Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》

E a Verdade

《 Point de vue Sergio 》

Je commençai doucement à me séparer de Raquel avant de me rendre compte que Chicago et Marseille nous fixait tout les deux, un petit sourire bienveillant sur les lèvres.
Nous rougîmes violemment tout les deux avant de commencer à préparer nos affaires chacun de notre côté.
Raquel emmena avec elle mon sweat accompagné de son téléphone portable avant de s'équiper d'une discrète oreillette tout en camouflant cette dernière à l'aide de ses mèches châtain clair.
Quand à moi je me contentai de juste emmener mon téléphone accompagné d'une batterie externe au cas où le rapatriement des enfants prenait plus de temps que prévu.

Juste avant notre départ, Marseille vint à ma rencontre.

M. "-Et Denver et Stockolm ? Tu les as prévenu pour Cincinnati ?"
Me demanda t-il.

S. "-Non. Et honnêtement je ne préfère pas. Tout ça ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir, et j'ai peur de la réaction de Denver si il vient à apprendre que son fils est entre les mains de la police.
Il a beau être adorable quand il veut, il reste cependant aussi colérique que Tokyo par moment."

M. "-Je comprends. Allez-y dans ce cas, je ne dirai rien."

J'acquiescai avant de prendre Raquel par la main pour rejoindre la porte principale.

S. "-Bon, à bientôt j'espère..."
Je marmonnai en faisant un signe de la main à mes deux amis.

M. "-Bon courage !"

C. "-Gardez votre calme avec les flics quand même, je n'ai pas envie d'avoir un génocide sur la conscience avec vos conneries..."
S'exclama Chicago.

R. "-On fera au maximum."

Je souris quelques secondes à ma compagne avant de sortir dans la cour.
Deux nouvelles voitures y avaient fait leur apparition.
Nous avions maintenant quatorze serbes prêts à nous escorter en toute sécurité.
Je les avais payé deux millions chacun : ils étaient certes censés nous emmener devant la Banque d'Espagne, mais également venir envahir la tente de police si cette dernière venait à tenter quelque chose contre nous.

Je partis échanger quelques mots avec leur chef, avant de partir m'installer à l'arrière d'un gros 4×4 noir en compagnie de Raquel.
Cette dernière posa immédiatement sa tête sur mon épaule en fermant les yeux.
Elle semblait inquiète.

S. "-Ça va aller... Quatorze gros bras qui nous emmène, quatre policiers retenus en otage, toutes les chances sont de notre côté."

R. "-Et si ils tentaient quelque chose après l'échange ?"

S. "-J'ai déjà prévu le coup. Nous ferons le trajet de retour avec en plus 4 nouveaux serbes motards.
Deux devant, deux derrière.
Si on est suivis par une voiture ou un drone ils pourront lancer une nouvelle bataille.
Ensuite, nous allons partir récupérer la camionnette de glacier restée dans l'usine désaffecté où se trouvaient les chars militaires qu'ont utilisé la bande pour rentrer dans la Banque.
Les enfants pourront jouer dans la petite chambre que j'avais aménagé pendant qu'on continuera de travailler de notre côté.
Ça te va ?"

Le visage de ma compagne s'éclaira d'un grand sourire.

R. "-Le plan parfait."
Déclara t-elle.

Je rougis furieusement avant d'embrasser son front et de lui ouvrir mes bras.

Une heure et demie plus tard...