Chapitre 3

80 21 20
                                    

Il laissa sa monture dans un des box de l'auberge, et y entra sans un mot, le regard vide et lointain. Il s'assit machinalement au comptoir et demanda, sans la moindre politesse ni émotion, un café noir brûlant. L'aubergiste s'exécuta, ne voulant pas chercher les ennuis avec une bête comme lui. Les cheveux longs et noirs. Les yeux noirs. Une barbichette noire. Des cicatrices parsemées sur l'entièreté du visage. Des habits noirs. Un cheval noir. Voilà comment était cet homme.

L'inconnu bu d'une traite le café encore bouillonnant, sous le regard à la fois effrayé et fasciné de celui qui le lui avait servi, puisque n'importe qui se serait ébouillanté la bouche et la gorge Mais lui semblait ne même pas ressentir le moindre éclat de chaleur.
Une jeune fille passa derrière le comptoir avec un plateau rempli de couverts usagés, et d'assiettes sales, pour certaines, à moitiés vidées. En arrivant devant l'homme, elle s'arrêta brusquement, et le plateau encore dans les mains, elle ne bougea plus. Le regard fixe et pesant de l'étranger posé sur elle était un vrai supplice. Elle se sentait comme déshabillé. L'homme attendit patiemment que la jeune brune tourne la tête, avant de sortir de sa poche une belle bourse de pièce, avec un sourire malveillant inscrit parmi ses nombreuses marques. Puis en la regardant bien dans les yeux, son sourire grandissant, l'homme lâcha la bourse sur le comptoir.

L'aubergiste, tétanisé, regarda la jeune serveuse, qui par leur ressemblance physique, devait être sa fille, et lui intima qu'ils avaient besoin de cet argent Alors ils montèrent tous deux à l'étage, et la jeune fille passa le pire moment de sa vie.

Quand il fut satisfait, il laissa en plan la jeune fille, qui pleurait de lourdes larmes, et quitta le lieu toujours dans un lourd silence.

Heyy !
Comment allez-vous ?

J'espère que le chapitre vous a plus, et n'hésitez pas à me donner votre avis :)

Je voulais savoir, vers quelle heure préférai vous que que l'on poste des chapitres ?

À lundi !

Nominé : Préambule du ChaosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant