Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》

"Il était déjà trop tard..."

《 Point de vue Chicago 》

Me voilà de retour sous la tente.
Alors que j'étais occupé à coordonner les futures opérations d'entrée dans la Banque, je réussi à surprendre une conversation entre Alicia et un brigadier.

"-Inspectrice, on vient de détecter plusieurs éléments et mouvements suspects dans l'ancien déversoir d'orage de la ville."

A. "-Ah là vous m'intéressez Benito ! Dites-m'en plus."

B. "-Le bâtiment n'a plus jamais été utilisé après l'ouverture du nouveau déversoir en 1997, et pourtant ce dernier semble s'être réactivé comme par magie dans les trois derniers jours en recommençant à utiliser sa consommation électrique d'antant."

A. "-Il y a quelqu'un à l'intérieur."
Conclut Alicia.

Je restai abasourdi.
Je devais les prévenir le plus vite possible !
J'attendis que Alicia ne sorte de la tente avant de sortir le téléphone à carte prépayée le plus tranquillement possible en faisant mine de répondre à un message.
Je laissai mes doigts voler sur les touches du clavier le plus vite possible avant d'envoyer le message suivant :

"Sortez de la ville tout de suite.
Alicia vient de trouver votre planque."

Une fois chose faite, je rangeai le téléphone discrètement avant de reprendre mon travail.
Quelques instants plus tard, je décidai de m'octroyer une petite pause et sorti prendre l'air aux alentours de la tente.
Je fus vite rejoint par Alicia.

A. "-Francesco ? On a du neuf, tu devrais venir voir, ça risque de t'intéresser."
Déclara Alicia en me faisant signe de la suivre.

Je m'exécutai à grande peine et suivi mon ancienne amie sous la tente, nerveux.

A. "-On vient de trouver leur planque.
Je veux que tu lances une attaque.
Maintenant."

Je ne répondis rien et me contentai
d'hocher calmement la tête avant d'aller réunir mes hommes, tout en priant pour que Le Professeur et Raquel aient eu le temps de voir mon message.
Alors que nous étions installés dans les voitures de la BRI, je sentis mon téléphone vibrer.
Je sortis discrètement ce dernier de ma poche en consultant rapidement la notification.

"Pas de soucis merci.
Elle va avoir une bonne surprise en arrivant."

Je souriai en lisant le message.
Il avait vraiment tout prévu.
Je rangeai le mobile dans ma poche, rassuré.

Arrivés devant le déversoir, j'ouvris immédiatement les portes du véhicule en faisant signe à mes hommes de sortir.

F. "-Allez on se dépêche, il est hors de question de les perdre une deuxième fois !"
Je m'écriai en commençant à courir en direction du bâtiment.

Je fus rapidement suivi au pas par les autres policiers qui commencèrent à longer les murs, équipés de leurs fusils et de leurs caméras.

Nous nous dépêchames de monter les marches que j'avais déjà escaladé quelques heures auparavant, tout en continuant de pointer mon pistolet sur la porte du petit bureau.

Soudain...

"-POLICE ! LES MAINS EN L'AIR !"
je hurlai en ouvrant la porte avec mon pied.

Mes hommes firent de même et commencèrent à hurler à leur tour dans toute la pièce.

"-POLICE !"

Mais....

"-RAS."
Commencèrent à répéter certains hommes en inspectant le bureau.