Chapitre 15 : Direction Russie

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Maintenant, il fallait que nous allions en Russie pour arrêter les russes qui essayent de rouvrir le portail avec leur laser. Je ne sais pas comment nous allons y aller, mais maintenant, je sais que de toute façon, avec nous tous, rien n'est impossible...

Pvd Mike :

Deux jours plus tard....

Nous avions mis au point un plan pour aller en Russie. Nous allions tous rassembler toutes nos économies pour prendre l'avion.
Je pris ma tirelire. Depuis que l'anniversaire d'El était passé, j'avais arrêté d'économiser et je n'avais presque plus rien. Je récupérerais mes maigres sous. Je les mets dans mes poches et sors de chez moi.
Je dois retrouver mes amis dans quelques minutes. Je prend mon vélo et prend la direction du parc. Je repère directement mes amis. Il ne manquait plus que moi. El se rapprocha de moi et me fit de grands signes et de grands sourires quand elle me vit. Je voulus lui répondre et souris, manquant de rentrer dans un trou, mais je fis un écart au dernier moment. Puis je voulus répondre à ses gestes et lâchai le guidon. Cette fois, je tombais. J'entendis mes amis qui rigolaient. Ils se moquaient de moi et ils avaient bien raison. El courut vers moi.
- Mike, ça va ? Demanda t-elle avec une inquiétude un peu maternelle mais des petits tremblements qui montraient qu'elle essayait de se retenir de rigoler.
- Ça va, je n'ai rien. Je voulais répondre à tes gestes et je... J'avais oublié que j'étais à vélo...
Entre temps les autres étaient arrivés jusqu'à nous.
- Quel idiot !
Ils se moquaient encore de moi. Je crois que je n'étais pas prêt d'arrêter d'entendre parler de cette histoire.
Vient le moment où nous devons sortir l'argent. Je sors ma maigre part. Les autres ont tous beaucoup plus.
- Tu n'as que ça, Mike ? Demanda Max en regardant ce que je tenais dans la main.
- Oui, j'avais beaucoup d'argent mais j'ai tout utilisé pour l'anniversaire d'El. Et je ne le regrette pas du tout. Ajoutai-je pour qu'elle ne se sente pas coupable.
- Ce n'est pas grave. Avec tout ce que nous avons apporté, chacun, on a une belle somme. Assez pour partir.
- Et si Hopper est là bas ?
- Alors nous le sauvrons.
- Nous allons à l'aéroport ?
- Mais lequel ? Il n'y en a pas, à Hawkins.
- Il doit bien y en avoir un dans une ville voisine.
- Comment allons-nous nous y rendre ?
- On pourrait prendre un taxi.
- On va gaspiller de l'argent. Je pensais au vélo.
- Mais je n'en ai pas, moi ! S'exclama Max.
- El non plus. Tu n'as qu'à monter derrière Lucas et El derrière Mike.
Nous nous exécutâmes et nous partâmes. 
Après une heure de route, nous décidâmes de faire une pause. Nous avions pensé à prendre un pique-nique et une couverture. Nous nous installâmes confortablement. Nous étions en été, mais vers la fin. Les jours commençaient à diminuer. Il faisait encore chaud et beau, il n'y avait pas un nuage dans le ciel. Par contre, le jour commençait à tomber légèrement. Enfin, nous décidâmes de repartir. Il fallait que nous arrivions après que la nuit fut tombée. Après, nous ne verrions plus rien et nous serions obligés de dormir à la belle Étoile. Et je ne suis pas sûr que tout le monde soit enchanté par cette idée.
Nous repartâmes enfin. Après une autre heure de route, nous arrivâmes enfin à l'aéroport. On se présenta au guichet. Une vieille femme au regard hautain et au chignon serré et sévère nous accueillit. Elle avait l'air d'avoir passé une mauvaise journée et par conséquent, de nous mettre des bâtons dans les roues.
- Bonjour, nous voudrions six places pour le vol vers la Russie.
- Vos passeports, s'il vous plaît.
Je sors des faux papiers de mes poches. Je suis sûr que ça ne va pas marcher mais c'est l'unique moyen de passer.
Elle les observe, dubitative mais finit par me les rendre.
- Vous avez quel âge, au juste ?
- 14 ans.
- Et vous n'êtes pas accompagnés d'un adulte ?
- Non, madame.
- Vos parents savent que vous êtes là ?
- Oui, Madame.
Ce n'était pas vrai mais ce n'était pas notre premier mensonge. Elle ne le saurait pas, de toute façon.
Enfin, elle répondit sèchement.
- Alors je ne peux pas vous laisser passer. Il me faut au moins une attestation de vos parents qui affirme qu'ils sont d'accord. S'il arrive quelque chose, cela va me retomber dessus, sinon !
- Oui, madame, nous comprenons. Seulement, nous habitons très loin d'ici et nos parents ne sont pas là. Ils sont en Russie, et nous devons les rejoindre.  Le téléphone ne passe pas, là bas.
- Il va donc falloir que vous attendiez qu'ils reviennent.
- Si nous ne venons pas et que nous ne pouvons pas les contacter, ils risquent de s'inquiéter.
- Tant pis, partez, maintenant. J'en ai assez entendu.
Je savais qu'elle en avait assez. Mais nous devions passer par tous les moyens. Je regarda mes amis dans l'espoir qu'ils puissent m'aider. Mais personne ne me fut d'une grande utilité. La femme nous désigna les gens qui s'agglutinaient derrière nous, en une grande file. Elle nous fit clairement comprendre que nous lui faisons perdre son temps.
- Si vous avez des objections, attendez que j'ai fini de m'occuper de ces gens, qui, eux, sont honnêtes.
- Mais la queue ne sera jamais finie !
- Tant pis pour vous !
Nous partons, la tête baissée.
Plusieurs heures plus tard, nous attendons toujours. Enfin, au milieu de la nuit, nous arrivons enfin. Il n'y a plus personne. Nous sommes les dernier. Alors El s'approche de la femme et lui dit en posant ses deux mains sur le comptoir et en s'approchant le plus possible du visage de la femme :
- Vous allez nous laisser passer MAINTENANT, et sans poser de questions, sinon, vous allez souffrir.
- Ha oui, et que vas-tu me faire, sale gamine ?!
El la regarde avec ses yeux de quand elle va utiliser ses pouvoirs.
- El, non, tu pourrais...
- Ne dis rien, d'accord, si ça arrive, je veux que tu m'amène dans l'avion avec vous quand même. Je veux retrouver Hopper et nous sauver de l'upside down.
Je hochai simplement la tête. Elle tourna sa tête vers le bas et nous pûmes entendre un craquement sinistre. Je n'aurais pas aimé être à la place de cette dame.
Elle s'empressa de nous sortir les billets. Nous pouvions facilement deviner l'incompréhension dans son regard.
Nous récupérâmes le peu d'affaires que nous avions pu apporter. Soudain, je remarquais qu'El était toujours débout.
Elle le remarqua en même temps que moi. Je crois que j'avais pensé tout haut. Tout le monde la regarda. Elle s'approcha de moi et le prit dans ses bras. Je regardai sur le billet, l'avion partait dans trois heures. Alors nous prîmes du bon temps. Nous allâmes dans un café, des boutiques, des librairies...
Enfin, l'heure du départ arriva. Nous mîmes nos affaires dans la soute de l'avion et montâmes. Nous avions l'avion pour nous tout seuls. Je me doutais que la femme du comptoir y était pour quelque chose. Elle avait dû nous prendre pour des fous. Je me mis bien sûr à côté d'El et en profitais pour lui demander comment elle allait.
Elle allait très bien, aucun signe de malaise. Elle avait enfin réussi à dompter ses malaises.
Soudain, je pensais à quelque chose.
- El, et si quand le mind flayer y'avait mordu, l'année dernière, il t'avait mit du poison dans la jambe, et que c'était pour cette raison que ça te faisait ça chaque fois que tu utilisais tes pouvoirs. Comme il est mort, maintenant, c'est peut être pour ça que tu n'as plus rien.
- Oui, c'est possible. Je n'y avait jamais pensé.
Après, nous discutâmes un peu, de tout et de rien, puis El posa sa tête sur mon épaule et s'endormit. Elle devait être exténuée. Moi aussi car je finis par m'endormir avec elle.
Nous avions bien besoin de dormir, car pour la suite, nous allions en avoir besoin...

Désolée pour le retard, je n'avais vraiment plus aucune inspiration... Ce chapitre est un peu nul mais il y aura plus d'action dans les prochains... Merci d'avoir lu.

 Stranger Things Saison 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant