Évasion ?

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《 Point de vue Sergio 》

Alors que j'étais en train de surveiller les caméras de surveillance tout en essayant de forcer Raquel à manger quelque chose, je reçu un appel de Chicago.
Je haussai un sourcil, surpris de voir que notre ami nous appelait à une heure aussi tardive mais décidai d'ignorer cette petite anormalité quand à l'horaire et m'empressai de décrocher le téléphone.

S. "-Chicago ? Tout va bien ?"

F. "-Je...Où êtes vous ?"
Demanda t-il d'une voix mal assurée.

S. "-On est partis se réfugier à l'extérieur de la ville, dans un hangar désaffecté."

F. "-Je peux vous rejoindre ?"

S. "-Oui bien sûr, je t'envoie l'adresse par SMS.
À tout de suite."
Je conclus avant de raccrocher.

Je me dépêchai donc d'envoyer l'adresse avant de reporter mon attention sur Raquel qui semblait visiblement déterminée à l'idée de finir en sous-alimentation.

S. "-Raquel..."
Je commençai en posant une main sur don bras.

R. "-Sergio ne commence pas, je n'ai pas faim !"
S'exclama ma compagne en croisant les bras, l'air boudeuse.

S. "-Tu te rends compte que tu agis comme Sol ?
La seule différence entre elle et toi c'est que notre fille à vraisemblablement un an et demi alors que toi tu viens juste de souffler ta 41 ème bougie !"

R. "-Traite moi de bébé en plus."

S. "-C'est ce que je vais faire si tu continues à refuser de coopérer.
Allez mange !"
Je m'exclamai en lui donnant un morceau de gâteau.

Raquel rechigna quelques instants mais finit cependant par accepter de manger un bout de sa part.

S. "-Tu vois quand tu veux."
Je déclarai avec un sourire mesquin.

R. "-Tu m'énerves. "
Marmonna t-elle.

Je lui répondis d'un clin d'oeil avant de sortir du bâtiment pour guetter l'arrivée de Chicago.



30 minutes plus tard...


Notre ami venait tout juste d'arriver au hangar.
Il avait l'air anxieux.
En principe je savais déjà que cela n'indiquait rien de bon pour la suite, cependant je décidai de rester optimiste et commençai d'abord par préparer une chaise ainsi qu'un café pour notre invité.

S. "-Alors ? Quoi de neuf sous la tente ? "
Je demandai en lui donnant son gobelet avant de m'asseoir délicatement à côté de Raquel, qui elle venait tout juste de s'endormir sur le canapé, exténuée.

F. "-Je...Je ne sais pas comment vous le dire Professeur..."
Commença Chicago en tremblant.

Je déglutis avec difficulté.

S. "-Vas-y, je suis prêt."

F. "-Je... Tout à l'heure Alberto est arrivé sous la tente, il venait tout juste de terminer les analyses du déversoir d'orage et apportait donc tout les résultats à Alicia..."

On peut dire que cette histoire commençait déjà bien si il y avait Alberto en temps que personnage principal...

S. "-Continue."

F. "-Il à trouvé une carte SIM carbonisé dans le four.
Et en cherchant bien il à réussit à retrouver son numéro initial ainsi que la localisation des appels sortants passés avec ce téléphone."

Je commençai à sentir une goutte de sueur perler sur mon front.
Cette histoire ne me disait rien qui vaille.

Je dis un geste de la main à Francesco pour lui faire signe de continuer.

F. "-Professeur. Ils ont eu vos filles et Cincinnati."
Déclara simplement mon nouvel ami.

Cette phrase eu le don de m'achever.
Je me relevai brusquement, sans même faire attention à Raquel et sorti immédiatement à l'extérieur du hangar.
J'avais absolument besoin d'extérioriser toute ma colère.

Arrivé dehors, je marchai pendant plusieurs dizaines de minutes en passant la main dans mes cheveux.

"Non. Impossible. Ils n'ont pas pu prendre mes filles, Raquel leur à parlé cet après-midi !"

Puis soudain....

S. "-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !"

Je vidai mon sac.
Je commençai à hurler à plein poumon, au cœur de cette immense forêt dense en commençant à frapper dans tout ce qui se trouvait à ma portée.
Je frappai violemment dans un tronc d'arbre, me facturant ainsi certainement le poignet mais plus rien ne m'importait.

"Plus rien ne nous importe lorsque l'on perd notre unique raison de vivre."


Et c'était vraiment mon cas.
Je venais de perdre mes deux trésors, sans même savoir si je parviendrai à les récupérer un jour.
Aucune solution ne parvenait à me traverser l'esprit, j'étais comme vide.

Mon cerveau ne pouvait s'empêcher de ressasser cet appel avec Paula.

Elle avait raison.
Tout était de ma faute.
Depuis le début.
Si je n'étais pas tombé amoureux de Raquel, elle et sa fille aurait pu rester tranquillement à Madrid pour continuer à vivre une vie de citoyennes exemplaires.

Oui, mais Sol ne serait pas née.
Mi pequeño Rayo de Sol.
Je ne pouvais pas y croire.
Avait-elle eu peur en voyant les policiers arriver ?
Était-elle partie se réfugier derrière les jupons de sa grande sœur ?
Ou alors était-elle partie voir le policier le plus gentil pour aller lui faire un câlin ?
Je savais très bien qu'elle aurait pu le faire.
Ma fille était tellement douce.
C'était un vrai petit ange.
Je ne voulais surtout pas qu'elle croit qu'on les avait abandonnés, elle, sa grande sœur et Cincinnati.

Mais que faire ?
Comment réussir à faire s'évader trois enfants qui ne connaissaient rien à la vie de criminel ?
Et oui, il n'y avait aucune possibilité possible.
Je ne pourrai jamais faire s'échapper ces trois enfants.

Quand soudain...
Mon esprit s'éclaira.
Il y avait bien une possibilité pour rendre la liberté aux enfants sans faire de dégâts.
Oui, une seule.
Se rendre.
Je devais me rendre.

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Heeeeeeeeeeeeey !
Comment ça va ?
Moi ça va super !

Bon j'espère que ce chapitre vous aura plu !
Je sais ce n'est pas la partie la plus joyeuse du braquage mais bon, ce n'est qu'une phase donc rassurez-vous !
Faite moi confiance 😌

Bon sinon quoi de neuf ?
Votre week-end s'est bien passé ?
Vous avez fait quoi de beau ?

Bon sur ce je vous souhaites une bonne soirée et vous dit à demain !

Lou-Ann ;)

Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant