peerless companion ( Terminée)

sauvetage inattendu

Penses-tu réellement pouvoir semer la peur en nous ? Oser porter atteinte à mon frère aîné... tu vas en payer le prix fort.

— Kuro, garde ton calme... Ahh!

— Mon frère...

— Kuro, sois sur tes gardes... en analysant bien la situation, je peux déduire que c'est un combattant chevronné... il suffit de voir la précision de son tir.

— Alors que préconises-tu, frère ?

— Tu devras te débrouiller seul, mon bras est engourdi à cause de la blessure.

— Penses-tu que je pourrais le vaincre ?

— Non, n'entreprends rien d'imprudent... hmm... il est bien trop puissant. Mais tu peux l'atteindre en lui infligeant une infime égratignure avec cette dague spéciale.

— Une dague !!!

— Uhg... hum... c'est une dague très singulière. Assez parlé, passe à l'action.

— Grand frère, ne t'en fais pas. Je vais châtier ce misérable. Je te vengerai comme il se doit.

Les deux frères, Kuro et Ken, se tiennent prêts. Kuro ressent la tension dans l'air, son regard déterminé fixant l'intrus, les muscles tendus pour le combat à venir. Ken, blessé mais résolu, fait de son mieux pour soutenir son frère malgré la douleur lancinante qui irradie de son épaule.

C'est une danse silencieuse de préparation, un duel d'intentions palpables. Chacun d'entre eux sait que ce moment marquera un tournant.

— Izumo... répond, ouvre les yeux. S'il te plaît.

Izumo, reprenant peu à peu ses esprits, se prépare à rejoindre cette danse, à se battre pour sa survie et pour venger l'offense qui lui a été infligée.

— Toi, tu crois pouvoir nous faire face ainsi, pauvre âme égarée ?

La scène est prête, la symphonie du combat sur le point de commencer.

— Vous osez attaquer un oméga ? Cela ne sied pas à un véritable alpha.

— Peut-être, mais il l'a bien cherché. Il n'avait qu'à être moins attirant.

"C'est son excuse ?"

— Maintenant, je vais te faire payer pour ce que tu as fait à mon frère.

— J'attends de voir ça.

Dans un élan de détermination, il fondit sur moi, la dague étincelante à la main. Chaque mouvement devenait une chorégraphie de vitesse et de précision. Il manœuvrait habilement, tentant de m'intimider et de me surprendre. Ses attaques fusaient, chaque coup porté avec une maestria impressionnante. Je devais rester vif, esquivant, parant, dansant pour éviter l'acier acéré. Chaque enjambée était calculée, chaque parade un acte de stratégie. Dans cette clairière baignée par la lueur crépusculaire, nous étions les acteurs d'un spectacle brutal, une danse mortelle qui ne tolérait aucune erreur.