peerless companion ( Terminée)

Rancoeur

- Le général Nobunaga Hayate !? s'étonne le patriarche Haïda, surpris par l'idée de sa fille aînée.

- Effectivement, père, le général Hayate est le fils de l'Unique Grande Princesse de cet empire, ce qui fait de lui le cousin de l'empereur et l'un des héritiers au trône impérial...

Bien que le ministre Haïda soit sceptique au début, il doit avouer que l'idée de sa fille, même si elle est étonnante, n'est pas mauvaise, mais plutôt excellente. Un mélange d'étonnement et de compréhension se lit sur son visage.

-

Il est beau, élégant et digne... En plus du sang impérial qui coule en lui, il est aussi le grand duc de Megumi, une terre prospère. Son père, le défunt marquis Hayate, possédait la plus grande armée juste après celle de la famille royale, ce qui faisait de lui une personne redoutée et redoutable.

Le vieil homme se caresse la barbe presque grise en analysant les propos de sa fille sous toutes les coutures, imaginables ou inimaginables, pour pouvoir en tirer la meilleure conclusion. Une lueur d'intérêt traverse ses yeux expérimentés, marquant une réflexion profonde.

- En effet, nous lier à lui serait une véritable occasion pour notre famille d'avoir tous les membres de la famille impériale sous les dents... (Il rigole avant de reprendre) Je vois que ton esprit est toujours aussi affûté et vif, complimente-t-il sa fille avant de boire une gorgée de son thé, laissant planer un sourire satisfait sur ses lèvres ridées.

Pendant leur échange, une personne les regardait agacée et en colère. Soudainement, elle intervient, sa voix résonnant dans la pièce avec une détermination palpable.

- Hors de question, vient de prononcer la plus jeune du trio, son visage exprimant une résistance farouche, les yeux lançant des éclairs. Les deux autres se tournent pour regarder cette dernière, déterminée et sûre d'elle. Les expressions vont du questionnement à l'étonnement, chacun réagissant à sa manière face à cette opposition inattendue.

- Que viens-tu de dire ? demande sa sœur, une pointe d'incompréhension dans le regard.

- Je ne veux pas épouser le général Hayate... absolument pas.

Le patriarche haïda fronce les sourcils, les yeux empreints d'une légère inquiétude devant la réaction inattendue de sa fille.

- Mais pourquoi ?... Il... Il est exactement ton type d'homme, non ? demande-t-il, légèrement anxieux.

- Oui, c'est vrai qu'il est mon type d'homme... Si je n'étais pas déjà amoureuse, je vous aurais sûrement demandé de faire le nécessaire pour que je puisse l'épouser. Mais non... Je ne le suis pas. C'est le général Yamada que j'aime. Je suis amoureuse de lui, et ça, vous n'y pourrez rien.

Le ministre haïda, également père de famille, se passe la main sur le visage, exaspéré par les caprices de sa deuxième fille. Avant qu'il ne puisse réagir, l'aînée éclate, criant à tue-tête.

- Cesse immédiatement de faire ton enfant ! Tu ne sais rien de l'amour, toi ! Comment peux-tu en parler comme si tu en savais quelque chose ? Tais-toi et écou...