Les OS de l'archiduchesse

Un cliché qui n'en est pas vraiment un (enfin j'espère )

Hello !

Excusez ce titre à rallonge j'avais pas d'idée 😅 Vous allez me tuer en plus.

Me revoilà avec un nouvel os, j'ai étrangement peu de devoir c'est louche. Enfin du coup j'ai eu tout le loisir d'écrire ce week-end. J'en ai pondu quatre nouveau (dont celui là) ils arriveront dans la semaine. 

J'ai besoin de votre avis aussi ! Plusieurs personnes m'ont demandé une suite de "En coulisse". J'en ai écrit une mais je n'en sui pas vraiment satisfaite et j'ai peur de gâcher la première partie en publiant celle là. Donc si VRAIMENT vous voulez une suite faîtes le moi savoir.

Enfin bref. Bonne lecture mes chaussettes !

L'archiduchesse.

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Thomas se tenait devant l'autel, Teresa à ses côtés. Il devait passer le plus beau jour de sa vie aujourd'hui. Du moins il était sensé l'être. Tout était parfait. Teresa était magnifique dans sa robe, il épousait la femme de sa vie, ses parents étaient fiers et émus, ses amis étaient heureux, le prêtre s'apprêtait à les unir... Tout était vraiment parfait.

Tout ? Non.

La place de son témoin était vide. C'est son meilleur ami Newt qui devait si trouver. Il lui avait assuré être là, bien qu'il ne se soit jamais réellement entendu avec Teresa.

Enfin ça c'était avant la veille au soir. Dernier jour avant de se lier à la femme de ses rêves, il avait eu besoin d'être accompagné. Le silence de son appartement augmentait fortement son stress, il avait eu besoin de quelqu'un pour le rassurer. Newt avait accepté. Seulement tout avait rapidement dégénéré. Thomas lui avait servi un verre d'alcool et ils s'étaient installés dans le canapé. Et puis ils avaient commencé à se raconter leurs souvenirs jusqu'à ce que Newt l'accuse amèrement d'y mettre fin. Il lui avait dit sans détour que son mariage ne permettrait plus leurs sorties et fous rires, que Teresa l'entraverait. Thomas avait vu rouge, il s'était défendu. Il était déjà avec Teresa, il vivait déjà avec elle, qu'est-ce que le mariage changerait dans leur relation ? Il n'y a que pour lui et Teresa que les choses changeront. De là, les reproches avaient fusé. Les mots passaient le pas de leurs lèvres avant même qu'ils ne s'en rendent compte, donnant naissance à la plus grosse dispute depuis les débuts de leur amitié.

Quand Newt était parti en claquant la porte, Thomas avait aussitôt regretté ses paroles. Ses mots avaient été bien plus tranchants qu'il ne l'aurait voulu. Il avait blessé trop profondément son meilleur ami. Il n'avait pas du tout été sympa et il s'était mis à culpabiliser. Il avait pleuré et il avait peu dormi, ressassant ce qu'il venait de dire à Newt. Il avait pris son téléphone un nombre incalculable de fois. Il avait hésité longtemps avant de l'appeler. Et finalement il l'avait fait. Newt n'avait pas répondu.

Et maintenant qu'il se tenait devant l'autel, les épaules voûtées, il se rendait de plus en plus compte à quel point il avait été blessant. D'accord, Newt avait ses torts mais il n'avait pas été tendre non plus. Il espérait qu'il viendrait tout de même, qu'il passe la porte et lui offre un sourire en venant s'installer à côté de lui. Parce qu'il n'imaginait pas son mariage sans son meilleur ami. Et pourtant c'était ce qui était en train de se passer. Il avait des cernes, il se mordait l'intérieur de ses joues à défaut du bout de ses doigts et il laissait échapper régulièrement un soupir, espérant se détendre. L'absence de Newt le stressait plus que de dire oui à Teresa.

Et pourtant, il n'allait pas reporter son mariage pour autant. C'était trop tard de toutes manières. Ils y étaient, le prêtre était en train de formuler la célèbre phrase. Il n'allait certainement pas partir en courant à la recherche de son meilleur ami. Meilleur ami qui pouvait être n'importe où dans le monde. Newt était de ceux qui partent sur un coup de tête ou un coup de sang. Il lui avait déjà fait le coup. Quelques années auparavant, il avait fini par savoir qu'il était parti en Inde, à la recherche d'air pur et de nouveauté, lui avait il dit sur le ton qu'il prenait quand il voulait paraître détaché de leur récente dispute, montrer que ça ne l'affectait pas alors que si, il était mal.