Chapitre 16 : Infiltration presque secrète partie 1

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Après, nous discutâmes un peu, de tout et de rien, puis El posa sa tête sur mon épaule et s'endormit. Elle devait être exténuée. Moi aussi car je finis par m'endormir avec elle.
Nous avions bien besoin de dormir, car pour la suite, nous allions en avoir besoin...

Plus tard quand l'avion s'est posé.

( Pvd Mike : )

Le bruit de l'annonce qui disait que nous allions nous poser me réveilla. El avait toujours sa tête sur mon épaule. Je me décidais enfin, à contre cœur de la réveiller. Je lui pris l'épaule doucement avant de la secouer doucement. Comme je n'en retirais qu'un petit gémissant de fatigue, je m'approchais doucement de son visage, avant d'y poser mes lèvres doucement. Elle ouvrit les yeux, surprise.
- Ça y est, tu es réveillée !
- Où sommes nous ?
- On vient d'arriver en Russie, en avion. Il faut qu'un descende.
Elle se décolle de moi en soupirant. Elle eut un frisson.
- Tu as froid ?
Elle hocha la tête.
- Tiens, prends ma veste.
- Merci, répondit elle en souriant.
Nous descendîmes les marches, main dans la main. Comme nous étions en hiver, il y avait de la neige, de la neige de partout.
Nous allâmes dans un coin tranquille pour discuter de ce que nous allions faire, maintenant que nous étions arrivés en Russie.
- Comment savoir où se trouve leur laboratoire ?
- En plus, on ne parle même pas la langue !
- Pour ça, on aura qu'a leur parler en anglais. Ils doivent comprendre. Et puis, leur laboratoire doit être quand même grand.
Un homme passa. Nous nous approchâmes de lui, timidement. Je pris la parole.
- Do you speak english ? Je lui demandai.
- Yes, why ?
- We are looking for a laboratory. A big one. Do you know one ?
Il nous expliqua la direction à prendre.
- Vous croyez que c'est le bon ?
- D'après ce que j'ai compris, parce-qu'il avait quand même un fort accent, c'est le seul.
- Tant mieux, ce sera plus simple.
Nous prîmes la direction indiquée. Enfin, après plusieurs minutes de marche dans le froid, nous arrivâmes devant un vieux bâtiment qui avait l'air abandonné. Soit c'était fait exprès pour ne pas attirer l'attention, soit l'homme nous avait, volontairement ou non, indiqué le mauvais chemin. Nous décidâmes tout de même d'aller voir à l'intérieur.
- On devrait préparer un plan, au cas où. La dernière fois que je suis entré là dedans avec Steve, Robin et Erica, nous nous sommes perdus. Dit Dustin.
- Oui, bonne idée.
Nous preparâmes un plan. Puis nous nous séparâmes. Max et Lucas étaient ensemble, Will et Dustin aussi et moi, j'étais avec El.

Nous prîmes la porte de derrière. J'avais avec moi un gros bout de ferraille.
- Tu devrais le poser, tu vas t'épuiser et j'ai besoin de toi.
- Oui, mais ça peut servir.
Au moment où je prononçais ces mots, El refermait la porte sans faire de bruit et nous étions par conséquent, tout les deux tournés. Un homme me tapa l'épaule et me parla en russe. Je ne comprenais rien. Je le regardais juste hébété. Il essaya de me frapper mais je tenais toujours le bout de ferraille dans la main. Je lui mis un gros coup et il tomba au sol, assommé. Je lui avait frappé la tête et celle ci, saignait. El enjamba le corps pour se rapprocher de moi. Elle avait l'air dégoûtée. Puis nous continuâmes d'avancer. Nous étions maintenant dans un couloir sombre. Au bout de celui ci, il y avait une lumière bleue. Nous nous approchâmes, un peu sur notre garde. Après l'incident de l'entrée, j'avais tout de même décidé de garder la ferraille, ce qui me ralentissait beaucoup.

Pvd Max.

J'étais avec Lucas. C'était lui, le mec, et pourtant, je ne pouvais pas compter sur lui pour faire quoi que ce soit. Nous arrivâmes à une patte d'oie.
- Quel chemin prenons nous ?
Il regarda à droite, à gauche, sans savoir quoi répondre. Il haussa les épaules.
- Heu, je sais pas, moi.
Nous décidâmes d'aller à droite. Nous arrivâmes dans une salle pleine d'officiers russes.
- Merde, on est encerclés ! Mais pourquoi y'a des officiers dans un laboratoire, aussi ?!
- Je sais pas, mais c'est pas bon signe !! On fait quoi ?
- On part en courant !
Sans plus attendre, on partit, et alors commença une course poursuite monumentale dans le labyrinthe qu'était le laboratoire russe.
- Ce laboratoire est encore pire que celui d'Hawkins !
- Il ne faut pas t'arrêter ! S'ils nous attrapent, ou au moins l'un d'entre nous, ils nous feront chanter ou chanter nos amis.
Enfin, nous arrivâmes dans une autre salle. Il n'y avait plus d'issue.
- Ha, les cons, ils nous ont coincés ! Ils savaient ce qu'ils faisaient.
- Et qu'est ce qu'on fait, maintenant ? Demanda Lucas en paniquant.
- On se cache. Vite, avant qu'ils n'arrivent.
Je trouve un placard plein de vieux chiffons qui sentent l'essence. Tant pis, il faut que je me cache. Je pousse les chiffons et m'accroupis puis remets les chiffons devant moi. Normalement, ils ne devraient pas me voir.
J'espérais que Lucas avait trouvé une cachette. Puis j'entendis les gardes russes arriver. Et un cri. Lucas.
Bordel, il savait vraiment pas se débrouiller sans moi ! Je n'avais pas d'armes ni rien.
Je sortis donc de ma cachette en me débattant avec mes chiffons. Puis j'en pris un en guise d'arme, faute de mieux. Je m'approchais de l'homme qui était en train de frapper Lucas pour qu'il parle, bien que de toute façon, il n'aurait rien comprit.

Pvd Will

Nous étions le seul groupe à ne pas être entrés dans le laboratoire. Nous étions dehors. Nous savions que les russes avaient des otages, et qu'Hopper en faisait probablement partie. Nous marchions sur les bords de rails de train. On voyait qu'ils étaient en construction.
- Mais comment ce fait il qu'ils construisent des rails ici ? À quoi ça peut bien leur servir ?
- Je ne sais pas. Mais il faut trouver les otages. Ils pourront peut être nous aider. Et puis, si nos amis sont en danger, ce qui serait peut étonnant, ils pourraient nous aider.
- Oui, bonne idée.
Nous marchions, en parlant un peu pour faire passer le temps quand nous vîmes un homme couché sur le sol.

 Stranger Things Saison 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant