Gisement d'informations

25 3 0
                                    


Alec assis à côté de moi décida de se mettre à l'aise, il enleva sa veste et se retrouva torse nu laissant apparaitre une ligne d'abdominaux parfaitement dessiné. Je me pris à admirer sans gêne ses muscles si bien dessinés quand il se gratta la gorge en rigolant. Mal à l'aise je le questionnai pour sortir de ce moment gênant.

- Et cela fait combien de temps que tu es joaillier pour la famille royale ?

-Mon père m'a légué sa boutique il y a deux ans mais je l'aide depuis cinquante ans maintenant !

-Cinquante ans mais tu as quel âge ? Dis-je choquée

-J'ai 127 ans et toi quel âge as-tu ?

-Heu j'ai 100 ans. Mentis-je sans trop d'assurance

- Du coup tu es une louve solitaire, faire partie d'une meute ne t'intéresse pas ?
-Je n'y ai jamais réfléchie honnêtement mais si tu me parlais de ta meute peut être que j'y penserais !
Lui répondis-je avec mon plus beau sourire

-Et bien nous sommes la Meute Ensoleillé, l'un des plus puissantes du monde, nous sommes dirigés par l'Alpha et sa Luna. L'Alpha est une homme bon, gentil et à l'écoute de sa population tandis que sa Luna, sa belle-sœur en réalité n'est pas aimée de la meute .La trouvant trop froide, manipulatrice et méchante.

-Sa belle sœur mais l'alpha n'a pas de femme ou d'enfants ?

- La Luna originelle de l'alpha a été assassiné quant à ses enfants seul sont fils est encore présent, il se nomme Alban, sa petite sœur à été kidnappé la même nuit que le meurtre de leur mère.
Depuis l'Alpha est triste et se meurt de jour en jour de chagrin, Minerva, sa Luna actuelle en profite donc pour semer le chaos et faire régner la terreur dans la meute. Personne ne peut la détrôner, mis à part la fille de l'Alpha qui a disparu. La meute autrefois était rayonnante mais aujourd'hui nous perdons peu à peu notre lumière remplacé par les ténèbres de Minerva.

-Et vous ne savez vraiment pas où est la fille de l'Alpha ?

-Non personne ne le sait quoi que des rumeurs courent depuis sa disparition. Tout le monde sait que Minerva est derrière tout ça mais nous en tant que simple Oméga nous ne pouvons rien faire, les Bêta non plus ne peuvent se rebeller, ils jugent protection et dévouement au couple Alpha.

-En gros si la fille de l'Alpha revient ; ils pourront se retourner contre Minerva puisque cette fille est la véritable Luna ?

-Pas exactement, Alban a renoncé au trône ce qui fait de sa sœur l'Alpha. Si elle revient elle prendra la place de son père dans la succession et Minerva sera chassée de la meute.

-Mais si La fille ne veut pas du trône que va-t-il se passer ?

-Ce serait tragique car Minerva deviendrait l'Alpha à la mort de son beau frère et deviendrait la dirigeante de toute l'Amérique. Pour le moment la seule présence de l'Alpha l'empêche de réussir ses plans.

-Votre meute m'a l'air bien compliqué tout de même !
Conclu ai-je en regardant l'heure sur mon téléphone et en répondant au messages des deux molosses devant la maison

-Bon je vais y aller on se revoit demain si tu veux, passes dans l'après midi je m'arrangerai pour finir mon travail le matin ! Dit-il en se relevant et en m'adressant son sourire le plus charmeur

Je me lève à mon tour et prends la direction de la maison quand un attroupement attire mon attention. Plusieurs personnes sont regroupées autour d'une place. Au milieu trois hommes se tiennent debout, ils sont de dos et semblent installer des affiches sur un panneau en bois.
Ils finissent leurs tâches puis se retournent

-Des rumeurs circulent que la fille de l'Alpha est en vie et dans la région. C'est pourquoi Minerva offre une récompense à qui la trouve. En vie bien sûr ! Dit le premier homme avec un sourire carnassier

-Pourquoi, pour qu'elle la tue comme elle l'a fait avec notre chère Luna , la véritable, l'originelle pas une fade copie qu'est sa sœur ! Hurle une dame dans la foule

­-Comment oses tu parler de ta Luna ainsi, stupide Oméga que tu es. Tu devrais baisser la tête quand tu t'adresses à un Bêta.

La scène me semble surréaliste, comment osent il la traiter ainsi cette pauvre femme ne fait que dire tout haut ce que penses les gens tout bas.

Ecœurée, je me défais de cette scène et me dirige vers la maison. Sur le chemin je commence à comprendre l'empressement qu'a Alban pour que je devienne l'Alpha mais pourquoi mon père ne fait il rien et pourquoi Alban a il renoncé à sa place. Toutes ces questions sont réponses commencent à m'agacer fortement.

Je pénètre dans la maison, enlève mon déguisement, mes lentilles et m'installe confortablement dans le canapé, j'allume la télévision et m'endors devant celle-ci.
Je suis brutalement réveillé par des bruits sourds contre la porte. Je me lève d'un bond et m'approche de celle-ci, à travers la fenêtre j'aperçois un homme au crâne rasé. Il a un air sévère et hurle mon prénom. Il me cherche du regard mais caché derrière le comptoir il ne m'aperçoit pas. Je cours me réfugier dans ma chambre. Je dois trouver un moyen de m'enfuit. Où sont les hommes de tout à l'heure censé me protéger. J'essaye de chercher mon téléphone mais il a dû rester en bas. Les hommes pénètrent avec fracas dans la maison en hurlant mon prénom. Afin d'échapper à leur griffes je vais devoir me battre. Je monte au grenier et cherche du regard un objet pour me défendre. J'attrape une batte de baseball et la prend à pleine mains.
Je redescends et tombe sur un premier homme, je l'assomme d'un coup sur la tête. Un deuxième homme surgit me prenant par surprise, il m'attrape par derrière et me somme de me rendre mais je lui assène un violent coup de pied dans les parties intimes avant de tomber en avant. Celui-ci s'affale contre le mur en hurlant de douleur ce qui me laisse le temps de dévaler les escaliers. Cinq hommes sont dans le salon avec une arme dans la main. Je me faufile doucement quand un des hommes me surprend. Il se jette sur moi, me cognant la tête contre le mur. Je me relève rapidement chancelante quand j'aperçois les deux hommes d'Alban. Ceux-ci rangent leurs armes rapidement suivis par les autres.

-Calmez vous princesse c'est un malentendu. Vous ne répondiez pas alors nous avons cru que quelque chose vous étiez arrivée. Tout va bien aucune menace !

Les deux hommes de l'étage descendent à leur tour et me regarde l'air médusé

-Quel poigne cette petite ! Annonce celui qui a eu les bijou de famille quelque peu endoloris.
-A qui le dis-tu ! Surenchéris son compagnon d'infortune

-Désolé j'ai cru que vous étiez des hommes de Minerva ! M'excusais-je maladroitement

Une fois l'incident réglé, je décide de me faire à manger et de monter me coucher, la journée à été riche en rebondissement.

Louve à tout jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant