Tu peux éduquer et élever un lion, lui donner de l'amour mais le jour où son instinct naturel prend le dessus tu ne pourras rien faire mis à part regretter de ne pas t'avoir méfier et d'avoir baisser ta garde aussi stupidement.
Deux long mois passèrent, ma vie était à présent un long fleuve tranquille, Alban prenait grand soin de moi et une complicité commençait à naître, ma confiance envers lui était encore fragile mais ses efforts pour m'apprivoiser commençaient à payer. Par moment, il me déposait un léger baiser sur le front comme pour dire : je suis là ne t'inquiète pas tout t'iras bien.
Un jour, je décidai d'essayer de cuisiner, je pris le rôti de porc et le prépara à la cuisson, je découpais l'ail, l'oignon et les disposais au fond du plat, puis en regardant la recette je m'aperçus qu'il manquait les herbes aromatiques, Alban alors qu'il bricolait, décida d'aller au marché pour récupérer des herbes aromatiques.
Peu de temps après que Alban fut parti on sonna à la porte, Alban m'avait bien fait comprendre de n'ouvrir à personne sous aucun prétexte, ce que je fis. La sonnerie ne se fit plus entendre pendant une heure puis à nouveau elle retentit , quelqu'un criait à l'aide , je sortis de ma chambre et me rendis près de la porte , la voix se fit plus insistance et plus criarde, j'ouvris la porte sans réfléchir voulant atténuer cette voix en proie à d'horribles souffrances, mais personne n'était présent , pas un chat, et lorsque je compris ce qui se passait réellement une seringue se planta dans ma cuisse et je tombe à la renverse, seul un visage me parut claire celui de ma mère d'accueil, puis plus rien, le vide, le néant.
J'ouvris les yeux péniblement , mes poignets ainsi que mon cou me faisaient horriblement souffrir, nul besoin de regarder ce qui m'était arrivée , je pouvais reconnaitre cette odeur, cette humidité et cette luminosité entre toutes, j'étais revenue au point de départ, ce départ si douloureux que je pensais avoir quitté pour de bon , cet enfer ou j'ai vécu pendant seize ans , cette maudite grande.
La porte s'ouvrit, la mère ainsi que le directeur firent leur entrée, un sourire malsain en coin, la mère portait des chaines, sans doute m'étaient-elles destinées , une première gifle me marqua la joue puis une seconde :-Tu pensais t'en tirer aussi facilement, nous savons ce que tu es, un monstre, une horrible abomination de la Terre !
Ces mots du directeur me brisèrent le cœur, non pas parce qu'ils étaient remplis de haine mais parce qu'ils me définissaient avec des termes précis, justes et mérités.
La mère s'approcha de moi et commença son œuvre funeste, elle me fouetta le dos en n'omettant pas de frapper au même endroit afin de faire saigner les plaies, ces plaies qui malgré leur cicatrisations physiques resteront à jamais ouverte dans mon esprit ; puis elle commença à jouer avec une seringue, elle me la planta fermement dans le bras , un rire à effrayer l'Amazonie entière sortit de sa bouche, d'abord je me sentit vaseuse puis le sommeil s'empara peu à peu de moi , le seul souvenir que j'eus avant de fermer les yeux était l'ouverture de la cage...De l'autre côté de la forêt une agitation anime la meute en effet Minerva et l'alpha se dirigent vers leur siège. Comme chaque semaine une assemblée a lieu visant à traiter les sujets concernant le territoire et la meute. La tension est palpable lorsque l'alpha ne parle personne ne dit un mot alors que lorsque Minerva se permet d'ouvrir la bouche elle est tout de suite coupée de jurons et de contradictions. L'alpha ne dit plus rien, tout espoir de retrouver sa fille a disparu avec la venue de Minerva et de ses sbires sur le trône mais savait-il seulement ce qui se passait réellement, même Minerva l'ignorait.
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Louve à tout jamais
ParanormalLorsque Angelle , une adolescente maltraitée par sa famille d'accueil se transforme en une magnifique louve tout change , elle n'est plus l'esclave de personne, elle ne se soumets plus et inspire le respect tant par sa majestuosité que par sa présen...