Chapitre cinquante et un

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CETTE HISTOIRE APPARTIENT À @Aurore_Payne !!!


Nous restons de longues minutes Louis et moi à nous câliner, à nous embrasser et tout simplement à parler. Nous nous retrouvons, nous profitons juste du corps de l'autre contre le nôtre. Je l'aime plus que tout. Son sourire m'a manqué, ses yeux qui brillent d'amour lorsqu'il me regarde me font fondre. Mon humain est toujours assis sur moi, je l'entoure avec mes bras pour bien le serrer contre moi. Ses mains sont posées sur mon t-shirt, il caresse doucement mes muscles à travers le tissu. Sa tête a pris place dans mon cou, sa respiration s'échoue sur ma peau. La pièce est pour l'instant plongée dans un silence reposant, je suis tellement heureux qu'il soit dans mon bureau. Il m'a enfin pardonné après un mois, je pense n'avoir jamais été aussi impatient de ma vie. Chaque jour, j'avais l'espoir qu'il vienne me trouver en me disant qu'il m'aime mais ce n'est arrivé seulement qu'aujourd'hui. Comme l'on dit, mieux vaut tard que jamais. Je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il ne m'avait jamais pardonné. Mon menton est posé sur le haut de son crâne et je souris bêtement en regardant le plafond. Cette position est étrangement confortable, le fauteuil est assez large pour que je puisse bien m'asseoir dedans. J'ai l'impression de vivre un rêve. Je passe doucement mes mains sous le pull de Louis, je caresse sa peau du bout de mes doigts pendant qu'il se redresse pour me regarder. Son corps se cambre légèrement, je pense qu'il le fait exprès. La tentation est beaucoup trop forte pour que je ne le touche pas à cet endroit précis, je glisse mes paumes jusqu'à ses belles fesses rebondies. Il voulait que je le fasse lui aussi puisqu'il mord sa lèvre inférieure en rougissant légèrement. J'embrasse délicatement la peau sensible de son cou en malaxant doucement ses fesses. Son souffle devient irrégulier mais je prends mon temps pour le faire languir, je prends mon temps comme lui l'a fait avec moi. Mes mains sont par-dessus son pantalon, Louis échappe un petit gémissement lorsque je lui fais un suçon. En un mois, toutes mes traces sur lui ont disparu. Sauf peut-être mes traces de morsure. En tout cas, il n'a plus aucune marque de possession qui pourrait indiquer aux autres qu'il est à moi. J'en laisse un de plus de l'autre côté, ses petites mains tirent mes cheveux en haletant. Tous mes gestes sont lents pour le faire s'impatienter, il vient lui-même m'embrasser assez sauvagement. Je prends les commandes du baiser en introduisant ma langue dans sa bouche, son bassin se pousse contre le mien sans même qu'il ne s'en rende compte. Pendant ces trente et un jours, je me suis retenu beaucoup de fois de le prendre contre un mur lorsqu'il passait juste à côté de moi. Je ne pense pas qu'il aurait été d'accord, c'est pour cette raison que je me retenais.

- Ah, je gémis en sentant son bassin appuyer sur mon début d'érection.

Louis remarque ma bosse dans mon pantalon et rougit légèrement, il me regarde ensuite droit dans les yeux en souriant. Ce sourire signifie qu'il a une idée derrière la tête, mais laquelle ? Je recolle moi-même ses lèvres sur les miennes en le rapprochant encore de mon corps, j'ai envie de sentir sa peau nue toucher la mienne. Ses dents mordent ma lèvre inférieure, mon humain devient de plus en plus sauvage. S'il continue ainsi, je vais finir par le prendre sur mon bureau. Rien qu'à cette vision, mon boxer me sert d'avantage et je ressens le besoin de me soulager. Les mains de mon humain descendent sous mon t-shirt, sa bouche dévie de la mienne jusqu'à mon cou pour embrasser ce dernier avec fougue. Sentir ses lèvres à cet endroit me fait gémir et il en a l'air joyeux puisqu'il aspire ma peau et la mordille. Je ne ressens aucune douleur, juste du plaisir. Il me laisse un suçon comme celui que je viens de lui faire. Il restera beaucoup moins longtemps mais je dirais au moins trois jours, Louis a l'air fier de son travail vu son sourire.

 - Plus personne ne pensera que tu es libre maintenant, me dit-il.

Il se relève ensuite pour être debout sur le sol, je le regarde complètement ahuri. Il ne va quand même pas arrêter notre moment comme ça, si ? Non, il ne peut pas m'avoir chauffé pour ensuite partir. Mon sourcil gauche se lève en le voyant contourner mon bureau tout en passant ses doigts sur le chêne. Il s'arrête juste devant moi et se penche légèrement. Mon bureau a une ouverture au milieu pour que mes jambes puissent passer aisément, je me sens durcir encore plus en voyant Louis s'accroupir. Je pense bien qu'il va me sucer sous cette table, c'est terriblement excitant. Je ne le vois à présent plus et j'abaisse mon siège pour lui faciliter la tâche lorsque je sens ses mains sur mes genoux. Je le vois à quatre pattes, en train de me sourire assez perversement. Mais où est donc passé mon Louis qui refusait catégoriquement que je le touche ? Je rejette ma tête en arrière au contact de sa main sur ma bosse, il appuie dessus en se mordant la lèvre. Mon érection est de plus en plus présente, je recule mon siège pour lui laisser plus de place. Il est maintenant complètement sous le bureau, je ne suis même pas sûr de voir ses pieds dépasser si jamais je me positionne de l'autre côté.

The Time Of Our LivesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant