Après quelques minutes de galop à travers les bois, nous apercevons enfin une lueur au bout du chemin. Cette lumière nous mène droit à une falaise imposante. Du sommet, nous avons une vue panoramique sur une partie de la capitale et ses habitants. Le spectacle est simplement magnifique, et je me laisse hypnotiser par cette vue éblouissante.
Les toits des maisons brillent sous les rayons du soleil, et l'agitation de la ville donne une impression de fourmillement vibrant. En observant cette scène, je me sens connecté à la ville d'une manière que je n'avais jamais ressentie auparavant. L'empereur, à mes côtés, semble lui aussi captivé par la scène qui s'offre à nous. Son regard contemplatif témoigne de la beauté qu'il perçoit dans cette vue. Nous partageons ce moment unique, loin du faste et du protocole du palais, imprégnés par la simplicité et l'authenticité de ce paysage urbain. Un sourire discret se dessine sur nos visages, une complicité silencieuse qui marque cette parenthèse enchantée dans notre routine royale.
— Évitez d'avoir l'air aussi ahuri en public, cela pourrait vous porter préjudice, me réprimanda l'empereur, son ton doux trahissant une pointe d'amusement.
— ... Majesté, je suis désolé, mais ce n'est pas de ma faute. Je n'ai pas souvent l'occasion de voir une image pareille. D'habitude, je suis toujours dans mon carrosse quand je quitte le palais. Je ne peux même pas voir dehors, c'est donc normal d'être aussi émerveillé, répliquai-je, un sourire embarrassé aux lèvres.
— Et puis, arrêtez de m'appeler Majesté.
— Hein ! Comment dois-je vous appeler maintenant ?
— Appelez-moi Rikudo.
— R-Rikudo !? Non, je vais plutôt dire mon seigneur, balbutiai-je, cherchant à éviter un trop grand formalisme.
— Je vous rappelle que nous sommes censés être des personnes ordinaires et non des nobles, rappela-t-il, un brin taquin.
— Mais... "je ne vais quand même pas dire Rikudo, nous ne sommes pas assez proches pour que je l'appelle par son prénom." Et si je vous appelais mon époux, c'est bien ça, non ? Mon époux.
— Faites comme vous le voulez, dit-il d'un air détaché, bien que je devinais qu'il n'était pas habitué à être nommé ainsi. "Il faut croire que mon prénom ne lui plaît pas du tout."
— D'accord, mon époux. Dis-je, un brin espiègle, cherchant à dédramatiser la situation et à le mettre à l'aise.
Le cheval avançait doucement pour descendre le flanc de la colline. Nous n'étions pas encore arrivés loin que nous pouvions déjà croiser des gens : des charrettes, des marchands, des paysans et même des dizaines de vaches. L'atmosphère était animée, les gens vaquaient à leurs occupations quotidiennes. C'était une vision vivante de la vie de la capitale, une scène ordinaire mais pleine de vie.
Rikudo et moi étions en train de vivre ce moment ensemble, loin du faste du palais, immergés dans l'authenticité de la vie de tous les jours. Un sourire se dessina doucement sur nos visages, un sourire qui symbolisait la simplicité et la chaleur de cette échappée dans la réalité de la cité. C'était une parenthèse enchantée, un moment hors du temps où le lien qui se tissait entre nous semblait devenir un peu plus fort. Je pouvais sentir son bras derrière moi, sa présence rassurante et protectrice.
VOUS LISEZ
peerless companion ( Terminée)
Historia CortaLes images utilisée dans cette œuvre ne sont pas mes créations, je les empreintes sur : PINTEREST ( MERCI) C'est l'histoire d'un jeune prince Omega qui doit faire face a son destin en devenant le compagnon de l'empereur d'un pays voisins. Il va d...