Chapitre LXI

919 51 9
                                    

Cela fait maintenant quelques jours que nous sommes revenus à la maison. Tout se passe bien pour le moment. Il y a certes quelques difficultés mais nous parvenons toujours à y faire face.

Le pire reste la nuit. Les filles se réveillent toutes les trois heures pour manger ce qui nous fait une nuit très courte puisqu'elles mettent environ une heure pour ingurgiter quelques millilitre de lait. Le bonheur... mais il paraît que ça s'arrange au fur et mesure qu'elles grandissent.

Ruggero est celui qui est le plus touché par le manque de sommeil puisqu'il travail la journée. Il n'a pas beaucoup de temps pour se reposer. Je le plein le pauvre. J'essaie, le soir, de m'occuper au maximum des filles pour qu'ils puissent aller se coucher au plus vite. Mais malgré la fatigue, il tient le coup.

- Tu es sûr que ça ne te dérange pas si mes frères viennent ? Lui demandais-je

- Bien sur que ça ne me dérange pas. Me dit-il

- Si tu es trop fatiguée, monte te coucher. Ne t'inquiète pas, ils ne t'en voudrons pas, ils savent ce que c'est. Lui conseillais-je

- Je vais au moins les accueillir. Insiste-t-il

Je soupire. Je sais qu'il ne veut pas faiblir.

- Repose toi un peu au moins avant qu'ils arrivent. Lui dis-je

- Non, je vais t'aider. Me dit-il

- Ruggero... je vais me débrouiller. Ne t'inquiète pas. Les filles dorment, je n'ai qu'à m'occuper de l'apéritif. Allonge toi sur le canapé. Insistais-je

Il finit par m'écouter. Il était temps. Qu'est-ce qu'il peut être têtu parfois.

•••

Je finis de préparer tout ce qu'il faut et au même moment, mes frères frappent à la porte. Je me dirige vers le salon. Je surprend Ruggero entrain de dormir. Je souris. Je savais qu'il n'allait pas faire long feu.

Je m'approche de lui.

- Mon cœur ? Ruggero ? Essayais-je de le réveiller

Il grogne.

- Monte te coucher, tu t'es endormi sur le canapé. L'informais-je

Il ouvre les yeux doucement.

- Non, je vais rester avec vous. Dit-il a moitié endormi

- Rugge ! Tu arrives à peine à ouvrir les yeux. Va te coucher s'il te plaît. Sinon j'ouvre à mes frères et je leur dit de te porter jusqu'au lit. Lui dis-je

Il se redresse.

- Tu rigoles j'espère ? Me demande-t-il

- Non ! Ils sont à la porte. Je peux le faire si tu veux. Lui lançais-je avec un air de défit

Il soupire.

- Bon... d'accord... je monte. Fini-t-il par dire

Je souris de satisfaction. Il se lève. Je l'embrasse et quand il passe devant moi, je lui donne une tape sur les fesses. Il se retourne et hausse les sourcils. Pour continuer à jouer, je lui fait un clin d'œil. Il rit et fini par monter après avoir jeter un coup d'œil aux filles.

Je finis par aller ouvrir à mes frères qui attendent depuis un long moment maintenant.

- Et bien ! J'ai cru que t'allais jamais nous ouvrir ! S'écrit Alvaro

- Vous étiez entrain de nous faire un troisième gosse ou quoi ? Demande Marco

- Exactement et sur le même canapé que celui sur lequel tu vas t'asseoir !

•••
Chapitre LXI

My Love [ T.3 de "This Boy" ]  [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant