Pourquoi ?

19. (pdv Eren)

(NdA, un peu de lemon, ça vous dit ?)

Jeudi 5 février 2020
Dans quelques jours c'est la Saint Valentin. J'ai déjà prévu une journée entière pour faire plaisir à Livaï. Je suis un peu stressé mais je pense que tout se passera bien.
Nous n'avons plus reparler de mon journal intime mais je sens bien que ça le tracasse. Je ferai en sorte de lui raconter un jour. Il a réussi à m'expliquer pourquoi il était tombé dans la drogue, alors je me débrouillerais à réussir à lui expliquer comment je suis tombé dans l'autodestruction.

C'est le Jour J. Le 14 février. J'ai prévenu Livaï que je venais le chercher pour la journée entière. A vrai dire, j'ai un peu passé mon permis pour ça.
Normalement, il ne se doute pas de l'endroit où l'on va. Je n'ai tenu que Mikasa au courant. On a d'ailleurs beaucoup discuté du déroulement d'aujourd'hui. Elle m'a vraiment aidé, comme toujours.

J'arrive devant la porte de Livaï, ses bonbons préférés à la main.
Qu'est ce qu'ils étaient durs à trouver ! Je sonne et entend ses pas précipités avant de le voir, les cheveux décoiffés par sa pseudo course.
Je lui tend le paquet de sucreries, un sourire niais collé aux lèvres. Il écarquille les yeux et me saute dans les bras.
Je le soulève par les cuisses et il enroule ses bras autour de mon cou, entrecroisant ses doigts derrière ma nuque. Il me remercie et embrasse mon front et je sens ses lèvres s'étirer en un sourire.

Je le porte jusqu'à la voiture et l'installe au siège passager. On discute tout le long du trajet.
Livaï ne manque pas de me faire rire mais je veille à rester concentré sur la route.
Il n'arrête pas de me demander où l'on va. Ce à quoi je ne répond rien. Pour le faire taire, j'allume la musique et met sa chanson préférée ce qui le fait hurler dans la voiture.
Je l'accompagne gaiement. On chante tous les deux mal mais on s'en contre fiche. On apprécie le moment présent, avec la présence de l'autre.

Livaï n'est jamais allé dans un parc d'attraction, et vu sa tête, il a l'air content de ma surprise.
Il m'attrape la main et part en sautillant vers l'entrée. Un vrai gamin.
Malgré tout, piqué comme jamais, je rigole et le suis. Je scanne les billets et demande à Livaï par quelle attraction il veut commencer.
Je le vois réfléchir puis remarque l'étincelle de malice passer à travers ses yeux. Il me tire au train fantôme. Bah tient, si je m'en doutais ! Il pense me faire peur, il peut rêver !

On s'assoit dans le wagonnet, je respire un bon coup, Eren je sais que tu es une flipette mais je crois en toi. Tu peux tenir!
A la fin du manège, c'est Livaï qui me sert la main et tremblote dans mes bras. Sa fierté a dû en prendre un coup, mais c'est comme ça que je l'aime.

L-"Bah au final c'était pas si drôle hein.

E- Bahaha tu verrais ta tête !

L- Tch, rigole pas trop.
Oh viens on va faire ce train là ! "

Il n'a pas l'air trop traumatisé, ça devrait aller. En attendant, il veut qu'on fasse le petit train en forme de papillon qui tourne en rond. Qu'est ce que je disais ?

E- "Mais Livaï, c'est pour les enfants de moins de dix ans"

Il rouspète puis m'y emmène quand même.

La journée se passe merveilleusement bien. Mieux que ce que j'avais pu imaginer.
Livaï était comme un gosse, un rien l'émerveillait. Voir ses yeux brillants de plaisir me fait tomber encore plus amoureux à chaque fois.
Je n'entend que son rire et ne vois que son sourire.

Le parc ferme et l'on se dirige vers la sortie en riant et en se regardant tendrement.
Lors du retour, je pose ma main sur sa cuisse en conduisant. On s'arrête à un fast food et on prend de quoi grignoter. On mange dans la voiture, c'est Livaï qui me nourrit et ça nous fait rire pas mal de fois car il rate souvent ma bouche.

On finit par rentrer à mon appartement. C'est à ce moment là que je commence à être tendu.
Relax Eren, tout va bien se passer...

Livaï est dans la cuisine entrain de faire ma vaisselle de ce matin. Sérieusement, comment il peut aimer faire ça ?
Je m'approche par derrière et passe mes mains sous ses aisselles, je pose mon menton sur le haut de sa tête. Il arrête de nettoyer et se retourne.
Je l'embrasse et il répond à mon baiser. Rapidement la chaleur monte.
Nos langues valsent ensembles, mes mains dans ses cheveux, les siennes sur ma mâchoire.

Je le porte jusqu'à la chambre tout en continuant de l'embrasser. Je l'allonge sur le lit et commence à descendre mes baisers le long de son cou, puis j'enlève son tee-shirt pendant qu'il enlève le mien.

J'embrasse son torse et joue avec ses deux boutons roses. J'entends sa respiration s'accélérer.
Est ce que ce que je fais lui fait de l'effet ? Tant mieux.

Je vois la bosse dans son pantalon et décide de ne pas le faire attendre plus longtemps.
Je déboutonne son jean et le jette plus loin. Je joue avec l'élastique de son boxer pour le taquiner un peu. Finalement, je le lui enlève et joue avec son sexe.

Je suçote le bout tout en soutenant son regard. Ses joues sont rougies par le plaisir et ses pupilles dilatées.

Je finis par prendre son membre en entier et il met sa main dans mes cheveux pour m'aider dans mes mouvements.
Je sens son membre se tendre et devenir plus dur.
Je ne le laisse pas venir et retourne l'embrasser.

C'est à ce moment qu'il prend le contrôle et il attrape mon sexe en faisant de rapides mouvements de vas et viens.
Lui, me laisse venir.
Je le vois alors se lever et prendre quelque chose dans la poche de son jean et dans ma table de chevet.

Il me tend le préservatif que je le lui met. Il me regarde en souriant puis met du lubrifiant sur ses doigts qui viennent titiller mon entrée.
Il insère gentillement un doigt. Pour l'instant, je ne sens pas grand chose.
Il bouge son doigt et je ressens déjà du plaisir.
J'espère que c'est son cas aussi.
A en juger pas ses gémissements je pense que oui.
Il rajoute alors un doigts et la douleur se fait ressentir. Il ralentit et fait des mouvements de ciseaux.

Quand je suis prêt, il m'allonge sur le lit. Il remet un peu de lubrifiant, je sens son gland à mon entrée. Il me regarde et rentre le bout. Je couine, ça fait super mal !

L- " Ça va ? Si ça fait mal on arrête.

E- Non non, t'inquiètes pas, ça va passer, laisse moi juste un peu de temps. "

Il acquiesce et m'embrasse pour faire passer la douleur.
Lorsque je n'ai plus mal, il fait de lents vas et viens en moi. Très vite, le plaisir s'accentue et les coups de hanches de Livaï aussi.
Dans la pièce, on entend seulement nos respirations haletantes et le bruit de nos peaux.

Nos corps sont en osmose et nous aussi. J'ai la tête qui tourne tellement je ressens de plaisir. Puis Livaï touche mon point sensible.
Je gémis de plaisir et Livaï ne le rate plus. Je finis par venir sur mon torse et Livaï à l'intérieur de moi. Il se retire puis m'embrasse passionnément.

Nous n'avons pas dormi de la nuit. Tantôt se chuchotant des mots d'amour, tantôt se les prouvant.

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