Une vie pour l'amour

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Quel honte !

Houuuuuu hué de partout, Monsieur SENE, par un dernier sursaut pour l'honneur, relève la tête en affrontant les regards.

Ô mon Dieu ma mère ! Que dira-t-elle? ....Seigneur! Veille sur elle et protège son cœur fragile.

Des larmes, de chaudes larmes brulant perlent sur son visage, attisant les moqueries des spectateurs jaloux de lui; comme les élèves qui le voyaient en rival, les enseignants qui voulaient sa place de coordonnateur de gouvernement scolaire du fait des resultats et des changements entrepris de sa part, quand personne ne croyait en sa vision.
De l'autre côté, des soupirs, des lamentations. La tristesse se lisaient sur le visage de beaucoup de filles, collègues et amis proches qui ne pouvaient croire que de telle chose puisse arriver à Roland SENE.

Tu ne verras plus la lumière !
Sortie de nulle part une voix sarcastique, cette parole créa une dispute entre partisants et non partisants.

Dans sa bulle Roland n'entendait rien d'autre que la voix de son père "ta mère sera déçue ! Fils ingrat et imprudent!"

La mort venait l'habiter dans l'épreuve, rien n'existait au tour de lui jusqu'au moment où il entend le claquement de la porte de la Maison d'Arrêt et de Correction MAC.
Il venait de réaliser l'ampleur dévastatrice que venait de causer son attestation.

Après une semaine passée sans visite, et dans une condition atroce, il reçu enfin la visite de Monsieur N'DONG avocat commis d'office pour lui.

Ce dernier lui signifia que c'est le papa d'Aya qui le pousuivait pour detournement et viol sur mineure avec coups et blessures.

-Quoi mais quand est-ce que j'ai violenté Aya et qu'est-ce que le prouve?

-Doucement Monsieur Séne, en ce moment Aya est hospitalisée depuis quinze jours à l'hôpital, elle a les côtes cassées, et elle est dans le coma depuis hier.

-Non c'est pas possible, je lui ai parlée le jour où ils sont venus m'arrêter sans explications

-Comment ça?

-Oui je suis allé à la police le jeudi, vendredi soir j'étais ici.

-Okay je vais éclaircir ce que vous m'avez dit.

-Je vous revois dans deux jours

De retour dans la cours de la prison, il repense au paroles de l'avocat sur le coma d'Aya.

-Tu pleures boy?

-Non c'est une poussière

-T'en fais pas, pleurer ne va pas diminuer ce qui est homme en toi.

-Merci mon frère!

-On est ensemble ! Éponge ton cœur

-Il me sera impossible car je risque de perdre celle que j'aime et je suis là à cause d'elle

-Donc c'est de toi qu'on parle dans les télé

-Oui copain! Son père veut me faire tomber car sa fille ne l'écoute pas et elle s'est donnée à moi malgré moi je l'ai déflorée

-Ho là je vois le pétrin dans laquelle tu t'es mise boy. Mais ce n'est rien tu vas t'en sortir même si les prisons son remplies d'innocents comme toi. Tiens sur l'espoir de sortir de la pour elle.

-Je veux pas être l'obstacle qui se dresse entre elle et sa famille

-Son père ne le mérite pas copain...

-Mais, il est prêt à tout pour me sacrifier pour se sauver. Sans parler qu'il déteste l'idée qu'un non musulman détourne sa fille.

-Tiens bon frère ! Refuse le sacrifice de votre amour et surtout de ta vie.

Sur ce conseil Roland, pensif, n'avait comme consolation le souvenir de leurs moments intenses

JE NE SUIS PLUS VIERGE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant