《 Point de vue Sergio 》
Nous empruntâmes donc de petits escaliers cachés du déversoir d'orage afin de rejoindre la cour extérieure.
Arrivés dehors, nous nous dépechâmes de distribuer les clés.
Il n'y avait que deux motos pour trois : je devais donc prendre Raquel avec moi tandis que Marseille lui conduisait en solitaire son véhicule.Je m'installai donc sur la moto tout en commençant à chercher l'itinéraire pour rejoindre notre nouvelle cachette.
Quelques secondes plus tard, je sentis deux mains se poser par-dessus ma veste en cuir avant de sentir une tête se poser sur mon épaule.S. "-Prête pour un petit voyage à travers les champs ?"
Je lui demandai.R. "-Toujours."
Répliqua Raquel en souriant.Je lui répondis d'un petit clin d'oeil avant de lui donner son casque.
S. "-Tiens, si cela pouvait nous éviter de nous faire repérer ce ne serait pas trop mal."
Raquel ne se fit pas prier et enfila immédiatement son casque avant de s'installer un petit peu plus confortablement sur la moto.
Je fis de même et échangeai un petit regard avec Marseille avant de démarrer le véhicule pour sortir de la petite cour.
Je sentis immédiatement les mains de Raquel serrer mon torse en s'accrochant le plus fort possible pour pouvoir garder l'équilibre.
Je posai ma main sur la sienne quelques instants pour la rassurer avant de me reconcentrer sur la route.Le trajet s'est bien passé du début à la fin :
Nous avons réussi à échapper aux contrôles d'identités en passant par diverses petites ruelles et avons aperçu des centaines de milliers de Dalì aux portes de la Banque d'Espagne, occupés à saluer et acclamer leurs héros masqués sans même se rendre compte que les deux chefs des opérations se trouvaient devant eux.
Puis vint le moment le plus compliqué.La sortie de la ville.
En effet maintenant que nous avions Chicago de notre côté, nous n'avions plus besoin tout les trois de nous exposer autant en restant cachés dans Madrid.
J'avais donc pris la décision de retourner dans un hangar désaffecté qui se trouvait à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
Il se situait au fin fond de la campagne et ne semblait affiché sur aucune carte.
Une chose est sûre :
Là-bas nous serons tranquilles.Afin de quitter la ville le plus discrètement possible, Marseille et moi optâmes donc de passer par la plus grande sortie possible :
À cet endroit se trouvait des centaines de manifestants qui étaient prêts à tout pour pouvoir se joindre eux aussi à tout les autres Dalí qui grouillaient devant la Banque.
Il était donc facile, en faisant preuve de discrétion et de patience de réussir à se faufiler entre les mailles du filet pendant que les manifestants s'occupaient à jeter toute sorte d'aliments sur les Forces de l'Ordre, qui semblaient elles complètement désemparées face à une tel vague d'antipathie à leur égard.
Je sentais que Raquel tremblait derrière moi.S. "-Chut...Tesoro...Ça va aller..."
R. "-Mmmmh..."
Ne pu s'empêcher de gémir ma compagne.On peut dire que la chance était de notre côté : au final nous avons tout les trois réussi à sortir de la ville sans accroc !
Nous voilà donc libres, occupés à sillonner les petites routes de campagne
à la recherche de notre nouveau refuge.Quelques dizaines de minutes plus tard, nous finissons par arriver devant le bâtiment :
Ce dernier était totalement invisible depuis les petites routes et se situaient à environ une demi-heure de toute habitation.
Un vrai paradis.
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Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》
Fiksi PenggemarSuite du premier Tome de "Un Rayo de Sol", Les deux mois de préparation sont passé, le plan est prêt à être mis à exécution, Que le Chaos commence ! Bonne Lecture ❤