Chapitre 48

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Lui

Quand je le vu, je compris tout...
~

Mon corps figé, les mains tremblotantes mes yeux se demandent encore si c'est vrai, si c'est vraiment lui, ils se disent qu'ils hallucinent ou encore qu'ils font un horrible cauchemar.

Je le regard de la tête aux pieds, mon regard le suite jusqu'à ce que son hideuse carcasse se pose sur la table en avant de moi. Jean est la, oui oui, c'est bien lui.

Directement je me lève puis n'empresse d'accourir à la porte, mais au même moment le gardien de sécurité la referma et verrouilla celle-ci. Je me retrouve donc seule dans la même pièce que Jean. Dans la même pièce que mon agresseur, l'homme coupable de ma plus grande peine, ma plus grande douleur.

Après je me dis que tout ça c'est la faute de ma mère, je suis fâchée contre elle, mais pour l'instant je n'ai pas le temps de me frustrer, je veux seulement trouver un moyen simple pour sortir de là.

_Salut ma poulette. Commença-t-il tout doucement assis calmement sur sa chaise.

Sa voix, son expression faciale, son langue corporel, tout ça me glace et me fend en deux. Je suis debout dans le coin de la pièce à ne prier que de vouloir sortir d'ici.

_Je suis heureux que tu es finalement accepté de me voir. Continua-t-il d'un air hypocrite.

_Je ne voulais pas te voir... répondis -je en essayant de lui tenir tête du mieux que je peux pour ne pas montrer que je suis complètement terrorisée de l'intérieur.

Un petit sourire en coin pris place sur son visage. Putin ce que je déteste ce sourire, c'était le sourire qu'il prenait pour me « courtiser », le sourire qu'il a pris lorsqu'il est venu sur moi, le sourire qu'il avait lorsqu'il me touchait... beurk, rien qu'à y penser ça me donner une énorme envie de vomir.

_Je vois que tu es toujours aussi sexy, aussi belle. Poursuivi mon agresseur toujours aussi calme.

Je ne répondu rien puis me contentai de baisser les yeux. Je ne sais pas quoi dire, et puis, les mots ne valent rien pour lui: il prend les «non» pour des oui, et les «arrête» pour des «continu» alors à quoi ça sert de gaspiller ma salive pour lui?

Je tourne la tête puis appercois quelqu'un, je fais un petit signe de la main mais elle ne se retourne pas, elle est de dos. Ugh bordel ce que je voudrais sortir d'ici, je ne veux pas passer une minute de plus avec Jean.

Justement, j'étais tellement concentré à ne pas paniquer et à élaborer un plan de sorti que je ne rendu point compte qu'il était maintenant devant moi. Il s'est levé de sa chaise puis maintenant son corps n'est qu'à environ quelques centimètres du mien.

Tout d'un coup ma respiration devient saccadée, c'est a peine si mes jambes peuvent supporter le poids de mon corps, je suis sur le bord de la panique.

Du bout de sa main il caressa mon bras tout doucement.

_Je te demande pardon ma poulette. commença-t-il. Je t'ai fais du tord mais jamais je n'aurais du faire ça, je suis prêt à tout oublier.

_Pas moi, tu m'as souillé, tu m'as fait tellement mal... jamais je ne pourrai te pardonner. lui répondis-je plus confiante que jamais.

Sous mes propos, son regard devenu noir et méchant, il s'apporcha encore plus de moi et je finis le dos contre le mure. Sa main passa sous mon chandail puis je me mise à crier comme une folle.

_Tu vas voir salle idiote, tu vas apprendre à m'aimer. me cira-t-il.

C'est au même moment que deux policiers entrèrent dans la pièce et le retira de force contre moi. Ils lui mirent les menottes puis le sorti de la pièce et le ramena probablement vers sa cellule.

Moi encore sous le choc, je vis Colton arriver. Je me précipite dans ses bras et il me sert fort.

_Ça va je suis là, chérie. Me chuchote-t-il à l'oreille en caressant mes cheveux doucement.

Des larmes coulent le long de ma joue, là, je repense à tout ça. Il a encore essayé de me toucher, il m'a touché et il m'a blessé de nouveau. Comme s'il venait de renfoncer le couteau dans la plaie qui se guérissait lentement de jour en jour, ça m'a pris des années à «oublier», et voila qu'il me replonge dans tout ça en moins de dix minutes.

_C'est quoi votre problème? demanda Colton très fâché?

Je me retournai et constatai que ma mère et mon frère étaient arrivé.

_Comment pouvez-vous faire ça à votre propre fille? continu mon copain hors de lui même en me serrant davantage sur lui. C'est répugnant de voir cet abruti a touché Jade, mais c'est encore pire de voir que vous l'avez forcé à le revoir en sachant très bien qu'elle ne voudrait pas.

Ma mère ne répondu rien sur le moment, elle a probablement bien trop honte. Colton lui se retourna vers Tyler qui lui a les yeux au sol.

_Et toi tu n'es pas mieux, tu étais au courant depuis le début c'est ça? l'attaqua-t-il sévèrement.

_Enfin... je l'ai su au moment ou on est entré au poste de police, avant ça je l'ignorais... se défendu-t-il du mieux qu'il pu tout aussi honteux que ma mère.

_Et tu n'as pas jugé bon de le mentionné?!

Il ne répondu rien.

_Aller vient Jade, nous on y va. me dit-il en prenant la main, me traînant hors de cette pièce immonde.

Je le suivis sans aucune hésitation. Ma mère me dégoute et mon frère ne m'a jamais autant déçu. Après je me dis que j'aurais du le comprendre comme Tyler lorsque nous sommes arrivé au poste de police, j'aurais du comprendre que je le verrai, mais je n'ai pas allumé. C'est idiot de ma part en fait, mais après je me dis que c'est ma mère qui a tout organisé ça et ça m'enrage beaucoup trop.

Alors que nous sommes à la sorti, ma mère arriva puis attrapa mon bras.

_Jade pardonne-moi mon amour, je veux seulement vous aider tous les deux, je ne pensais pas qu'il essayerait de te faire quelque chose...

Colton s'avance encore très furieux, mais je posai ma main devant lui, je vais lui répondre par moi-même.

_Tu as pensé à lui avant de pensé à moi, tu ne me croyais pas que je te disais qu'il était méchant avec moi et pas plus tard qu'il y a deux semaines tu es venue chez moi me demandant de lui pardonner, en critiquant mon copain. Dans cette histoire, Sally, tu ne penses qu'à toi. lui expliquais-je calmement mais froidement. Tu me dégoûtes .

Par la suite je pris la main de Colton puis le traina hors de la bâtisse. Ugh, c'est probablement l'une des pires journée de ma vie...

Horrible souvenirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant