BEAUTÉ FATALE***Ndéye Bineta Sow***
Kan moma don lathié? Magui ni( qui me demandait? Je suis là)
man mi( moi) Ndéye Binetou sow, princesse des toucouleurs,déesse de la beauté africaine et le soleil levant de Dakar, sow poulo Djiéri!Le Sénégal m'avait beaucoup manqué. Cela fait plus de trois ans que j'y suis pas venue. J'étais partie à l'étranger afin de faire une formation de Cuisine et alhamdoulila je l'ai obtenu. Je suis vraiment contente d'être là et surtout je suis revenue spécialement pour ma famille. Je vais m'occuper d'eux personnellement.
Koko, cheick et Fadel sont les meilleurs choses qui me soient arrivés dans cette vie. Je n'imagine pas ma vie sans eux, ils font parti de moi et de mon être. On s'est connu quand j'étais une adolescente. J'étais venue chez tonton Birame pour les grands vacances. J'ai appris à les connaître. Je me rappelle même que parfois dégni don soné bountou yi reck daw. Haha, cheick nagu il était tellement turbulent. Koko mom elle était là cendrillon du quartier et Fadel, il était très timide. Après mon départ cheick me donnait des nouvelle de Koko,car elle traversait un moment très difficile. Suite à son viol, cheick m'a informé qu'elle était devenue trop solitaire, elle ne parlait à personne apart à Fadel mais hier quand j'ai entendu sa voix je ne pouvais plus m'empêcher de verser des larmes. Koko m'a raconté qu'après mon départ,Fadel était devenu le BG de la cité. Elle m'a même montré ces clichés, halé bi defa fresh deih, il est fait pour koko et Tidjane,oh mon cher Tidjane malgré l'âge qu'il a, je craque pour lui depuis toujours. Boy bi mogui sama xol mais il en couple avec une certaine Isabelle, ah oui, j'ai fait des enquêtes.Cependant, Je n'ai pas pu oublié le doux baisier qu'on avait échangé sur l'arrêt de bus même si ça remonte il y a quatre ans de cela. Je n'avais que dix-huit ans. Mais bon, c'est du passé mais un moment inoubliable. Koko m'a envoyé une photo de la femme de cheick, elle est tellement belle et en plus elle dégage quelque chose dont j'ignore. J'espère qu'elle sera là bonne pour cheick car le pauvre a vraiment souffert après la mort de ndéye Rokhaya.
Quant à ce qui concerne ma famille mom, je vais être leur pire cauchemar. Quelle genre de famille trahierai son propre sang pour de l'argent? Et bien la mienne. Je n'ai pas eu une vie tranquille. Ma mère me faisait vivre un véritable enfer. Je faisais tous les corvées de la maison et pire je ne mangeais rien. Seule mon homonyme était au courant de ma situation mais elle est décédée le lendemain où elle a su la maltraitance que je subissais. J'étais devenue leur esclave et l'esclave sexuel de mes frères. Ça me dégoûte rien quand y pensant. Ils me violaient alors que je n'avais que quinze. Je les déteste tellement et voir qu'on partage le même sang me dégoûte et tous mes malheurs ont commencé quand mon père a quitté ce monde. Aujourd'hui, je pleure toujours son absence dans ma vie. Il était tellement gentil et chaleureux avec moi. A mes seize ans, ma mère m'a donné , non,je dirais qu'elle m'a vendu à un vieillard qui avait le triple de mon âge. Il était pire que ma famille. Il me battait et me violait tous les jours. A l'aide du gardien qui comprenait ma situation, j'ai fuie de cette maison. Je suis allée me réfugier dans la maison d'oncle Birame de peur que ce malade me retrouve. J'ai tout raconté à tonton Birame et sa famille. Le lendemain, J'avais porté plainte contre abus sexuels et violences physiques. Une année plus tard, j'avais repris mes cours à l'université mais je voulais devenir un chef cuistot très réputée. A l'aide de tante codou, j'ai appris de divers plat et tonton Birame m'a payé la formation en cuisine en France chez le chef Norbert.
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La faveur de mon patron (En Correction)
General FictionMatel Fatima Sall n'aurait jamais imaginé croiser le regard de Cheikh Ahmed Aïdara. Pourtant, leurs chemins se croisent lorsqu'ils se retrouvent liés par une convention de mariage, fruit d'une promesse faite dans le passé. Au Sénégal, le mariage est...