Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》

Le début de la fin

《 Point de vue Sergio 》

Une fois la fameuse péripétie du cache-cache passé, je décidai de laisser tomber l'idée de faire dormir Sol et parti m'asseoir à mon bureau, sachant très bien que ma fille refusera une nouvelle fois à coup sûr de m'obéir.
J'entendais cette dernière discuter avec sa mère :

So. "-Oups... Papa il a pas l'air très très content maintenant."
Marmonna t-elle.

R. "-Je suis sûre que si tu allais lui faire un gros câlin en t'excusant il te pardonnerait."

Je ne pus retenir un petit sourire amusé en entendant une phrase pareille de la bouche de ma compagne.

So. "-S'excuser ?"

R.  "-Oui. Ça peut paraître compliqué au début. Tu dois juste dire "pardon papa".
Et je suis sûre qu'il sera à nouveau content."

So. "-Bon...Dans ce cas j'y vais."
Bredouilla ma fille avant de descendre des bras de sa mère pour tirer doucement le rideau.

Je fis mine de ne rien entendre et continuai de surveiller mes écrans.

So. "-Papa ?"

Je haussai un sourcil avant de me tourner vers ma fille.

S. "-Oui ?"

So. "-Pardon de m'être caché, je savais pas que tu étais nul à cache-cache moi !
Je le referai plus."

Ça, c'est fait.
Elle a la franchise de sa mère aussi apparemment.

S. "-Mmmh... Dis comme-ça je ne peux que te pardonner non ?
Allez, viens là."
Je répondis en ouvrant mes bras vers Sol avant de la soulever pour l'installer sur mes genoux.

So. "-Ouais ! C'est moi la chef maintenant !"
Piaillait la petite en essayant de prendre mon casque.

S. "-Dis donc pequeña n'exagère rien ! Disons juste que tu vas m'assister un peu."
Je répondis calmement.

S. "-Regarde. Tu vois ce grand écran ?"
Je chuchotai en pointant du doigt l'ordinateur.

So. "-Oui ! Il est plus grand que moi !"

S. "-Exact. Tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas le regarder. Tu ne t'arrêtes surtout pas ! Et tu me dis ce qu'il se passe, je veux que tu cries si tu vois un gros engin qui vole passer d'accord ?"
J'expliquai au creux de son oreille.

So. "-D'accord !"

S. "-C'est parfait."
Je conclus.

Quelques instants plus tard, mon téléphone sonna une nouvelle fois.
Je n'eus même pas le temps d'adresser un mot à mon interlocuteur que...

C. "-Delta un. On a besoin d'un hélicoptère sur le toit de la Banque d'Espagne de toute urgence.
Envoyez trois éléments avec vous, je veux vous y voir dans moins de dix minutes !"
S'écria Chicago dans le combiné.

Il avait tout compris.
Je configurai rapidement le modificateur de voix avant de répondre.

S. "-Parfait monsieur. Nous serons ici dans moins de sept minutes."
Je répliquai avant de raccrocher, craignant que Sol ne gâche tout en me demandant ce que je faisais.

Cependant pour une fois, ma fille semblait prendre son rôle à cœur et ne lâchait pas l'écran du regard, jusqu'à pleurer afin de ne pas avoir à cligner des yeux.

S. "- Cariño...Tu as le droit de cligner des yeux tu sais."

So. "-Oh à bon ?"
Demanda automatiquement la petite avant de fermer ses paupières pour la première fois depuis près d'une minute.

Je ne répondis rien et me contentai de pincer sa joue avant de contacter la Banque.

S. "-Tokyo ? Marseille arrive dans moins de dix minutes : Rassemblez toutes vos affaires et prenez au moins une quarantaine de kilos d'or dans des sacs.
Essayez de faire ça discrètement pour que les otages ne se rendent compte de rien.
Je vous donne rendez-vous sur le toit dans très exactement six minutes et cinquante-sept secondes."
J'expliquai à toute vitesse.

T. "-Parfait Prof, je fais ça tout de suite !"
Répondit automatiquement mon amie avant de raccrocher.

Pendant ce temps, je poussai délicatement Sol de mes genoux.

S. "- Bebe... Il va y avoir un petit changement de programme. Finalement c'est maman qui va surveiller les écrans avec toi, moi je dois aller conduire, d'accord ?"

Ma fille acquiesça la tête et recommença à surveiller les écrans sans jamais tourner la tête.
Pendant ce temps, je partis en courant voir Raquel.

S. "-Raquel ! J'ai besoin que tu ailles vérifier les écrans toi aussi !
Je vais conduire pendant ce temps-là."
Je m'écriai rapidement en sortant les clés du camion de ma poche.

Ma compagne s'exécuta immédiatement et partit en courant s'assurer que tout se passait comme prévu pour l'instant sur les caméras.
Je me dépêchai de démarrer le contact de la camionnette et sorti en trombe de l'entrepôt désaffecté afin de nous conduire vers la prochaine destination.

Au bout de quelques minutes, j'entendis soudain un grand cri dans le petit bureau.

R. "-MARSEILLE EST ARRIVÉ ! IL EST EN TRAIN DE SE POSITIONNER AU DESSUS DU TOIT !"

So. "-Papa, il y a un gros engin volant sur le toit maintenant !"
Criait Sol en tapant des mains.

J'acquiescai rapidement la tête.

S. "-C'EST PARFAIT ! MAINTENANT ATTENDEZ QUE MARSEILLE SE POSE SUR LE TOIT ET ASSUREZ-VOUS BIEN QUE HUIT PERSONNES RENTRENT À L'INTÉRIEUR DE L'HÉLICOPTÈRE !"

R. "-ENTENDU ! MAINTENANT CONCENTRE-TOI SUR LA ROUTE !"
S'exclama Raquel.

Je m'exécutai immédiatement et surveillai les nombreux embûches et bosses qui se trouvaient sur la vieille route cabossée que nous traversions depuis tout à l'heure.

Quelques minutes plus tard, nous voilà enfin arrivés sur le lieu de rendez-vous :
Un grand terrain vague.

C'était à cet endroit précis que se trouvait il y a encore quelques minutes l'hélicoptère militaire dans lequel Marseille était parti récupérer la bande.
Maintenant, il ne nous restait plus qu'à tout surveiller et attendre que l'équipe des Dalí au grand complet ne nous rejoigne enfin.

Cette étape du plan de sortie marquait définitivement le début de la fin du braquage.

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Heeeeeeey !
Comment ça va ?

J'espère que ce chapitre vous aura plu !
Alors, on avance de plus en plus dans le plan maintenant !
J'espère que vous aimez toujours !
Que pensez vous de Sol, la plus jeune braqueurs attitrée du groupe ?
Et de Raquel ?

Bon sur ce je vous souhaites une bonne soirée et vous dit à demain !

Lou-Ann ;)