My Love [ T.3 de "This Boy" ] [ Terminé ]

Epilogue

- Bienvenue à la maison Alan Philippo Pasquarelli ! Dis-je doucement

Nous venons de rentrer à la maison avec notre petit bébé. J'ai accouché il y a quelques jours d'un magnifique petit garçon que nous avons décidé de nommer Alan Philippo. Philippo en homage au père de Ruggero.

Nous sommes très heureux d'accueillir un nouveau membre dans notre famille. Les filles sont ravis d'avoir un petit frère. Elles sont tellement mignonnes avec lui. Elles sont délicates et ont conscience qu'il est fragile étant donné que c'est un bébé.

Paris arrive vers moi. Il me fait la fête. Mon chien m'avait manqué pendant ces quelques jours. Il faut dire que Paris a pris soin de moi ces derniers mois tout comme lors de ma première grossesse. Ce chien m'étonnera toujours.

Alan dors profondément dans son cosy. Je ne veux surtout pas le réveiller. Je le pose un sécurité sur la table du salon ou Paris ne peut pas l'atteindre puisque même s'il sait que c'est un bébé, il reste quand même brusque.

- Repose toi bébé, je vais ranger tout ça. Me dit-il en me montrant tous les sacs

Je lui sourit.

- On fera ça après, vient t'asseoir avec moi mon cœur. Lui dis-je

Ruggero est un papa comblé. Quand nous avons appris que c'était un petit garçon, Ruggero à tout de suite sauté de joie. Je sais qu'il rêvait de ça. Il est vrai qu'il se sentait seul avec trois filles à la maison. Maintenant, c'est à peu près équilibré. Il ne manquerait plus qu'un autre petit garçon. Mais pour le moment, on va attendre. Je crois que la famille est assez grande.

Je m'installe. Ruggero part chercher Alan et le pose en face de nous, sur la table basse du salon puis il vient s'assoir à côté de moi. Je pose ma tête sur son épaule et lui passe son bras autour de mes épaules.

Nous ne parlons pas pendant quelques secondes. Un silence agréable où nous profitons de l'instant.

- Il est parfait. Dis-je

- Comme son père ! Rit Ruggero

Je lui donne une tape sur la main. Il rit d'autant plus.

- J'espère qu'il ne sera pas aussi prétentieux que son père ! Dis-je

- Je suis imbattable à ce jeu là bébé. Me dit-il

- En effet ! Approuvais-je

Je repose ma tête là où elle était.

- Profitons du silence avant que les filles rentrent et que le bébé se réveil. Dis-je en fermant les yeux

- Mais que serait notre vie s'ils n'étaient pas là. Souffle Ruggero

Il est vrai que notre vie a énormément changé depuis que nous avons des enfants. Nos enfants sont nos merveilles. Ils nous ont appris que la vie valait largement d'être vécu.

- Il est clair que notre vie serait bien moins mouvementée. Riais-je

Je les imagine tous les trois : Adèle, Amélia et Alan, entrain de courir dans toute la maison suivit de Paris. Je rigole toute seule en pensant à cela. En réalité, je me hâte de voir cette scène se réaliser. Ça serait une immense fierté que de voir mes enfants jouer ensemble.

- Qu'y a-t-il ? Me demande-t-il

- Je suis fière de nous.

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Épilogue