Amitié

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《 Point de vue Sergio 》

Non.
Non, je ne pouvais pas y croire.
Je ne VOULAIS pas y croire.
Les coups de feu que je venais d'entendre ne pouvait pas être réels.
Je vais me réveiller dans le camping-car d'ici quelques instants, avec la tête de Raquel posée sur mon épaule.

Je tremblai encore.
Je laissais les larmes affluer et perler sur mes joues sans m'en préoccuper.
J'avais tellement mal...
Comme si des centaines de couteaux me transpercaient le cœur en même temps, sans que je ne puisse rien faire.
Je n'arrivai même pas à le dire...
Raquel est...
Elle est...

Non.
Je ne veux pas.
Je ne peux pas.

Comment vais-je faire pour regarder mes filles dans les yeux ?
Comment vais-je m'y prendre, pour leur annoncer que leur maman à rejoint les étoiles plus tôt que prévu ?
Je n'ose y penser...
Je suis le plus mauvais père, et j'ai été le plus mauvais compagnon.

Elle est partie à cause de moi.
C'est moi qui ai absolument tenu à ce qu'on se sépare.

"Pour augmenter nos chances de survie."
Pauvre abruti que j'étais.

Tout ce que j'ai fais, c'est justement réduire ces chances à néant.

Je déambulai dans la forêt, la tête vide.
Je ne pensais à rien.
Je n'avais même pas entendu les hurlements de Palerme dans le micro.

Pa. "-SERGIO ?! SERGIO ?!"

Je sursautai, surpris par les cris.

Pa. "-Sergio bordel réponds !"

S. "-Ils...ils ont...tu...Lisbonne...et le bébé..."
Je réussi à articuler entre deux sanglots.

Palerme soupira dans le combiné.
Même lui semblait ému.

Pa. "-Putain...C'est pas possible...
Ils ont tiré sur Nairobi aussi...
Elle est entre la vie et la mort et perds énormément de sang..."

La réalité me frappa un grand coup.
Je sortis de ma torpeur et pris une décision.
Je vais venger ma femme.

S. "-Palerme. Ce n'est pas qu'un braquage.
Ni un doigt d'honneur au système.
C'est une guerre.
Agis en conséquence."
Je déclarai froidement.

Pa. "-Monsieur, ce fut un plaisir de vous connaître."
Conclut mon ami avant de quitter la discussion et de partir donner les indications aux membres de la bande.

Quand à moi, je poursuivis mon chemin dans la forêt.
Mon plan est déjà tracé :
Je vais laminer la police.


《 Point de vue Raquel 》

Je relevai immédiatement la tête suite aux coups de feu.
Je n'arrivai pas à y croire.
J'avais envie de hurler à Sergio que le bébé et moi allions bien, que nous n'étions pas morts, mais le policier derrière moi ne désserai pas son étreinte et me maintenait toujours au sol avec un baillon dans la bouche.
Suarez m'observai, l'air confus avant de me retirer mon oreillette et de la laisser tomber dans une bassine d'eau.
Je l'observai faire, horrifiée.
Maintenant que Sergio me croit morte, je sais très bien qu'il va chercher à se venger de la police.
Par tout les moyens.
Mais ça, les flics ne le savent pas encore.

Mais alors que le policier situé derrière moi commençai à me faire me lever afin de sortir de l'étable, je vis Francesco s'arrêter et écouter de nouvelles informations qui lui étaient transmises dans son oreillette.
J'essayai de comprendre la conversation en me basant sur les réponses de mon ancien ami.

Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant