Horrible souvenir

Chapitre 17

Sans mots

***scene delicate dans ce chapitre. Âmes sensibles s'abstenir jusqu'à la fin de l'écriture en italique. ***

Je sais très bien que ma réponse n'a pas été celle qui aurait voulu entendre, mais je voulais être certaine qu'il comprenne bien.
~

Jade à l'âge de 15 ans:
Dans ma chambre j'écoute un film. Encore une fois, la porte de la pièce est verrouillée et une chaise est posée devant.

Je suis toute seule avec Jean. Chez ma mère, elle revient du travaille dans deux heures. Mais deux heures ne me satisfont pas, deux heures de trop, assez pour que Jean me fasse du mal.

Je ne sais même pas où il est et je n'ai aucune envi de le savoir. J'ai peur et j'essaye de me distraire en écoutant un film.

_Jade. Entendis-je une grosse voix.  C'est moi ma poulette. Ouvre la porte s'il te plaît.

Je ne répond pas. Je me dis que si je ne parle pas il va me laisser tranquille.

Malheureusement non, il ne me laisse jamais tranquille. Il est toujours là pour me faire du mal.

Je ne sais même pas ce que ma mère fait avec cet homme. Premièrement il est beaucoup trop jeune pour elle et deuxièmement, il est le pire batard de tous les temps: un obsédé sexuel narcissique.

D'un coup, la porte s'ouvre. Je ne comprends pas, je l'avais verrouillé et en plus une chaise était placé devant celle-ci.

Je vois apparaître Jean dans le cadre de porte. Il s'approche de mon lit alors que je m'empresse a aller me cacher en dessous de celui-ci.

_C'est inutile de te cacher ma poulette.

On m'attrapa les pieds et me traina hors de ma cachette. Je suis à découvert au sol et Jean est juste à côté de moi.

_Pourquoi tu fais ça? Le questionnais-je les larmes aux yeux. Pourquoi tu me fais ça?

Il éclat de rire.

_C'est simplement parce que je t'aime. Et tu sais ce qu'on fait lorsqu'on s'aime? Commence-t-il en se penchant afin de caresser mes cuisses de ses horribles mains. On fait l'amour.

_Arrête et laisse moi tranquille s'il te plaît. Le suppliais-je toujours au sol. Ce n'est pas de l'amour...

De nouveau, il se met à rire. Moi je sens une larme couler le long de ma joue. J'ai peur, je suis scandalisée. À chaque fois, je me demande ce que la prochaine fois va être. Je me demande qu'est-ce qu'il va me faire et me dire. Oui je pense à ça car je me dis qu'il m'a pratiquement tout fait. Après tout, il a touché mes seins et mon intimité, il a retiré mes vêtements de force et m'a murmuré des propos inappropriés sans parler de ses messages pervers qu'il m'envoie lorsque je suis chez mon père. Qu'est-ce qu'il peut me faire de plus?

_Ton corps m'appartient ma poulette. Tu es à moi.

Ses mots me figent. Ses propos me dégoûtent. Non je ne suis pas à lui et je ne le serai jamais.

_N...non! Criais-Je du mieux que je peux.

Tout d'un coup, son regard s'assombrit.

_Alors pourquoi tu te laisses faire? Pourquoi tu me laisses te toucher les seins et caresser ton vagin? C'est de ta faute Jade, tu m'excites et après je ne peux plus me contrôler.