Chapitre 13: Destination indésirée.

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Est-ce une maison ?

Oui, il s'agit bien d'une habitation renfermant une population.
Une villa pour être plus précis...

Je tourne mon regard vers Evy qui a fixé à ses lèvres, un sourire exprimant sa gêne.

Je connais cette maison...
Et elle sait que je ne veux pas être à cet endroit...
Alors pourquoi ?

Dans quel bourbier vais-je me fourrer cette fois ?

Contexte

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    La dernière fois que nous nous sommes vus vous et moi (ça fait un bout quand même), Mikio m'annonçait fièrement qu'elle nous avait dégoté deux places pour un vol direct vers une destination qui m'était inconnu au même moment où ma très chère grande sœur Évelyne me demandait par téléphone si "NOUS" étions déjà arrivé.

Et bah devinez quoi :

Oui, le vol était en première classe.

MAIS DEVINEZ QUOI :

Les deux événements étaient liés !

   Je vous épargne un peu tous les détails concernant le voyage ou toutes autres péripéties pour le moment, mais s'il y a bien un truc à comprendre: c'est que le coup était préparé à l'avance. Déjà que je ne sais absolument pas pourquoi cela s'est fait, je comprends encore moins comment ces deux demoiselles ont fait pour se contacter, discuter et élaborer un plan pareil sous mon nez.

    Par contre, je comprends parfaitement leurs intentions : l'une voulait féliciter son petit ami après ses efforts et lui permettre de se reposer tandis que l'autre voulait juste revoir son petit frère. C'est très noble de leur part et j'avoue que ça me fait plaisir qu'on pense un peu à moi, mais, j'aurais préféré qu'on pense un peu à moi ; en me demandant mon avis.

Non, détrompez vous !

Je ne suis pas de mauvaise foi.

    L'idée d'être avec Mikio, de revoir ma grande sœur et d'être revenu sur ma terre natale qu'est le Cameroun sont des options tout à fait plaisantes, le problème est que....je ne me sens pas très bien.

Je suis carrément malade même.

  J'ai des sueurs froides malgré les 31° (celsius) de température et mon sang fait anormalement grossir la veine sur ma tempe.

C'est vraiment désagréable autant de pression.

   - Il n'est pas trop tard tu sais, on peut encore faire demi tour et appeler ta sœur pour lui dire que tu ne te sentais pas bien. me susurre Mikio qui a bien remarqué que je cogitais plus que la normale.

   - On y est déjà, autant rester. lui dis-je en essayant de garder au maximum mon sang froid.

Ce qui n'a pas l'air de marcher.

   - J'espère que tu ne m'en veux pas trop d'avoir pris cette décision, glisse-t-elle d'un ton qui chercherait le pardon.

Scoumoune. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant