Sous le ciel de Paris

179 7 1
                                    

Je suivais Ilana dans la cuisine pour l'aider à apporter des verres et des boissons au salon. Ca ne semblait pas déranger Taehyung que je le laisse seul quelques instants avec mes amis.

A vrai dire il s'entendait très bien avec eux et ça ne m'étonnait pas vraiment. Tae était vraiment social et arrivait à se faire des amis dans n'importe quel situation, c'était tout mon contraire.

Clairement, je pense que si Ilana n'avait pas été ma coloc, je n'aurais jamais eu d'amis dans cette ville.

— Tu veux bien emmener ça au salon, s'il te plaît ? demandait ma meilleure amie alors que j'étais perdu dans mes pensées.

— Ouais bien sur.

Je saisissais la bouteille qu'elle me tendait et remarquais sa bague de fiançailles magnifique.

— D'ailleurs, félicitation pour tes fiançailles avec Ben, j'ai pas vraiment eu l'occasion de te félicité, désolée.

— C'est vrai que ces derniers temps on à pas vraiment parlé. C'est comme si tu avais disparu dès que tu étais arrivée à Séoul.

Elle se mit à rire tendrement et je pensais « C'est une habitude chez moi de m'éloigner des gens que j'aime dès que je me sens mal à l'aise ou seule. ».

Nous retournions au salon, Val était morte de rire et tout le monde semblait s'amuser. J'étais vraiment contente qu'ils s'entendent aussi bien, je m'étais inquiété pour rien finalement.


— Mon dieu, je suis épuisée ! m'écriais-je en me laissant tomber sur l'immense lit de notre chambre d'hôtel.

Tae qui se tenait dans l'encadrement de la porte, me regardait souriant. Je me redressais et m'asseyais sur le lit alors qu'il me dévisageait de son regard tendre.

— Bon, soufflais-je. Il est temps que je te parle de Maxence.

Il s'avançait alors vers moi, attrapais mon visage de ses grandes mains et m'embrassais.

— Ce n'est pas nécessaire. Tu as dis que ce gars n'était personne pour toi. Je te fais confiance, et peu importe ce qu'il c'est passé entre vous à l'époque nous n'étions plus ensemble alors ça ne me regarde pas.

Il m'embrassait à nouveau, me serrant plus fort dans ses bras. Mon cœur battait à 200 à l'heure, j'étais tellement amoureuse de lui.

— Je t'aime, lui dis-je tandis qu'il glissait ses lèvres dans mon cou.

—Je t'aime. me répondait-il.


11 heure 38.

Je n'avais dormis aussi longtemps depuis des lustres. Je roulais dans le lit gigantesque jusqu'à atterrir contre Taehyung.

Aussitôt il m'enlaçait, et je laissais reposer ma tête sur son torse musclé. Il remontait alors la couverture sur nos corps nu en me soufflant :

— J'ai peur que tu ais froid.

Nous restions enlacée ainsi, l'un contre l'autre, pendant plusieurs heures. Tae jouait avec mes cheveux, et je m'assoupissais peu à peu sous ses tendres caresses.


Assise en terrasse du Flore, je sirotais mon latté avec mes amies alors que le vent froid du mois de décembre dissipait les odeurs de café et de cigarette.

— Sourie pour la photo ma belle ! me lançais Val alors qu'elle pointait son objectif canon sur mon visage.

— Poses cet appareil photo ! s'écriait sa petite amie en levant les yeux au ciel.

Ilana m'expliquait que notre amie avait une obsession avec le fait de ne pas avoir de souvenir, alors elle trimballait cet appareil partout avec elle depuis quelques mois et prenait absolument tout en photo.

Je trouvais sa touchant, j'aurais aimé avoir plus de photo avec mes proches.

Soudain, mon téléphone se mit à sonner ; c'était Taehyung.

Il était partit se promener avec Benjamin ; en effet le fiancé de ma meilleure amie voulait lui montrer le restaurant où il travaillait en tant que chef pâtissier.

Il en avait profité pour lui faire visiter quelques endroits iconiques de cette belle ville. Je m'excusais et décrochais.

— Allo ?

— Retourne toi ! répondait Tae, enjoué.

Je me retournais, comme il me l'avait demandé ; il se tenait de l'autre côté de la route me faisant signe.

Il portait d'énormes sacs venant du Printemps, des galeries Lafayette et ce que je devinais être un magasin de souvenirs. Il traversait la route avec Ben et je me rendais compte qu'il tenait aussi un immense bouquet de fleurs.

 Il traversait la route avec Ben et je me rendais compte qu'il tenait aussi un immense bouquet de fleurs

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Les garçons nous rejoignaient, il me tendit alors le bouquet avant de déposer un baiser sur mes lèvres.

— Merci beaucoup Tae, dis-je touchée par ce cadeau. Elles sont magnifiques.

Il tirait une chaise en saluant mes amies et s'assit à ma droite.

Je posais les fleurs sur la table, attrapais son visage en coupe et l'embrassais à mon tour.

Il souriait tendrement et pendant un instant, j'oubliais que nous étions entourés de mes amis.

Il était adorable... bref, je secouais la tête dissipant mes idées luxurieuses.

— Il les a entrevu dans la vitrine d'un fleuriste et à tout de suite pensé à toi, confiait Ben en s'asseyant près de sa fiancée.

— Et toi bizarrement tu ne m'as rien pris... lançait ironiquement Ilana.

— Tu détestes les fleurs, et elles ne t'aiment pas non plus, tu n'as jamais réussi à en tenir en vie plus de 48 heures.

Elle se contentait de lui tirer la langue en guise de réponse.

— Qu'est-ce que tu as acheté ? lui demandais-je en pointant les sacs.

— Oh, juste quelques bricoles. Un carré de soie Hermès pour ma sœur, une broche Chanel pour ta mère et une autre pour Amber, il sortait une adorable doudoune Chloé pour enfant, et aussi ça pour Hana. J'ai aussi acheté une montre pour ton père et une casquette I love Paris. J'ai pris des magnets avec la tour Eiffel pour les garçons, mais je vais aussi leur acheter des macarons, d'ailleurs il ne faudra pas oublier d'en prendre pour Amber. 

— Il a fait chauffé la carte bleu, ajoutait Clara en riant.

Thanks Mom and DadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant