Les génies bleus

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Hey les chaussettes !

J'ai retrouvé une nouvelle que j'avais écrit il y a un an maintenant quand je commençais tout juste à découvrir le Newtmas *nostalgie*

Je l'avais écrit pour un concours sur mon ancien profil ( sur lequel je me connecte une fois tous les trois mois ptdrr ). En gros je devais faire une nouvelle de science fiction et placer ces trois mots dans mon récit : arbre, guitare et créature. Ce concours n'a jamais abouti par manque de participants mais moi j'aimais bien ce que j'ai fait. Bon depuis j'ai progressé et je lui ai offert une réécriture à la newtmas pour vous mes chaussettes ;-)

Bonne lecture !

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Nous sommes en deux mille cinquante deux. Il y a dix ans à New-York, une scientifique, Teresa Agnès, a provoqué une explosion dans son laboratoire alors qu'elle recherchait un moyen de régénérer la flore de la planète. Chaque été, des incendies ravageaient les forêts du monde entier sans oublier la déforestation, mettant ainsi l'écosystème planétaire à mal. Il fallait agir et vite avant qu'il ne soit trop tard. Les effets de la pollution se faisaient déjà bien trop ressentir pour qu'ils soient négligeables.

Mais le docteur Agnès a commis une erreur. Ce n'était pas une explosion à proprement parler. Il n'y avait pas de flamme, pas de souffle destructeur, pas de fumée ni de gaz. C'était une explosion florale. On raconte que, brusquement, une jungle est apparue dans ce quartier de New-York, détruisant tout sur son passage. Les plantes poussaient à une vitesse folle et il naissait des arbres qu'on pourrait dire centenaire alors qu'ils n'avaient pas dix ans. La violence de leur brusque croissance avait tout détruit. Les plantes avaient grandi de façon si dense et rapprochée qu'il ne restait plus rien des quartiers touchés.

Cette nuit là, les pompiers, la police et l'armée tentèrent de déblayer cette partie de la ville à la recherche de survivants. Ils eurent la surprise de constater que pour une branche coupée, des dizaines en jaillissaient avec violence à l'image des têtes de l'hydre vaincue par Hercule. Ils n'eurent pas le choix d'abandonner, perdant des hommes étouffés par les branches ou la colonne rompue par la violence de la repousse. Ils découvrirent également un autre phénomène étrange. La nuit des yeux bleus énormes les scrutaient sans bouger. Un homme blessé par la forêt vit ces yeux s'approcher de lui. Terrorisé, il n'avait pas bougé. Il avait entendu comme un ronronnement et sentit une langue rappeuse lécher sa blessure. Le lendemain, il était guéri et n'avait pas une cicatrice. Ils avaient appelé ces créatures de la nuit les « génies bleus ». Ils étaient à la fois craints et adorés. Personne ne savait à quoi ils ressemblaient vraiment.

Un autre phénomène étrange avait été répertorié. Cette jungle incroyable produisait dix fois plus d'oxygène que la forêt Amazonienne. Sans le savoir ni le vouloir, Teresa Agnès avait créé un deuxième poumon à la planète. L'apparition de cette jungle fit polémique. Les écologistes croyaient d'abord que tout ça avait été dû à des produits dangereux. Mais rien n'avait été détecté. A présent, ils militaient contre le gouvernement qui cherchait à détruire cette jungle en pleine ville. Car l'apparition de cette forêt immense avait eut un énorme impact sur la bourse du pays. L'économie de New-York c'était soudainement stoppée et la bourse avait effectué une belle chute libre, entraînant le monde entier.

Évidemment, la crise fut partout moins intense qu'à New-York même. Des familles se tuaient au travail pour pouvoir acheter de quoi manger. Beaucoup de parents durent abandonner leurs enfants pour survivre eux même. Thomas faisait parti de ses enfants au nombre infini. Il se souvenait de sa mère, une belle femme aux cheveux noirs et aux yeux tellement clairs que s'en était impressionnant. Il se souvenait de son visage en pleur au dessus de lui quand elle l'avait laisser seul dans une ruelle. Elle lui avait dit de ne jamais oublier qu'elle l'aimait mais qu'il devait rester là sans bouger. Thomas avait huit ans alors oui, il avait obéit à sa mère. Il avait passé la nuit dans cette ruelle sans bouger en pleurant de peur. Il espérait de tout son cœur que sa mère reviendrait mais elle n'était jamais revenue.

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