Une vieille Amitié

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《 Point de vue Sergio 》



J'avais envie de hurler de joie.
Elle avait dit "OUI" !
Quelques secondes plus tard, je me décidai enfin à reposer ma compagne sur la terre ferme, mais continuai cependant de la tenir par la taille avec mes deux mains en souriant.



S. "-Raquel Murillo, tu ne te rends même pas compte d'à quel point tu viens de faire de moi le plus heureux des hommes."
Je déclarai simplement.



Cette dernière ne répondit rien et se contenta juste de déposer ses lèvres contre les miennes pour la seconde fois en moins de quelques secondes, sous les nouveaux applaudissements de la bande entière.



B. "-Et bah vous voyez, au final je suis heureux de ne pas avoir pu conclure avec Lisbonne ! Au moins elle à accepté d'épouser le père de ses mioches, c'est préférable !"



S. "-J'ose espérer que le fait que je sois le père de ses enfants n'est pas la seule raison qui fait qu'elle a accepté de m'épouser justement Bogotá."
Je répliquai.


R. "-Et ce n'est pas le cas d'ailleurs."



J'échangeai un petit sourire gêné avec ma compagne pendant quelques secondes.



D. "-Alors ?! On la fête cette demande en mariage ? Allez, champagne ! Enfin, pas pour tout le monde bien sûr !"
S'écria Denver, jugeant probablement qu'il était resté sérieux trop longtemps.


S. "-Avec plaisir !"
Je répondis avant d'emboîter le pas de mon ami en tenant Raquel par la main, rapidement suivi par toute la joyeuse troupe qui nous suivait en chantant des chants traditionnels ou en dansant.

Nous rejoignâmes donc rapidement la cour principale du monastère dans laquelle j'avais tout juste eu le temps de déplier rapidement deux grande table en son centre.
Accompagné de Marseille, je m'empressai de partir chercher quelques bouteilles d'alcools accompagnées de jus de fruits ainsi que de nourriture.
Alors que je m'apprêtais à ressortir dehors en vitesse, mon ami m'arrêta d'un ferme geste de la main.

M. "-Sergio."



S. "-Viktor. Un problème ? "
Je demandai soudain, inquiet.



M. "-Non.
Je voulais simplement te dire... J'ai connus ton frère. Lui et moi avons été amis pendant des années.
Et... et je suis persuadé qu'il est très fier de toi, de là où il est...
Et ce même si tu n'as pas vraiment respecté tes propres règles.''




À ces mots, je sentis immédiatement mes yeux s'humidifier.
Raviver le souvenir de mon frère m'aurait en temps normal fait plus de mal qu'autre chose, mais bizarrement ici ce n'était pas le cas.
Ô, je savais bien que j'étais loin d'avoir terminer ce long processus d'acceptation qu'est le deuil, cependant j'ai l'impression que ma demande en mariage vient déjà de me faire franchir un cap qui était celui de réussir à prendre des décisions seul, chose encore vraisemblablement impossible jusqu'ici y a encore quelques années lorsque j'habitais avec Andrès.



Alors comme toute réponse, je me contentai de simplement essuyer rapidement les larmes qui se trouvaient au coin de mes yeux et qui menaçaient de couler avant de prendre Marseille dans mes bras.



S. "-Merci, mon ami..."


M. "-de rien."


Plusieurs secondes plus tard, je sentis ce dernier s'éloigner.


M. "-Alors, ce mariage ? Une idée de date ? De lieu ?"



S. "-Non, pas vraiment pour l'instant !
Je pensais plutôt le faire lorsque Raquel aura accouché, vers mai prochain donc ! À ce moment là le bébé aura déjà six mois minimum, ce serait mieux !
On pourrait peut-être même le faire tous ensembles à Palawan, sur la plage.
Qu'est-ce que tu en penses ? Tu penses pouvoir venir ?"


M. "-Je serai toujours là pour mon frère de cœur.
Tout me va à titre personnel, mais Lisbonne est enceinte de cinq mois, il va falloir finir par trouver un nom au bébé, tu ne crois pas ?"



S. "-Mais nous en avons déjà un."
Je répliquai fièrement.



M. "-Ah bon ? Je peux savoir ?"



S. "-Mmh... Non ! Tu ne sauras rien avant l'accouchement ! Je ne veux aucun privilégié !"


M. "-Oooh... T'es pas drôle..."


S. "-Et Lisbonne ne te dira rien non plus si tu veux mon avis, c'est inutile d'essayer."

M. "-Elle est pire que toi donc oui, je sais qu'elle ne me dira rien."
Conclut mon ami avant de rejoindre la cour, les bras chargés de bouteille.

Je m'empressai de le rejoindre pour l'aider mais fus vite déconcentré par une chose :
Rio et Tokyo, assis sur un banc en train de s'embrasser !
J'avais entendu parler de leur douloureuse rupture, mais pas de leur nouveau couple !
En voilà une bonne nouvelle.



S. "-Alors ? Vous avez fini par craquer à ce que je vois !"
Je m'écriai, ravi de pouvoir me venger des nombreuses moqueries que Tokyo m'avait fait subir ces derniers mois."




T. "-Eh... Ne commences pas à te foutre de nous ! D'ailleurs je devrais remercier ta fille, c'est grâce à elle tout ça !"



S. "-Laquelle ? Paula ?"



Ri. "-Non, Sol ! Une sacrée bonne entremetteuse que tu as là Prof !"
S'exclama Rio en souriant.




J'éclatai de rire.



S. "-J'ai une fille très romantique à ce que je vois..."
Je marmonnai avant de repartir disposer les plateaux d'argent sur les tables pendant que les lèvres de Tokyo et Rio se rapprochaient de plus en plus avant de se rencontrer une nouvelle fois.



Cependant ils semblaient avoir oublier une règle, comme moi.



"Il ne faut jamais tomber amoureux pendant un braquage, ça porte malheur."

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Salut !
J'espère que ça va !

Bon j'espère que ce chapitre vous aura plu !
Alors oui je sais il était plus court que d'habitude, mais je suis exténuée donc je n'ai vraiment pas pu faire mieux, désolée !
J'espère que vous me pardonnerez.

Bon sur ce je vous souhaites une bonne nuit et vous dit à demain !

Lou-Ann ;)

Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant