. Assis à cette table, quatre homme tenaient dans leurs mains des cartes. Chacun d'entre eux paraissait implacable et les regards passaient de leur jeu respectif à leur visage. L'ambiance enfumée planait au dessus de la table alors que le blond en face de Thomas avait rallumé une cigarette qu'il tenait du bout de son porte cigarette avec une élégance et une nonchalance qu'il n'avait jamais pu apercevoir chez personne d'autre. Lui même tirait sur un cigare bon marché tout en s'efforçant de paraître neutre alors que son jeu ne lui apporterait certainement pas l'avantage. Il fit glisser ses yeux sur son voisin de gauche qui avait l'air passablement énervé. Il ne semblait pas savoir très bien se contrôler et il se dit qu'au moins il n'était pas le seul dans une mauvaise passe. Cependant, il pensa que ce blond baraqué au visage inquiétant ne devait pas perdre pour le bien de tout le monde. Il dériva sur l'homme noir assis à sa droite, Alby, son ami à l'origine de cette partie. Son visage ombragé par son chapeau melon était parfaitement impassible et ainsi confortablement installé dans son siège, il avait l'air plutôt confiant.

Cependant, il sut que ce n'était pas de lui dont il devait se méfier le plus quand l'autre blond à la cigarette face à lui s'avachit dans son siège, un sourire au coin de ses fines lèvres. Il le vit s'étirer avec délectation et déplier ses jambes pour les croiser sur la table. Thomas ne réussi qu'à observer cet homme qu'il connaissait à peine et pourtant à l'origine de son trouble. Ses yeux se posèrent sur ses chaussures vernies et les chaussettes grises que laissait apercevoir son pantalon de velours cramoisi. Le regard colérique du blond baraqué se posa sur lui avec méfiance et l'autre lui offrit un sourire insolant. La première pensée qui traversa Thomas lui dit qu'il avait un charme indéniable. Ses yeux noirs brillaient d'une lueur joueuse et pleine de malice qui, de manière surprenante, le fit déglutir. Sa deuxième pensée le ramena à la réalité en lui intimant de se méfier de lui. Il allait gagner, il y avait peu de doutes possibles. Mais presque aussitôt, Thomas douta. Les yeux plissés, il observa un peu mieux ce blond confortablement installé avec un sourire insolent. Il observa ses longs doigts blancs et fins apporter le porte cigarette à sa bouche et il tira une longue taffe. Il ne perdit pas une miette de ses lèvres se posant sur le morceau de plastique et soufflant par la suite avec lenteur la fumée blanche. Il remonta à ses yeux et se concentra un peu plus. Son vis à vis le regardait également droit dans les yeux. Thomas s'en sentit perturbé. Il y lut de la malice, un plaisir pervers de les défaire et une lueur de défi. Il bluffait. Il en était quasiment certain.

Les yeux noirs se détachèrent de lui avec lenteur alors que l'autre blond colérique abattait sans délicatesse son poing sur la table en bois. Son regard appuyé par ses sourcils à la forme étrange ne présageait rien de bon songea Thomas. Pourtant les yeux noirs malicieux ne perdirent pas de leur intensité et restèrent à l'observer avec défi. Les yeux de Thomas et Alby faisaient l'aller retour entre les deux autres hommes, craignant ce qui allait se produire. Mais le baraqué n'en vint pas aux mains. Il parla simplement d'une voix sèche et coupante.