peerless companion ( Terminée)

Le procès de Su

— Majesté Akari, il est temps d'y aller.

— Oui, allons-y.

Dans mon véhicule, l'anxiété me tenaille. Je visualise toutes sortes de scènes :" et si l'empereur refuse de me croire ?" " Et si malgré toutes les preuves, il décide d'exécuter Su quand même pour faire plaisir à sa concubine chérie ?" " Aaah, je suis tellement stressée".

— Nous sommes arrivés, Votre Majesté.

Mon serviteur me tire de mes pensées et m'indique le chemin jusqu'à la salle d'audience impériale. À mon arrivée, tous étaient là : les ministres, la reine mère impératrice, l'empereur et aussi mon invité. Même cette Kurenai était présente, comme si sa présence était indispensable. J'imagine que l'empereur a dû lui donner son accord. Tous s'inclinent et disent d'une seule voix, imposant une atmosphère solennelle :

— Nous saluons Sa Majesté Akari, Lune de notre Empire.

C'est un moment décisif, lourd de conséquences. Je rassemble mon courage, prête à tout pour sauver Su.

— Nous saluons Sa Majesté l'Akari, commence le ministre de la justice, Shirogane, d'un ton solennel.

— Je vous salue, mère, et vous aussi, Majesté, réponds-je en m'inclinant respectueusement.

— Oui, bonjour, mon fils, articule ma mère d'une voix douce.

Dans cette salle d'audience impériale empreinte de gravité, l'atmosphère est électrique. Tous les regards convergent vers Su Mitto, accusée de tentative d'empoisonnement à l'encontre de Sakura Satsuki Yamada, la concubine impériale. Elle se tient là, fragile et nerveuse, devant l'assemblée.

— Aujourd'hui, nous sommes ici présents pour le procès de Su Mitto, poursuit Shirogane d'un ton ferme, accusée de tentative d'empoisonnement. Su, est-ce exact ?

— Oui, mon seigneur, répond Su d'une voix à peine audible, tremblante.

— Su Mitto, plaidez-vous coupable ou non coupable ? demande-t-il avec sérieux.

— Non coupable, réplique-t-elle d'une voix résolue, malgré sa nervosité évidente.

— Bien, Sa Majesté l'Akari s'est porté garant de vous et défendra votre cause. Acceptez-vous ? demande le ministre de la justice Shirogane, l'air sérieux et attentif.

— Oui, j'accepte... murmure Su, visiblement inquiète.

— Parfait, nous pouvons commencer, répond le doyen Kirigaya, paraissant fatigué et quelque peu soucieux.

Je me rapproche du ministre Shirogane, mon regard exprimant à la fois détermination et concentration.

— Tout d'abord j'aimerais poser des questions aux médecins impériaux Morita et Sasaki, déclare l'Akari avec calme mais détermination.

— Non, je ne suis pas d'accord, s'oppose satsuki, cherchant à bloquer cette requête.

— Pourquoi donc ? demande Shirogane, intrigué par cette résistance.