Thanks Mom and Dad

LA style

Assis dans le bureau de Georgio, je regardais mes pieds, penaude. Le géant, faisait les cents pas dans la pièce, les bras croisés, les sourcils froncés :

— Mon dieu, mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi Taehyung ? Je. Je n'ai pas de mots...

— Georgio, laisse moi t'expliquer. répondait Tae en se levant, lachant ma main qu'il tenait depuis que nous étions arrivé à l'agence en trombe un quart d'heure plus tôt suite à l'appel paniqué de son manageur.

— Il n'y a rien à expliquer Taehyung, j'en ai déjà assez entendus ! Ils en parlent partout sur internet ! Partout ! Tu as frappé un paparazzi bon dieu... tu as de la chance qu'il ne porte pas plainte !

Georgio se laissait tomber dans un fauteuil au coin de la pièce, se massant les tempes.

— Je... Il faut qu'on trouve une solution rapidement. Très rapidement.

Son téléphone, posé en face de moi sur le bureau se remit à sonner, comme il le faisait sans cesser depuis que nous étions arrivé. Il jeta un coup d'oeil par la fenêtre, le building était encerclé par les photographes depuis hier, le jour de "l'incident".

— Ils nous guettent comme des vautours. soufflait-il avant de se tourner à nouveau vers mon petit ami. Il va falloir que tu t'excuses pour les calmer...

— Je refuse de m'excuser ! s'offusquait Tae. Je n'ai rien fait de mal...

— Je n'ai jamais dit le contraire Tae, j'ai dis que c'était un geste stupide, pas injustifié. Mais par dieu, est-ce que tu te rend compte de l'ampleur que prend la situation ? Te rends tu compte de la folie médiatique qui vous survoles depuis des mois ? Les photographies de vous deux à Londres vous embrassant alors même que ton divorce avec Brittany n'était pas officiel, les rumeurs son son ex mari à elle, puis d'autre photos de toi pleurant dans Paris, rentrant seul d'un voyage où vous étiez partis à deux. Et maintenant, cette video...

Il désigna l'écran de son ordinateur où la dite vidéo était en pause, le poing de Taehyung semblant encastré pour toujours dans le visage de cet homme.

— Ici, toute rumeur est une mauvaise rumeur. Tout ce qu'il se dit sur vous deux que ce soit bon au mauvais représente une tache sur ta carrière. On est en Corée Tae pas au Etats-Unis, ici ta réputation et ton image est plus importante que tout. Tu n'es rien d'autre ici Taehyung. Tout ce que tu as pourrais disparaitre du jour au lendemain à cause de l'opinion publique. Pense à tout ces idols morts pour rien, toutes ces célébrités qui ont disparus dans les abysses de l'oubli. Je m'inquiète pour toi. Pour vous. Je n'ai pas envie que ces gens s'acharnent sur toi, te détruise. Tu as travaillé trop dure pour être là où tu es pour tout perdre du jour au lendemain par égo. Tu dois t'excuser.

— Je suis désolé mais je refuse.

Détourant le regard, les yeux de Tae croisèrent les miens, j'y devinais cette colère brulante qui l'avait animé si souvent dans notre jeunesse dès qu'il était face à une injustice : son père, hyunjin, mes larmes. Me levant à mon tour pour la première fois, je me glissais dans son dos, et alors que j'entourais sa taille de mes bras je le sentais trembler : il était hors de lui.

— Tae, il a raison... avouais-je à contre coeur.

J'aurais aimer le soutenir dans sa décision mais la présence constante des paparazzis dans ma sphère personnelle depuis deux jours m'épuisais déjà tellement, je n'avais pas envie d'en subir plus. Si il fallait des excuses publiques pour les empêcher de trainer devant la maison de ma mère nouvellement veuve, j'était prête à les laisser m'immoler par le feu pendant que je les supplier de me pardonner. 

Alors qu'il se tournait vers moi, je compris dans le regard de mon petit ami, voilé par la fureur, qu'il n'était pas prêt a céder si facilement.

— Je t'en pris. suppliais-je alors. Il faut que ça cesse.

— Ecoute la Taehyung. Ajoutait Georgio. Juste histoire de tasser tout ça.

Le téléphone de ce dernier sonna à nouveau, il se leva à contre coeur, jeta un cout d'oeil au nom s'affichant sur l'écran avant de décrocher en soufflant :

— Allo ?

Il quittait la pièce et ferma la porte derrière lui, me laissant seule avec Taehyung :

— Je veux que tu saches que je n'ai jamais voulu qu'ils te fasse de mal Aileen. J'ai toujours fait attention à nos fréquentation, aux endroits où on aurait pu nous voir pour que ces enculés restent à distances. Et j'ai tout raté...

— Ce n'est pas de ta faute.

Je le serrais dans mes bras, et pour la première fois depuis deux jours, je sentais la pression constante de son corps se relâcher. La porte s'ouvrit alors brusquement sur un Giorgio étrangement souriant.

— J'ai de bonnes nouvelles, s'exclamait-il.

— Vraiment ? demandait Tae, suspect.

— Tu te souviens quand je t'ai dit qu'on était en Corée et pas au États Unis ?

— Oui ? Je suis désolé mais je ne vois pas où tu veux en venir...

— Et bien on va se la jouer en mode LA, ou chaque drama est une bonne pub. James Cordon veut te voir pour que tu donnes ta version de l'histoire, tu auras enfin l'occasion de te défendre !

— C'est super !

Les deux hommes se jetèrent dans les bras l'un de l'autre, sautant sur place : la situation prenait enfin une tournure favorable pour nous.

— Voilà ce que l'on va faire : tu post un message d'excuse sur ton twitter et dans ta story Instagram, comme ça on évite les grandes huées en publiques.

Tae grogna mais aquiesça, son manageur continua alors l'énoncé de son plan.

— Ensuite on se casse, toi moi Aileen. Loins des radars mais proches des objectifs des paparazzis américains. Il faudra qu'on parle de vous là bas, qu'on vous voies véritablement comme le couple parfait. On va vendre une histoire qui obligera un changement de l'opinion publique. Deux âmes sœurs qui c'était perdus de vues et qui se sont enfin retrouvés.  Je m'arrangerais pour faire fuiter des photos d'enfances...

— Attends, attends. Le coupait Taehyung. Je n'ai pas envie d'exposer encore plus Aileen...

— Tae, soufflais-je glissant ma main dans la sienne. On a pas vraiment d'autre choix.

— Si, je peux faire face aux conséquences et...

— On va faire ce que dit Giorgio. Je n'ai plus envie de les entendre dire autant d'horreurs sur toi, il est temps que l'on se défende.

Il serra alors ma main, un léger sourire au coins des lèvres :

— On a vécu bien pire, ajoutait-il.

— On va se battre.

— LA style ! S'écriait Georgio. Laisser moi prendre les billets. Yejin ! lançait-il à sa secrétaire. On part à Los Angeles !

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Les copains je suis de retour ! J'essaye de poster encore demain, j'espère que ça vous plaira. En tout cas désolée pour ma longue absence j'ai été prise par mes cours. J'espère que vous allez bien.
Coeur sur vos fesses,
Votre auteure absente préférée,
Jade.