Diariatou Ndiaye...
Rachid n'est pas encore arrivé, je me demande bien ce qui se passe car d'habitude, il me prévient lorsqu'il s'absente. Je rangeais son bureau, ah ce mec...! Plus dérangé que lui qu'en existe pas deux mais il faut avouer qu'il est unique, je me sens bien avec lui. Depuis des deux mois, je me fais réveiller par un livreur de fleur, faudra voir mon appartement, il est orné par des roses envoyées par lui. Il ne force rien et je me sens protéger quand il est avec moi, on discute durant des heures chaque nuit, parfois même c'est moi qui retrouve Morphée dans son royaume sous le son de sa voix, je l'aime tellement mais j'ai peur, peur d'aimer. J'ai pas envi de revivre de mauvais souvenirs, je ne veux plus voir le visage de mon père, je ne veux plus revoir les scènes où il faisait vivre l'enfer à ma mère, où il me bastonnait avec mon frère ou qu'il batait maman. Je chasse mes pensées et me concentre sur ce que je faisais, je me débarrasse de la poussière puis sors prendre l'air dans mon bureau. Dans un mois inchallah, ma cousine se marie, Rahim enverra son père ainsi que ses oncles pour demander sa main et officialiser une fois pour toute parceque je ne veux plus de séparation, Rahim et Yaye Fatou s'adorent et s'aiment comme des fous, j'aimerais vraiment avoir une relation comme le leur. Je prends l'ordinateur et je me mets à travailler quand le fixe se met à sonner.
— Bonjour, Aïdara & CO j'écoute dis-je.
— Est-ce Rachid est là ? Répond une voix féminine.
Wa même pas de Salam !
— Non, Monsieur Aïdara n'est pas encore arrivé, voulez-vous laisser un message ? Fis-je.
— Non, c'est pas à une secrétaire que je m'adresserai pour laisser un message à mon homme, je m'en chargerai personnellement reprit-elle avec un tchipp à la fin.
Mam Diariatou Ndiaye ley tchippeutou dotou ko défati.
— Madame avec tout le respect que je vous dois je ne vous....
Elle me raccroche au nez, quoi ?! Les gens sont impolis, tu cherches à les aider et ils se foutent de toi comme si tu étais un vulgaire torchon, elle a trop de chance, si je la connais, j'allais m'occuper d'elle personnellement et en plus d'où Rachid est son homme ? Je reprends mes activités et j'ai annulé beaucoup de rendez-vous car Monsieur ne se pointait toujours pas et je commence à m'inquiéter, je l'appelle et il ne décroche pas. J'aperçois Monsieur Aïdara, le grand-père de Rachid arrivait vers moi, d'un geste je me lève et le salue.
— Comment vas-tu ma fille ou devrais-je dire ma futur belle fille? Me taquine Monsieur Birame.
Je souris mais j'étais trop gênée.
— Ah je sais tout ma belle poursuit-il en me faisant un clin d'oeil.
Waw key, je vois d'où la famille Aïdara tienne leur beauté, il faut avouer que Monsieur Birame même s'il est vieux reste un gentleman.
— Je vous serre quelque chose Monsieur ? M'empressais-je pour me diriger vers le frigo.
— Un peu d'eau s'il te plaît ma fille.
Je lui en sers puis lui demande de s'asseoir.
— Et mon petit il est où ? Demande-t-il en examinant sa montre.
— Et bien Monsieur Aïdara, le boss n'est pas encore arrivé l'informais-je en regardant si Rachid m'avait appelé.
— Je vois, je pense qu'il doit être coincé entre les embouteillages ou qu'il soit fatigué car il travaille trop continue-t-il.
— Peut-être bien fis-je.
— Et comment se passe le boulot ? Rachid se comporte-t-il comme un gentleman ? Rigole-t-il.

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La faveur de mon patron (En Correction)
General FictionMatel Fatima Sall n'aurait jamais imaginé croiser le regard de Cheikh Ahmed Aïdara. Pourtant, leurs chemins se croisent lorsqu'ils se retrouvent liés par une convention de mariage, fruit d'une promesse faite dans le passé. Au Sénégal, le mariage est...