Comment ?

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《 Point de vue Raquel 》

Notre ami accéléra donc le pas puis fini par rentrer dans la Banque.
Rio n'eu même pas le temps de regarder autour de lui que l'ensemble de la bande se jeta sur lui.

D. "-RIOOOOOOO !"
S'écria Denver en se jetant dans les bras de son ami.

Il fut bientôt rejoint par Nairobi et Stockholm, qui s'amusèrent à ébouriffer les cheveux de Rio.

N. "-Tu m'avais manqué mon petit mouton !"
Lança notre amie en prenant quelques mèches de notre ami entre ses doigts.

Puis soudain, Tokyo arriva.
Cette dernière plaqua une main sur sa bouche en souriant avant de se précipiter vers son compagnon en riant.

Rio attrapa immédiatement Tokyo avant de la faire tournoyer dans les airs.

R. "-T'es trop belle dans ta combinaison rouge !
Mais qu'est-ce que vous foutez dans la Banque d'Espagne ?!"

T. "-Bah, on est venus te chercher enfin !"
S'exclama notre amie avant d'embrasser sensuellement Rio, sous les rires et les applaudissements de la bande.

Environ une trentaine de minutes plus tard, Sergio commença à réclamer un petit peu de calme afin qu'il puisse interroger Rio à propos de sa détention.

Le petit groupe décida donc de partir s'installer dans la bibliothèque pour avoir un peu de calme et laissa Matías, un infiltré,
se charger de la surveillance des otages.

S. "-Où étais-tu détenu Rio ?"
Commença mon conjoint.

Ri. "-Dans une cellule. Minuscule. La taille d'un cercueil, à peine. Je devais rester debout."

S. "-Combien de temps ?"

Ri. "-Je ne sais pas. J'ai vite perdu le fil du temps. Il n'y avait aucune lumières naturelles."

Je soupirai.

S. "-Tu te sens capable de continuer ? "

Ri. "-Oui..."

S. "-Que mangeais-tu ?"

Ri. "-Une espèce de bouillie pâteuse. De la farine et de l'eau sûrement.
Et beaucoup de cafés.
Entre quarante et cinquante par jour.
J'étais surexcité."

S. "-Privation de sommeil... Tu crois qu'ils ont mis quelque chose dans ton café ? "

Ri. "-Je ne sais pas. C'était dégueulasse. En tout cas ils me droguaient c'est certain.
Par inhalation même.
Je ne sais pas ce que c'était, mais au moins ça me permettait de sortir de ma cellule.
Je pouvais même m'asseoir."

S. "-À part pour les interrogatoires, est-ce qu'il te laissaient t'asseoir ?"

Ri. "-Même pas pour chier. C'était sur place.
Et ils me laissaient baigner dedans pendant des heures et des heures..."

S. "-Tu pouvais te laver ? "

Ri. "-Non, c'était juste au jet d'eau.
"Si tu veux qu'on arrête, dis nous où est le Professeur..."
qu'ils disaient.
Et je jure devant Dieu Professeur que je t'aurais trahi si j'avais su où tu étais."

S. "-C'est ce que tout le monde aurait fait Rio..."

J'écoutais le discours de Rio en tremblant à moitié.
Je ne pouvais pas croire que de tels horreurs puissent encore avoir lieu au 21 ème siècle.
Sergio continua donc d'échanger avec lui pendant encore une dizaine de minutes.
Puis c'est après que les choses ont empiré.
Une fois Rio parti prendre un bain, Sergio reprit le combiné.

Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant