Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》

Discussions de deux bombes à retardement.

《 Point de vue Raquel 》

Une fois mes nerfs passés sur Sergio, je décidai de partir aider Marseille à l'installation des écrans et des micros.

R. "-Marseille ? Besoin d'aide ?"
Je demandai en tirant le petit rideau qui séparait le petit bureau de la pièce commune.

M. "-Non, c'est gentil mais je n'ai plus qu'un seul écran à installer, après on aura juste à contacter la Banque pour être sûr que tout se passe bien de leur côté."
M'expliqua mon ami avant d'achever son installation.

Je partis m'assoir à côté de lui tandis que ce dernier commença à rallumer tout les haut-parleurs, micros et ordinateurs possibles.

M. "-Tu peux essayer de contacter Tokyo s'il te plaît ?"
Me demanda Marseille en me donnant un talkie-walkie.

Je m'exécutai immédiatement et appuyai sur le bouton.

R. "-Tokyo ? Tu m'entends ?"

La réponse ne mit pas longtemps à arriver.

T. "-Lisbonne ? Ravie de t'entendre ! Tout va bien ?"

R. "-Oui, oui ça va merci. Et vous ? Tout va bien pour l'instant ?"

T. "-Bien. On vient de dépasser les 35 tonnes !"
S'exclama mon amie, euphorique.

R. "-C'est génial ! Vous serez sortis d'ici très peu de temps à ce que je vois.
Je vais tenir Le Professeur au courant."

T. "-Attends, il n'est pas dans le coin tu veux dire ?"

R. "-Non, il est occupé ailleurs on va dire."
Je marmonnai dans le combiné, agacé.

T. "-Oh la la la la ! Une embrouille de couple, trop bien ! Je veux tout savoir je te préviens !"
S'extasia Tokyo au téléphone.

R. "-Tu me désespère par moment je t'avoue..."

T. "-Ne change pas de sujet mon enfant ! Dis-moi pourquoi est-ce que le grand Sergio Marquina à pété une durite contre toi !"

R. "-Ce n'est même pas lui en plus, c'est moi..."

T. "-Oh... Encore mieux !"

J'échangeai un regard avec Marseille.
Mon ami me fit un petit clin d'oeil avant de me laisser toute seule dans la pièce en tirant le rideau afin de me laisser un peu d'intimité.

R. "-Il... Il m'a enfermé dans la salle de bain pour m'empêcher de l'aider à porter des sacs !
Donc je me suis énervée contre lui et depuis je refuse de lui adresser la parole."

Mon amie éclata de rire de l'autre côté du combiné.

T. "-Mon dieu... Honnêtement je ne sais pas lequel est le plus débile d'entre vous.
Lui qui t'as enfermé dans la salle de bain alors que tu es une bombe à retardement comme moi parfois,
ou toi parce que tu lui fais la gueule pour un truc aussi ridicule !"

R. "-Eh, ne commences pas à me prendre la tête toi..."

T. "-Il faut dire que tu cherches un peu en même temps !
Lisbonne, tu te rends bien compte que tu lui fais la gueule juste pour une histoire de sacs quand même !
Vous allez avoir un troisième mioche !
La priorité n'est pas sur "qui fera le plus" !
Après je dis ça je ne dis rien..."

R. "-Oui, bien sûr, tu ne suggère rien du tout..."
Je marmonnai.

T. "-Non... Je n'oserai pas..."