Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》

Retrouvailles ?

《 Point de vue Raquel 》

Il était 6h17.
J'étais en train de boire un bol de lait avec des viennoiseries en compagnie de Francesco.
Celui-ci me fixait sans rien dire :
Il semblait soucieux.

F. "Je peux savoir pourquoi est-ce que j'ai entendu un grand cri cette nuit en provenance de ta chambre ?"

Je rougis furieusement et baissai immédiatement le regard.

R. "-J'ai fais un cauchemar..."

F. "-Développe, j'ai envie de rire."

R. "-J'ai rêvé que j'étais enceinte de jumeaux, tu te rends compte ?!"
Je m'écriai.

Mon ami éclata d'un grand rire tonitruant en se tapant la main sur le front.

F. "-Mon dieu tu as raison, quel rêve épouvantable !"
S'exclama mon ami, sarcastique.

R. "-On voit bien que ce n'est pas toi qui accouche à la fin ! Je plains ta future petite amie si vous avez des enfants, tu ne seras pas très compréhensif comme conjoint !"

F. "-Pourquoi, Marquina l'était lui ?"

R. "-Je ne dirai pas compréhensif, je dirai mignon à la limite de l'insupportable..."
Je marmonnai en finissant mon bol de lait.

F. "-Le Professeur papa poule ? Surprenant.
Tu pourrais me raconter encore quelques anecdotes sur lui avant que je ne parte sous la tente ? Ça me remontera le moral."

Je n'eus pas le temps de lui répondre que je fus soudain saisie de violentes crampes au ventre, encore plus violentes que toutes les autres que j'avais pu connaître depuis le début de ma grossesse.
J'essayai de m'appuyer sur le rebord de l'îlot de la cuisine mais manquai de tomber par terre, la tête la première.

F. "-Putain Raquel !"
S'écria Francesco avant de venir m'attraper contre lui pour m'éviter un petit tête à tête romantique avec le parquet.

Mon ami s'empressa de me porter jusqu'au canapé avant de me border avec une couverture.

Je continuai de me tordre de douleur.
C'est pas possible !
Cet enfant ne me laissera donc jamais tranquille !

Francesco posa rapidement une main sur mon front avant de toucher le sien.

F. "-Bon, au moins maintenant on sait que le problème vient de lui."
Déclara ce dernier en pointant mon ventre du doigt.

R. "-J'en peux déjà plus alors que je suis à peine à 5 mois !"
Je réussi à articuler.

F. "-Raquel tu dois aller à l'hôpital..."

R. "-NON ! Ça va aller ! Le cinquième mois est essentiel dans une grossesse, le fœtus grandit de presque dix centimètres, c'est pour ça que j'ai mal !
Ça va se calmer."

F. "-Non Raquel ça ne va pas se calmer et tu le sais très bien.
Je dois t'emmener aux Urgences..."

R. "-Si tu m'y emmènes tu signes mon arrêt de mort !
S'il te plaît Francesco, tu ne peux pas me faire ça..."

Je voyais mon ami soupirer.
Il semblait hésiter.

F. "-Je ne peux pas te laisser ici sans surveillance tu t'en doutes non ?
Raquel je ne vais pas avoir le choix..."

R. "-Si, si tu vas avoir le choix !
Tu vas me laisser ici et m'apporter une bassine et une grosse bouteille d'eau pour que je reste allongée toute la journée, je vais dormir pour ne pas faire de bruit mais s'il te plaît,
Ne me jette pas dans la gueule du loup..."