Chapitre 9 (1/2)

4.4K 434 7
                                    


Joaquim

Je caresse le dos de Garance allongée sur mon torse, je profite de la volupté du moment.

— Tu es beaucoup plus en forme qu'hier, on aurait dit que tu étais à l'article de la mort et ce matin, tu viens de me prouver que tu t'étais rétabli parfaitement.

Je ris, fier de l'étreinte que nous venons de partager. Elle se redresse et vient s'installer à mon côté, je me tourne pour la regarder. Je prends une de ses mèches de cheveux et joue avec.

— J'ai dormi quasiment une journée entière, j'ai de l'énergie à revendre. Tu ne m'as pas raconté comment ça s'est passé avec Gloria ? Elle a été gentille avec toi ?

Garance me sourit énigmatiquement.

— J'ai appris plein de choses sur toi et tu n'es pas un type si parfait que ça. Je ne sais pas si je vais t'en dire plus.

Curieux, je me rapporche d'elle pour la soumettre à la question à l'aide de baisers et de caresses. Je l'embrasse derrière le cou avant de la mordre légèrement. Elle pousse un petit cri.

— Non, ne laisse pas de marques, j'aurais honte si ta mère les voyait.

Je prends ensuite ses lèvres pour un baiser avant de m'écarter.

— Tu es certaine que tu arriveras à garder tes secrets ? Je suis déterminé à tous les découvrir.

Elle murmure mon nom pendant que mes mains descendent le long de son dos pour venir prendre en coupe ses fesses qui me font toujours autant d'effet. Je baisse la tête pour l'embrasser à la naissance de ses seins puis attrape l'un de ses mamelons avec ma bouche pour le taquiner. Je m'arrête quand je sens qu'elle commence à ressentir les effets de mon petit jeu.

— Tu es diabolique, se plaint-elle.

Je ris avant de déposer un nouveau baiser sur sa poitrine.

— Je veux juste des réponses. Tu en as dit à la fois trop, mais également pas assez.

Elle soupire, l'oreille contre sa poitrine, j'écoute son souffle sortir de ses poumons. Je m'amuse à dessiner des arabesques dans le creux de ses cuisses pour augmenter son rythme cardiaque. Entendre résonner les battements de son coeur de plus en plus vite, me donne un sentiment de puissance et de contentement.

— Alors que t'a dit ma soeur ?

— Que vous étiez des frères relous.

Je contiens à grand peine un fou rire.

— Elle est comme nous, puissance dix. Elle se mêle souvent de ce qui ne la regarde pas.

— Je sais aussi que tu as triché au brevet blanc et au bac blanc et que tu étais tellement nul que tu t'es fait choper les deux fois.

Je grimace.

— C'est pour ça que j'ai arrêté, je suis nul pour mentir.

— Tu laisses traîner tes vêtements sales un peu partout.

Je relève la tête.

— Elle t'a dit ça ? Je suis sûre qu'elle ment.

Elle secoue la tête.

— Non ça je l'ai déduit en récupérant une de tes chaussettes à l'autre bout de la chambre, sans parler de ton T-shirt.

— Je pense que tu en as assez dit.

Son regard pétille.

— Tu es certain, je croyais que tu voulais plus de détails. Oh ! Joaquim ..., s'exclame-t-elle au moment où je décide d'employer les grands moyens pour la faire taire.

Je reprends mes baisers et descend le long de son ventre jusqu'à atteindre son intimité. Je souffle dessus avant de déposer un baiser à l'intérieur de ses cuisses où se trouvaient mes doigts, quelques instants plus tôt. Elle gémit en essayant de le bouger. Je souris devant son impatience, je décide de la contenter. J'embrasse son clitoris, puis ma langue et mes doigts viennent le taquiner. Plusieurs minutes de ce régime emmènent Garance vers l'extase. Quand les soubresauts de l'orgasme qui ont parcouru son corps prennent fin, je remonte à la surface et vient l'enlacer. Je passe une main dans ses chaveux pour les décoiffer davantage et peaufiner son allure post-orgasmique. Elle rit et se débat pour m'en empêcher, je l'embrasse pour dévier son attention. Nous rions quand j'arrive à mes fins.

— Je confirme ce que je t'ai dit tout à l'heure, tu es en pleine forme.

Comme lui donner tord, mon ventre se met à gargouiller, ce qui la fait rire. Heureusement, je sens qu'il ne s'agit que d'une perturbation momentanée. Je me blottis contre elle et lui dis :

— Je suis content de t'avoir proposé de venir, si on enlève la journée d'hier, je passe de très bons moments en ta compagnie. C'est dommage que tu doives partir juste après Noël.

Elle se redresse et descend du lit pour chercher quelque choses avec frénésie. Je la regarde, nue, soulever nos vêtements de la veille et en sortir victorieusement son téléphone portable. Je vais pour lui enlever quand elle m'arrête.

— Non ! J'ai oublié de dire à Camille où trouver les cadeaux dans mon appartement pour ses parents. Je donnerais aux miens les leurs à mon retour, mais si je peux éviter d'aller voir les siens avant un petit moment, autant en profiter.

Je ronchonne.

— Envoie vite ce message et reviens te coucher. Il est trop tôt pour sortir du lit.

Elle me jette un regard en coin avant de tourner son écran vers moi.

— Il est dix heures passée. Je dirais qu'il est plutôt tard pour rester sous les draps. La plupart des gens sont déjà levés, habillés et travaillent à cette heure.

— Pas un vingt-trois décembre !

Elle semble surprise quand je lui rappelle la date du jour.

— Dans ta famille, vous vous réunissez pour offrir vos cadeaux ou tu penses que l'on peut leur faire croire qu'on s'en ai offert avant de les rejoindre.

Je grimace, j'avais complètement oublié ça.

— On se réunit tous le vingt-cinq et on leur ouvre en famille. Quand je dis famille, il y aura ma tante, mon oncle, ma cousine Luisa, son frère et leurs conjoints. Si on vient sans cadeau, ça va leur paraître étrange. Si tu veux, on ira cet après-midi pour qu'on en choisisse un pour nous offrir.

— On se fait des faux cadeaux ?

Elle parait déçue.

— Si tu veux, on se donne juste un indice pour que l'on trouve le cadeau de l'autre, mais pas davantage. Par exemple, j'ai presque fini mon livre hier et j'en ai pris qu'un seul, donc si tu me trouves un bon roman de fantasy, je suis preneur.

Elle me regarde avec un sourire mutin.

— D'accord, on fait comme ça. Tu viens te laver, j'ai faim. Tu m'as fait perdre beaucoup trop d'énergie, tout à l'heure et tu n'as pas eu le temps de prendre autant de plaisir que moi.

Son sous-entendu me plaît et je sors du lit rapidement pour la rejoindre dans la salle de bains où m'attend la perspective d'une douche érotique.

**********

Bonjour,

Voici la première partie du chapitre 9, j'espère qu'elle vous a plu.

À votre avis, quels genres de cadeaux vont-ils se choisir ? J'ouvre les pronostics.

Bonne journée et bonne lecture,

Emilie

Invite-moi pour NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant