Je te hais, sale nerd...

° Chapitre 1

PDV Izuku

Nous étions le soir, j'avais fini de ranger le surplus d'affaires que j'avais et avais aussi passé le balai. J'étais déjà stressé pour le lendemain, kacchan allait-il être poli avec ma mère? S'il ne l'était pas j'aurais vraiment du mal à me contrôler, allait-il me faire vivre un enfer pendant mes supposés jours de repos? Pourrais-je le supporter? Des questions sans réponses me trottaient dans la tête... souvent, quand je suis perdu, triste en colère ou autre j'ai pris l'habitude de prendre mon cahier, un stylo et de dessiner, pour réussir à me canaliser car un héro ne doit pas se laisser affaiblir, parfois mes dessins sont tristes ou joyeux tout dépend des humeurs que j'essaie d'extérioriser.

Je m'assis alors sur mon bureau prit mon carnet, un stylo et commençais à dessiner. Mes coups de crayons partaient seul, je ne contrôlais rien, chaque trait représente ce que je n'arrive pas à exprimer par ma voix, ma main dessine seul, seul mes émotions contrôlent la direction de mon crayon et donne à la fin, un croquis de mes sentiments. Ça donne une représentation sur ce que je ressens quand je n'arrive pas à le décrire avec des mots.

Ce carnet m'est très cher, pour la simple raison qu'il me représente.. je suis pourtant plutôt calme est poli mais parfois je me surprend à m'emporter un peu trop, je ferais tout pour que personne ne souffre à cause de moi, certains m'en veulent d'être trop émotif, mais c'est ma façon d'être je ne suis pas comme Todoroki qui arrive à ne rien laisser paraître, non, je suis simplement sensible sur certaines choses.

Au bout d'un moment je décidais de poser mon crayon pour observer mon croquis, le dessin représentait un tas de choses qui se bousculaient dans ma tête, dont une chose, moi de dos avec une bombe dans la tête qui allait exploser. Pourquoi avais-je dessiné ça?

Je pense fortement qu'il était temps pour moi de m'endormir car là, à ce moment précis je n'avais plus la capacité de réfléchir correctement.

9h00

Il faisait très froid aujourd'hui, alors que je commençais à émerger j'entendis le bruit du vent qui faisait bouger les arbres et tomber les feuilles. Non pas une douce brise qui vient vous chatouiller le visage, mais plutôt une bourrasque de vent qui vous décoiffe et fait un énorme bruit quand elle vient s'écraser sur votre vitre, comme si j'allais m'envoler avec ces pauvres feuilles écrasées sur les trottoirs, je me blottis encore plus dans ma couette, je comprenais maintenant Aizawa et son sac de couchage en mode chenille qui allait devenir papillon. Je profitais donc de la chaleur de ma couette pour me rendormir profondément. Mais je fus rapidement interrompu...

-Izuku! Katsuki est arrivé va lui ouvrir s'il te plaît.

-Mhm...

-Izuku!

-Je dors...maman s'il te plaît..

-Descends au moins.

À contre coeur je sortie de mon cocons et descendis les escaliers, les yeux à moitié fermés.

Ma mère ouvrit la porte, derrière ce trouvait Mitsuki et kacchan. D'ailleurs celui-ci arborait une tête mémorable. Ma mère a sûrement du ouvrir au moment ou kacchan se prenait une baffe de sa mère.

-Bon voilà je te l'amène comme prévu, encore merci de bien vouloir le garder Inko c'est très gentil. Et n'hésite pas à lui mettre quelques claques de temps à autre.

-Pas de problème Mitsuki, d'ailleurs regarde, mon garçon Izuku, tu le connais déjà mais regarde comme il a grandit! Elle se décala pour laisser place à mon existence, à mon plus grand malheur...

-Waouh Izuku ça fait longtemps, comme tu as grandis, je suppose que tu viens de te réveiller non?

-À vrai dire,oui, dis-je un peu gêné.