Matel Aïdara....
La journée s'avère être longue parce que mon mari veut me faire le tour de l'Italie, actuellement, nous sommes à Venise, une magnifique ville qui sait offrir aux couples des moments et des endroits romantiques: un coucher de soleil sur la place San Marco, une promenade en gondole sur les canaux bordés de palais Renaissance, le clapotis des eaux redevenues calmes, des baisers échangés sur un pont de pierre, des étreintes au hasard des ruelles étroites et obscures.
Vu qu'aujourd'hui j'ai la flemme de sortir du lit, j'ai dit à monsieur Aïdara que je ne bougerai pas d'un poile tout simplement parce que j'ai mal au corps. Moi et le petit dormions fermement quand mon fou de mari tire les rideaux, le soleil tapait directement sur mon visage, ce qui ne dérangeait pas Alioune et cheick me lance un regard noir, j'imagine qu'il est fâché à cause d'hier soir.
__ Tu vas me bouder pour le restant de ta vie Ahmed? dis-je en m'étirant.
Il fait les cent pas dans la chambre en me regardant, hey ya Allah, aidez moi!
__ NE M'APPELLE PAS AHMED, COMBIEN DE PUTAIN DE FOIS JE DOIS TE LE RÉPÉTER. hurle't'il en me faisant sursauter.
Je rêve ou il vient de crier dessus? lui et ses sales habitudes à la con qui ne peuvent pas disparaître thiey cheick Ahmed Aidara! Et en plus, les jumeaux ont hérité de ses folies.
__Arrête de me crier dessus et en plus, le petit dort, amour, je t'ai dit que salim est juste un ami de fac, cheick lolou yaguna
__ un ami qui te fait des bisous sur la joue et qui te sert fort dans ses bras est simplement un ami?
__cheick, arrête ta crise de jalousie, grandi un peu, ce sont les enfants qui doivent faire ce que t'es entrain de faire là.
Il continue à faire les cents pas sans m'accorder un regard, donc il est fâché té foyoul. Je soupire puis attache bien mon kimono avant de me lèver et d'aller vers lui.
__ Sama yeuf écoute! Salim est juste un ami de la fac, à l'époque on était très proche et ensuite on s'est perdu de vu, y a rien qui s'est passé entre nous.
Je vous explique ce qui s'est passé un peu, hier, en allant faire notre promenade, j'ai rencontré salim, il m'a embrassé sur la joue et m'a serré dans ses bras mais comme vous connaissez bien Cheick Ahmed Aïdara, il prend tout dans le mauvais sens, il s'est fâche tout simplement par le geste de ce dernier disant qu'il est trop tactile, je sais qu'il ne va pas en rester là, malheureusement, salim loge à la chambre qui précède la notre.
__ je ne veux plus te voir avec lui, c'est clair!
Je hoche la tête et il m'embrasse avant de se détacher de moi et de me tenir fermement par la taille.
__Tu es à moi seul Matel Fatima et tu sais que je n'aime pas partager ce qui est à moi
Je caresse sa joue docilement et quand nos regards se croissent à nouveau, l'échine montait peu à peu sous la tentation du diable.
__D'accord, je te promets de m'éloigner de lui Aidara Kara kara.
Il me sourit puis m'embrasse de nouveau, dire qu'il y a des années je doutais de notre amour mais maintenant je connais ce qui est l'amour dans le vrai sens du terme et je le partage avec l'homme de ma vie et mes enfants.
__Voilà sinon je te jure il va me le payer très cher et je lui ferai pire de ce que j'ai fait à Alassane poursuit-il en chantant.
Je recule d'un pas et le regarde choquée, qu'est ce qu'il a encore fait?
__Cheick, qu'est-ce que racontes là?
__ canim, arrête de m'appeler cheick! Pour toi s'est un Amour ou un surnom mignon madame Aidara.
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La faveur de mon patron (En Correction)
General FictionMatel Fatima Sall n'aurait jamais imaginé croiser le regard de Cheikh Ahmed Aïdara. Pourtant, leurs chemins se croisent lorsqu'ils se retrouvent liés par une convention de mariage, fruit d'une promesse faite dans le passé. Au Sénégal, le mariage est...