chapitre 13

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EFFROIS





***Matel Fatima sall Aïdara****

Il fesait extrêmement chaud. La porte de l'hôpital etait ouverte, faisant entrer un air très mélancolique. Dehors, les feuilles vertes et jaunes se meuvent dans une danse sensuelle sur un fond de ciel , sans nuage.J'avais des cernes gonflés sous les yeux, des joues bouffies, un teint rougeâtre, un nez long et rond, une bouche avec des lèvres pleines, un front avec des marques rouges ici et là. Mais c'est surtout la tristesse qui émane en moi comme si j'enveloppais tout entière qui me happe.Je porte une robe batik blanche délavée. Mes cheveux étaient tout dérangés. Un sentiment de douleur animait mon cœur. Je ne pouvais ni pleurer ni parler. J'etais sous le choc des événements.

Quand j'arrive à l'hôpital, je tombe sur Tidjane. Il avait les yeux rouges, c'est là que j'ai compris que l'état de cheick était très critique mais je ne pouvais pas y croire. Je m'avance vers lui qui me regardait comme si je ressemblais à un zombie.

. Tidjane: Matel!

. Je veux voir cheick? Je veux être à ses côtés.

Il ne pipait aucun mots.

. Tidjane où est mon mari?

.Tidjane: les docteurs ont dit que son état à empiré.

. Quoi? Il va se réveiller?

Il baisse la tête.

. Réponds moi!

.Tidjane: le docteur a dit qu'il y a une probabilité qu'il se réveille plus.

. IL EST UN MENTEUR! C'EST PAS VRAI CE QU'IL VOUS A DIT ! JE SAIS QU'IL VA SE RÉVEILLER !

. Tidjane: MATEL!

. CE NE SONT QUE DES ABSURDITÉS! IL VA SE RÉVEILLER TU M'ENTENDS !

. Tidjane: calme toi Matel!

Il me prend dans ses bras. Je pleurais de toutes mes forces. Il me fait rentrer à l'intérieur. Tout le monde était sous le choc surtout la maman de cheick qui disait à tonton Birame: "j'ai tué mon fils" je ne comprenais pas sa phrase mais ça me déchirait le cœur de l'entendre. Je me demande bien comment cheick était avant son accident. Avait- il manger? Était-il en colère ou en joie? Mille et une question me traverse l'esprit.

. Koko: Fadel! Mon frère va t-il se réveiller?

Fadel la regardait tristement sans dire un mot, il la recomportait. Je pleurais en silence. Ndéye Bineta était dans les bras de Tidjane.

.  Tata Codou: sois forte ma fille, Allah est très grand.

Je hoche la tête et au même moment un docteur sort du blog. Tonton Birame s'est levé en premier suivit des autres.

.Tonton Birame: comment va mon fils?

.Docteur: par la grâce de Dieu, il va bien.

.Tata codou: Alhamdoulila!

. Est ce qu'on pourrait le voir?

La faveur de mon patron (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant