Chapitre LXIV

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   Le printemps est arrivé et pour fêter ça, nous avons décidé d'aller nous promener sur le bord de la plage.

    Le temps est idéal. Le soleil est au rendez vous, les oiseaux chantent et les fleurs commencent à éclore. C'est officiellement la première vraie balade pour les filles. On les sortaient quelques fois mais pas loin de la maison et puis la saison était encore trop fraîche pour osé les exposer à cette température. De plus, aujourd'hui, les filles ont deux mois. De quoi fêter ça comme il se doit. Pour l'occasion, nous avons demandé à la mère de Ruggero ne venir avec nous et quand il s'agit de ses petites filles, elle est toujours présente.

Quand j'y pense, mes parents n'ont toujours pas vu les filles. Ils les ont vu par face Time mais c'est différent. Ils m'ont tout de même envoyé quelques petites choses pour les filles ce qui m'a fait chaud au coeur. Julio, mon père biologique, m'a même dit que c'était sa femme qui avait choisit le cadeau pour les filles et même si je ne la porte pas dans mon cœur et qu'elle ressent la même chose à mon égard, ça m'a fait plaisir de l'apprendre.

Je profite de ce cadre magique pour me détendre. Il est vrai que depuis la naissance des filles, je ne prend plus de temps pour relâcher la pression. Mais ça en vaut la peine. Ces merveilles me font la misère mais elles ne donnent tant d'amour que ça efface tout.

La mère de Ruggero pousse la poucette, ce qui permet à Ruggero et à moi de profiter l'un de l'autre malgré Paris qui nous tourne autour. D'ailleurs, Paris est vraiment très protecteur avec les filles depuis leur venu et même avant quand elles étaient dans mon ventre. Il ne prend même pas la peine de courir à des kilomètres de nous. Il reste à côté de la poucette. Ça me fait vraiment sourire.

Ma tête est posée sur l'épaule de Ruggero. Il m'embrasse la tête. Je relève la tête vers lui. Il me sourit.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandais-je

Il me regarde intensément puis il m'embrasse. Un baiser tendre et délicat.

- On pourrait peut-être laisser les filles à ma mère cette après-midi... me dit-il doucement à l'oreille

- Ah oui ? Et pourquoi faire ? Le cherchais-je

- Tu veux vraiment que je te fasse un dessin ? Rit-il

Je m'approche de son oreille.

- Non, je crois que j'ai très bien compris... lui soufflais-je

Je lui mords le lobe de l'oreille et glisse ma main dans la poche arrière de son jean. Il se mord la lèvre.

- Tu veux jouer à ça ? Me demande-t-il

Je lui lance un regard de défit. Il fait glisser sa main sur ma hanche en prenant avant, soin de passer sa main sur mes fesses.

- J'ai cette envie de te retirer cette robe... me susurre-t-il

Je me racle la gorge. La mère de Ruggero se retourne. Nous faisons comme si de rien était même si c'est très dure.

- Tout va bien ? Nous demande-t-elle

- Oui, tout va parfaitement bien maman.

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Chapitre LXIV

My Love [ T.3 de "This Boy" ]  [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant