Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》

Complications

[ Point de vue Raquel ]

Alors que j'étais occupée à discuter avec Stockholm et Denver, un verre de jus de fruits à la main, j'aperçus soudain un mouvement bizarre situé dans le couloir le plus sombre du monastère.

Je fis immédiatement  signe à mes deux amis de ne pas bouger pendant que je partis discrètement à la recherche de cette mystérieuse ombre.

Arrivée au bout du couloir, je m'arrêtai rapidement lorsque j'entendis une voix étouffée derrière une porte de chambre entrouverte.

Il s'agissait du jardinier du monastère.

Cependant, malgré le fait que j'étais incapable de formuler une seule phrase correcte en italien, mon conjoint avait réussi à m'apprendre les quelques bases de cette langue afin de réussir à comprendre plus facilement les différents échanges avec les moines présents ici.

"-Oui. Passez-moi le commissariat central. J'ai des renseignements qui devraient leur plaire."

Mon sang se glaça immédiatement.
Quel enflure.

Je devais prévenir Sergio le plus vite possible !

Je partis donc en courant le plus vite possible dans la direction opposée et y rejoignis mon conjoint, complètement essouflée.

S. "-Tesoro qu'est-ce que..."

R. "-Il faut partir vite ! Le connard qui sert de jardinier vient d'appeler les flics ! il va nous balancer ! Allez faire vos valises !" 
Je m'exclamai afin que tout le monde puisse nous entendre.

Mon compagnon resta interdit quelques secondes.

S. "-Vous avez entendu Lisbonne ? Partez tous faire vos bagages, MAINTENANT !"
Aboya Sergio avant de se précipiter sur son téléphone pour pouvoir contacter les serbes tandis que je faisais signe à Paula de me suivre dans la chambre afin que cette dernière puisse m'aider à faire les valises pour nous quatre.

P. "-Maman... Tu crois qu'un jour on pourra se poser quelque part sans avoir à repartir ?"
Me demanda ma fille en pliant les vêtements de sa petite soeur.

J'entrouvris la bouche quelques secondes, ne sachant quoi répondre.

R. "-Je... Oui ! Oui bien sûr que ça va arriver un jour Paula ! Je te le promets, mais là il faut absolument que nous partions, il en va de notre survie... Sinon on prends le risque de se faire arrêter. Et je refuse de vous perdre, que ce soit toi, tes frères et soeurs ou ta grand-mère."

P. "-Mamie... Elle me manque... On la revoit quand ?"

R. "-Je vais en parler à papa pour que ce soit le plus vite possible. Elle me manque aussi. Beaucoup."
Je conclus.

La petite me fit son plus beau sourire avant de terminer de déposer les derniers vêtements dans la dernière valise. 

P. "-J'ai fini."

R. "-Moi aussi. Allez vite, sortons de cet enfer !"

Je m'exclamai avant de prendre le plus de sacs et valises possibles  sur le dos.

Cependant, ma fille ne semblait pas l'avoir entendu de cette oreille et me prit immédiatement plusieurs bagages des mains.

P. "- Attends, je veux t'aider."