chapitre O1

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LA RENCONTRE







Matel Fatima sall

J'étais entrain de travailler sur le nouveau projet des Américains. Demain, je dois même les convoquer afin de leur montrer le plan et faire une projection en 3D du nouveau hôpital healf care.

Je travaille à Aïdara and co, le meilleur agent immobilier et d'architecture du Sénégal. J 'y travaille depuis quatre ans exactement et je m'entends très bien avec les employés sauf sala. Ils sont devenus ma seconde famille. Je m'y plais vraiment et j'aime bien mon travail.

Apres la mort de mon père, nous vivons dans une situation très compliquée. Ma mère était presque devenue folle et Houreye était tombée enceinte. C'est moi qui m'occupais d'eux. J'ai fait tous les métiers qui puissent exister: vendeuse, couturière, bonne, maçon..... Je n'avais que dix-huit ans et j'ai dû arrêter les etudes car je n'avais pas de moyen de les continuer mais j'avais espoir qu'un jour tout ceci se terminera.

L'islam était devenu mon seul refuge et Allah toute mon humanité.

Allah, que ce mot est très beau à entendre. Je sais que malgré les épreuves que je traversais Allah était là avec moi et pour ma famille même si je ne le voyais pas.

Allah a dit: " le chemin de l'homme est fait d'épreuves"

La vie de l'homme est comme une montagne à gravier.

Ainsi les années sont passées, avec le peu que je gagnais, je satisfaisais tous les besoins de ma famille. Un jour,je vendais de l'eau dans un bâtiment qui était en face de construction, un monsieur m'avait acheté presque tout le contenu de la glacière. C'est ainsi que les jours qui suivent,on est devenu proche et plus, il était même devenu mon ami. On parlait de tout et de rien et même ses employés étaient devenus comme des frères. Vu que j'étais un élève de S, je les aidais souvent à faire des calculs et même je dessinais quelques croquis au sol.Un beau matin, le patron me propose de travailler avec lui au sein de son entreprise et j'ai accepté sans requête.

Ce monsieur n'était d'autre que monsieur Aïdara, il a toujours était un ange et m'a traité comme sa fille. Je lui ai fait la promesse que je lui rendrai la monnaie de sa pièce.

Un an plus tard, j'ai commencé à signer des contrats, à construire des maisons et bâtiments et à supervise des sentiers. Avec l'argent que je gagnais, j'ai fini par acheter une maison à mermoz pour ma famille, je payais les médicaments de ma mère, les factures, la scolarité de mes neveux ainsi tout ce qu'on avait besoin pour vivre.

Tout ça pour vous dire que Allah est miséricordieux et Amour et que seul le travail paye.

Oui le travail, toujours persévér pour aller loin dans sa vie et toujours croire en ses rêves.

Aujourd'hui me voilà génie civile.

Vu que c'était l'heure du pause déjeuner, je me rends dans un restaurant avec mes collègues. On mangeait et parlait de tout et de rien.

Tallatou: j'ai entendu dire que le fils du patron est revenu.

Des que j'entends ces mots, j'avale de travers et commence à tousser, idrissa me passe de l'eau que je bois d'une gorgée.

Idrissa: cv maintenant ?

- oui oui,je vais bien alhamdoulila.

Tallatou: je disais le fils du patron est revenu.

Idrissa: il fallait qu'il vienne un jour ou un autre non!

Je prends mon croissant en prononçant un *bismilah* tout bas avant d'en faire qu'une seule bouchée.

La faveur de mon patron (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant