Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》

Première victoire

《 Point de vue Sergio 》

Une fois sûr et certain que ces doux petits agneaux n'allaient pas nous trahir, je commençai à expliquer la suite du plan à Tokyo.

S. "-Très bien. Va me chercher cinq poches de sang dans le réfrigérateur."

T. "-À vos ordres chef."
Affirma mon amie avant de partir chercher ma requête en courant.

Une fois revenue, cette dernière déposa bien devant elle les petites poches sur la table, en face des otages.

S. "-Parfait. Asperge les avec trois poches."
Je continuai calmement.

Tokyo s'exécuta immédiatement et troua les trois pochettes avant de leur balancer le sang à la figure :
le visage, les cheveux, la combinaison, tout y est passé !

S. "-C'est bon. Tu peux t'arrêter. Maintenant sors un couteau et déchire leurs combinaisons avec à plusieurs endroits."

T. "-Oh, je crois que je commence à comprendre ton idée."

Mon amie commença donc à entailler les combinaisons de chacun à plusieurs endroits : Miguel et Amanda se retrouvèrent donc avec plusieurs trous au niveau du genou tandis que les trois autres eurent quand à eux plusieurs entailles sur les bras, plus ou moins grand selon l'endroit.

S. "-Bon. Je pense que maintenant tu sais ce qu'il te reste à faire. Rends-moi tout ça réaliste."

Je vis le visage de Tokyo s'éclairer d'un grand sourire malicieux sur la caméra.
Mon amie ouvrit doucement les quatrième et cinquième poches avant de commencer son œuvre :
Cette dernière appliqua doucement plusieurs gouttes de sang sur chaque déchirure de vêtement en accentuant au maximum sur les plus grosses entailles.

T. "-Et maintenant, la touche finale."

La jeune femme s'empressa de ramener une boîte de maquillage et commença rapidement à appliquer une poudre rose pâle sur les visages de chaque otage tout en déposant par en droits de petites gouttes de sang.
Une fois terminé, mon amie s'amusa à ébouriffer les cheveux de chacun, leur faisant ainsi ressembler à des fous sortis d'asile.

S. "-Ils sont magnifiques."
Je commentai.

Tokyo se tourna vers la caméra depuis laquelle je les observais avant de me faire un grand sourire radieux.

T. "-Merci prof, enfin quelqu'un qui voit mon génie."
Répondit mon amie en observant admirative ses cinq oeuvres d'art.

J'attendis quelques secondes puis me lançai enfin dans la prochaine étape du plan, les explications aux otages.

Une demi-heure plus tard...

S. "-Bon. Vous avez tout compris ?"

Mes interlocuteurs hochèrent tous frénétiquement la tête, une certaine lueur d'excitation dans le regard.

J'acquiescai calmement la tête, satisfait et lançai immédiatement le deuxième appel en provenance de Madrid en moins de dix minutes.

S. "-Inspectrice ? Puis-je vous annoncer une malheureuse nouvelle ?"

C. "-Professeur. L'Inspectrice Alicia Sierra est actuellement en congé maternité forcé.
En attendant l'arrivée d'un nouvel inspecteur, c'est moi qui prend les rennes."
Déclara froidement Chicago au téléphone.