A CHACUN SA VICTOIRE

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Policier: Tu vas afin accepter que c'est toi le propriétaire du sac?

Renzo: Comme vous voulez.... Seul la mort me libérera d'ici

Renzo s'était résigné à avouer malgré lui et peut être qu'avec ses amis dans la prison il aura une solution qu'il pourra déclencher et sortir de cette spirale infernal. Il se console de cette idée espérant ne pas finir sur une civière pour la morgue.
5 minutes après un policier lui apporta un papier à signer. Il rassembla le peu de force qui lui restait et signa autrement. Le monsieur ne savait pas mais il se dit que si son avocat et son huissier verront il comprendront le message car il avait déposé chez  quatre personnes, cinq signatures officielles légalisées à la gendarmerie avec comme mention la signification et le moment où il peut les signer.

L'officier : hahaha (d'un rire sadique) tu ne vas plus jamais retrouver ta fiancée pauvre type

Renzo : mais bon sang qui vous a envoyé et que me voulez-vous ?

L'officier : bientôt mon ami, bientôt

Il est sorti de la salle en riant, le papier en main

Le jour où je saurai qui est derrière tout cela c'est la mort assurée.
Je vais niquer sa race jusqu'au dernier si j'ai la chance de sortir de ce trou Se dit Renzo

Connaissant le milieu et comment était la mentalité des policiers il se dit qu'il fallait mieux se caser pour rester en vie et que ses partenaires ne le voyant pas seront à sa recherche.

Une heure, deux heures, trois heures sont passées, il était toujours là entendant. Comme il ne comptait plus les jours, Il chercha à se familiariser avec un jeune qui a vu d'œil ne savait pas le fond de l'histoire. Ce dernier lui fit savoir qu'il sera déféré la semaine prochaine en prison. Le jeudi précisément.

Renzo: putain, quand est-ce que  ça finira cette vie de merde.

Le jeune officier : vous avez un problème ?

Renzo : non rien l'ami

Le jeune officier : avez-vous peur ? Fallait pas dealer

Renzo : peur non, je connais ce sera la 2e fois et injustement

Le jeune officier : pour drogue encore ?

Renzo : j'ai jamais touché et la c'est pas à moi

Le jeune officier : vous dites celà toujours pour chercher des portes de sortie quand on vous prend en flag

Renzo: la première c'était un viol que le père de la femme que j'aimais le plus, m'a accusé

Le jeune officier : comment ça ?

Comme il était de garde il était curieux de savoir en plus il passera la nuit sans problème

Renzo : j'étais enseignant et j'aimais la fille, quand elle est allée au lycée et  n'était plus mon élève, j'ai cédé et on sortait ensemble, elle s'est donné à moi malgré moi. Quand son père l'a appris, il m'a amené en justice et au lieu de dire la vérité, la fille a menti et j'ai dû purger les 5ans de ma peine. Après j'ai perdu mon boulot et me suis reconverti

Le jeune officier : en dealant

Renzo : non à la formation de détenu dans les prisons et les réformes

Le jeune officier : tout hésitant tu.......  tu es là depuis quand ?

Renzo : depuis le 7 du mois dans votre pays et ici je crois que je ne compte plus

Le jeune officier : comment t'appelles-tu et où viens-tu ?

Renzo : Laurenzo ngoma Sénégal

Là le jeune officier ne dit plus rien en le fixant grave comme s'il venait de voir un fantôme.

JE NE SUIS PLUS VIERGE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant