Stranger Things Saison 4

Chapitre 9 : La séparation

Pvd El :

Les fêtes passèrent. L'heure des adieux reprit. J'avais un goût amer dans la bouche. Cette scène avait comme un air de déjà vu. Je ne voulais pas partir. Pas cette fois.

Mike me prit à part et je le pris dans mes bras. J'avais les larmes aux yeux.
- Je ne veux pas te quitter, Mike.
- Moi non plus, El. Mais je continuerai de t'appeler chaque jour avec cerebro.
- Et si tu m'oubliais ?
- Ne t'en fais pas, El, jamais je ne t'oublirai. Je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours.
- Moi aussi je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours, Mike.
- Je n'ai pas envie que tu partes.
- Et je n'ai pas envie de partir.
- Bientôt, quand nous serons majeurs, on pourra vivre ensemble. On ne sera plus jamais obligés de se quitter, après ça.
- Quand allons-nous nous revoir, la prochaine fois ?
- Pour les prochaines vacances. Après normalement, vous devriez revenir, avec Mme Byers. Et on ira au lycée, ensemble.
Je l'embrasse. Mais cette fois, ce n'est pas comme d'habitude. Je met toute ma peine, mon amour, ma réception. Le baiser est plus doux, plus passionné, plus fort. Plus fougueux.
Lorsque nous devons nous séparer, je ne peux empêcher les larmes de couler. Mike n'en est pas loin non plus. Il prend mon visage entre ses doigts et essuie mes larmes. Son geste est tellement tendre que je frissonne.
- Hé, El. Tu sais, on ne se quitte pas vraiment. Je serais toujours avec toi, là.
Je met ma main sur son coeur. Elle sourit.
- Il suffit d'y croire.
Je le pris encore dans mes bras. Après, nous sortons retrouver les autres. Je dis au revoir aux autres aussi. C'est très dur mais je sais que nous nous reverrons bientôt. Pour Max, ce fut très dur. Presque autant que pour Mike mais quand même pas autant.
Je le reprend dans mes bras. Je ne peux plus arrêter de pleurer. Je ne veux plus arrêter de pleurer. Ils me manquent déjà. Il me redit ces quelques mots, pour moi magiques.
- Il suffit d'y croire.
- Je sais.
- Je t'aime.
- Moi aussi, je t'aime, Mike.
- Oui, mais moi je t'aime plus.
- Pourquoi ?
- Parce-que je te l'ai dit en premier.
- Même pas vrai ! Répondis-je outrée.
Je souris et lui aussi. Il savait toujours comment me remonter le moral.
Nous montâmes dans la voiture.

Pvd Mike

Je regardai la voiture partir avec impuissance. Je revivai cette scène avec beaucoup d'amertume. Je ne voulais pas là quitter, encore, et me rendormir, le soir, seul, de pleurer, de déprimer.
Mes larmes se mirent à couler, d'elles même. Mes amis aussi, mais pas autant que moi.